Un roman historique franco-confédéré.
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Le chapitre 14 est arrivé.
Les événements de ce début d'année 1865 bousculent les projets. L'assassinat de Lincoln jette une vague glaciale sur Pierre-Hubert et sa belle-famille. Les profiteurs de guerre et d'occupation Montrent leur sale groin. Mais les relations entre la plantation et les autorités nouvelles sont des plus souples et les perspectives d'avenir sont moins sombres. Il faut tout relancer mais chacun travaille à son niveau. Aldebert et Pierre-Hubert sont à la fois en bonne intelligence avec les autorités mais en butte aux entreprises des médiocres qui se prennent pour des seigneurs.
Pour lire le quatorzième chapitre de Vie et Mort en Amérique du Nord, Roman d'un monde qui se recrée. suivez ce lien :
Pour lire le quatorzième chapitre de Vie et Mort en Amérique du Nord, Roman d'un monde qui se recrée. suivez ce lien :
Occupation et Savoir-Faire.
À venir : Le Renouveau en Marche.
Le chapitre 15 est arrivé.
La guerre est enfin officiellement terminée. Il faut reconstruire ce qui a été détruit, et relancer la marche vers l'ouest. L'ambiance est toutefois encore bien morose. Les gens de la plantation Toppenot ont du pain sur la planche. Tertullien et Pierre-Hubert se voient confier de nouvelles tâches par l'Ambassadeur de France. De nouvelles perspectives s'offrent aux États (Ré)unis et les Français de Charleston vont y prendre leur part.
Pour lire le quinzième chapitre de Vie et Mort en Amérique du Nord, Roman d'un monde qui se recrée. suivez ce lien :
Pour lire le quinzième chapitre de Vie et Mort en Amérique du Nord, Roman d'un monde qui se recrée. suivez ce lien :
Le Renouveau en Marche.
À venir : Entreprises Publiques, Entreprises Occultes.
Re: Un roman historique franco-confédéré.
Bonjour Cobravif
je sais que le code Q fut adopté au début du XXe mais dans ce nouveau chapitre tu l'utilises fin XIXe.
Ma question: "est-ce qu'il était déjà en cours à cette époque et développé ensuite"
Ne voit pas là une question pernicieuse avec un sens négatif de ma part
c'est juste pour avoir une réponse et enrichir ma culture personnelle.
Sly
je sais que le code Q fut adopté au début du XXe mais dans ce nouveau chapitre tu l'utilises fin XIXe.
Ma question: "est-ce qu'il était déjà en cours à cette époque et développé ensuite"
Ne voit pas là une question pernicieuse avec un sens négatif de ma part
c'est juste pour avoir une réponse et enrichir ma culture personnelle.
Sly
slybzh- Messages : 663
Date d'inscription : 08/02/2015
Localisation : Bretagne
Re: Un roman historique franco-confédéré.
Ah, les codes Q, les codes Z !
QRQ ZGN
Pour qu'il y ait normalisation, il faut qu'il y ait eu utilisation de plusieurs créations et simplifications !
Entre 1832 et 1912, il s'en est passé des choses ! A quel moment exactement ? Les guerres sont des sources de progrès ou d'accélération. Ça me semble parfaitement plausible (et même avant ).
QRQ ZGN
Pour qu'il y ait normalisation, il faut qu'il y ait eu utilisation de plusieurs créations et simplifications !
Entre 1832 et 1912, il s'en est passé des choses ! A quel moment exactement ? Les guerres sont des sources de progrès ou d'accélération. Ça me semble parfaitement plausible (et même avant ).
Duncan OXBURRY- Messages : 1346
Date d'inscription : 13/05/2011
Age : 82
Localisation : Ile de France -Val de Marne
Re: Un roman historique franco-confédéré.
Duncan OXBURRY a écrit:Ah, les codes Q, les codes Z !
QRQ ZGN
Pour qu'il y ait normalisation, il faut qu'il y ait eu utilisation de plusieurs créations et simplifications !
Entre 1832 et 1912, il s'en est passé des choses ! A quel moment exactement ? Les guerres sont des sources de progrès ou d'accélération. Ça me semble parfaitement plausible (et même avant ).
d'ou ma question
slybzh- Messages : 663
Date d'inscription : 08/02/2015
Localisation : Bretagne
Re: Un roman historique franco-confédéré.
slybzh a écrit: d'ou ma question
On pense que c'est pendant "La Marche vers la Mort" dans l'hiver 1876, sous le commandement du major Rawlings lors de la bataille de la Montagne aux Loups, que le capitaine Dalton adjoint de Rawling, fit envoyer un message au lieutenant Hassen, en ces termes :
"indiens aux fesses, envoyez qq hommes bloquer le passage".
Ce message restera célèbre comme message des 3 Q !
Les codes Q étaient nées.
Duncan OXBURRY- Messages : 1346
Date d'inscription : 13/05/2011
Age : 82
Localisation : Ile de France -Val de Marne
Re: Un roman historique franco-confédéré.
Le code Q reçoit son statut international officiel en 1912. Il est l'héritier d'un système anglo-saxon en vigueur dans la marine britannique visant à accélérer les transmissions au sémaphore ou à la lampe solaire - baptisée à l'époque hélioscope, mot dont la signification a évolué depuis -. En 1832, dans le décours de l'invention du télégraphe apparaît l'alphabet morse qui remplace peu à peu l'alphabet sémaphore. Mais qu'il s'agisse du sémaphore ou du morse, la transmission lettre à lettre est assez longue. D'ailleurs le morse est plus lent que le sémaphore, puisqu'il faut transmettre des traits et des points pour constituer une lettre alors que le sémaphore qui transmet les lettres en positionnant deux fanions transmet instantanément chaque lettre. Seulement le sémaphore impose que les deux opérateurs se voient distinctement. Le morse qui transmet des points et des traits peut le faire de façon visuelle, avec deux fanions - un seul fanion le pour un point, deux fanions pour un trait - ou bien avec une lampe - un éclair court pour un point un éclair long pour un trait - mais aussi de façon sonore par le cliquettement du récepteur d'un télégraphe électrique, par la corne de brume, l'olifant ou le sifflet d'un maître d'équipage ou plus tard par le sifflement d'un poste de radio. Seulement, l'inconvénient du morse est sa lenteur. Très rapidement les Anglais ont adopté dans la Home Fleet des codifications pour traduire une variété de concepts répétitifs. Pour identifier ces codages, Les Britanniques ont adopté un format de trois lettres commençant par Q. Tout le monde avait une ou plusieurs systèmes de codage destinés à raccourcir le temps de transmission des messages par les systèmes officiels. Le télégraphe de Chappe, par exemple, transmettait en sémaphore mais les messages étaient incompréhensibles pour qui ne connaissait le codage. Ce codage était invariable, il ne s'agissait donc pas d'un chiffrement dont la clé change régulièrement et reste secrète sauf pour les ayant-droit.
La diffusion de la radio émettant en morse a rendu nécessaire une harmonisation de ces codages pour la coopération maritime internationale notamment en matière de secours en mer. C'est donc lors de la conférence de Londres de 1912 que le code proposé par les britanniques s'est imposé. En même temps que le SOS, d'ailleurs. Il était très rapide parce que le codage se faisait au moyen de trois lettres commençant par Q. Outre la rapidité du codage par rapport à la transmission alphabétique, les trigrammes ont la même signification dans tous les pays du monde. Cela permet de se comprendre sans parler la langue de l'autre.
Si le système britannique s'est imposé, c'est qu'il avait plusieurs décennies d'évolution et de mise au point et il servait dans tout l'empire colonial où il était mis en œuvre par les indigènes même peu anglophones pour peu que les officiers des compagnies coloniales aient instruits leurs administrés. Cette pratique a notamment aidé à l'efficacité de la transmission des informations indispensables à la conduite du "Grand Jeu" qui mettait en action les différentes tribus de l’Afghanistan.
Au XIXe siècle à Saint-Cyr et à Polytechnique, le cours de renseignement militaire présentait le code Q tel que les Anglais s'en servaient comme une instruction sur les moyens de transmission employés par l’ennemi potentiel qu'était alors l'Empire Britannique. Le code Q de cette époque était beaucoup moins poussé que celui qu'employait mon père lorsqu'il était radio-amateur du début des années 1960 jusqu'à son décès en 1989. Nous utilisions aussi le code Q à l'oral en matière de plaisanterie et il n'était pas rare de dire : "Tu as les 73 les plus QRO de tel ou tel" ce qui veux dire "Tu as les meilleurs amitiés de te ou tel". En 1962, avec ue poste radio militaire américain qu'il avait transformé pour l'aligner sur les fréquence des radio-amateurs et qui n'avait qu'une puissance huit watt en modulation d'amplitude même pas BLU, mon père a réussi un QSO -une liaison radio- avec Moscou. Tout en code Q, mon père ne parlant pas le russe, même sous la torture.
L'histoire du code Q m'est donc familière depuis longtemps et je l'ai précisée à Saint-Cyr lorsque j'ai suivi les cours d'histoire des transmissions.
Dans le Chapitre 3 de ce roman, je mets déjà en jeu le code Q. Je l'ai fait après vérification de son emploi en Amérique du Nord à cette époque. Il n'était pas généralisé mais on trouvait aussi des codages particuliers notamment pour le télégraphe des compagnies de chemins de fer. Mais il n'y avait pas d'harmonisation générale et les compagnies de télégraphe dont les opérateurs étaient souvent des anciens marins ou des anciens télégraphistes militaires. Certains étaient des naturalisés d'origine Britannique, donc familiers du code Q de l'époque.
Mais pour eux, le QTH était le port d'attache et non le domicile, par exemple. Seulement l'adaptation se fait vite et le "jargonnage" fait partie des habitudes des spécialistes.
Voilà pourquoi je me suis permis de faire intervenir le code Q dans ce roman.
La diffusion de la radio émettant en morse a rendu nécessaire une harmonisation de ces codages pour la coopération maritime internationale notamment en matière de secours en mer. C'est donc lors de la conférence de Londres de 1912 que le code proposé par les britanniques s'est imposé. En même temps que le SOS, d'ailleurs. Il était très rapide parce que le codage se faisait au moyen de trois lettres commençant par Q. Outre la rapidité du codage par rapport à la transmission alphabétique, les trigrammes ont la même signification dans tous les pays du monde. Cela permet de se comprendre sans parler la langue de l'autre.
Si le système britannique s'est imposé, c'est qu'il avait plusieurs décennies d'évolution et de mise au point et il servait dans tout l'empire colonial où il était mis en œuvre par les indigènes même peu anglophones pour peu que les officiers des compagnies coloniales aient instruits leurs administrés. Cette pratique a notamment aidé à l'efficacité de la transmission des informations indispensables à la conduite du "Grand Jeu" qui mettait en action les différentes tribus de l’Afghanistan.
Au XIXe siècle à Saint-Cyr et à Polytechnique, le cours de renseignement militaire présentait le code Q tel que les Anglais s'en servaient comme une instruction sur les moyens de transmission employés par l’ennemi potentiel qu'était alors l'Empire Britannique. Le code Q de cette époque était beaucoup moins poussé que celui qu'employait mon père lorsqu'il était radio-amateur du début des années 1960 jusqu'à son décès en 1989. Nous utilisions aussi le code Q à l'oral en matière de plaisanterie et il n'était pas rare de dire : "Tu as les 73 les plus QRO de tel ou tel" ce qui veux dire "Tu as les meilleurs amitiés de te ou tel". En 1962, avec ue poste radio militaire américain qu'il avait transformé pour l'aligner sur les fréquence des radio-amateurs et qui n'avait qu'une puissance huit watt en modulation d'amplitude même pas BLU, mon père a réussi un QSO -une liaison radio- avec Moscou. Tout en code Q, mon père ne parlant pas le russe, même sous la torture.
L'histoire du code Q m'est donc familière depuis longtemps et je l'ai précisée à Saint-Cyr lorsque j'ai suivi les cours d'histoire des transmissions.
Dans le Chapitre 3 de ce roman, je mets déjà en jeu le code Q. Je l'ai fait après vérification de son emploi en Amérique du Nord à cette époque. Il n'était pas généralisé mais on trouvait aussi des codages particuliers notamment pour le télégraphe des compagnies de chemins de fer. Mais il n'y avait pas d'harmonisation générale et les compagnies de télégraphe dont les opérateurs étaient souvent des anciens marins ou des anciens télégraphistes militaires. Certains étaient des naturalisés d'origine Britannique, donc familiers du code Q de l'époque.
Mais pour eux, le QTH était le port d'attache et non le domicile, par exemple. Seulement l'adaptation se fait vite et le "jargonnage" fait partie des habitudes des spécialistes.
Voilà pourquoi je me suis permis de faire intervenir le code Q dans ce roman.
Dernière édition par Cobravif le Sam 19 Nov 2016 - 5:07, édité 2 fois (Raison : Correction de coquilles.)
Re: Un roman historique franco-confédéré.
cobravif 73 : 51 : QTJ : QRS : QRU
rangers- Messages : 698
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Re: Un roman historique franco-confédéré.
73 QRO :
Je ne suis pas graphiste bien qu'ayant été officier du chiffre, ce qui n'a que peu à voir. Bien que familier du sémaphore et du morse -scoutisme et navigation de plaisance obligent - ma QTJ est plutôt QRP.
Mes graphistes sélectionnés sur le test INT étaient assez rapides. Et bien sûr connaissaient le code Q en ce qui concerne des trigrammes les plus courants. Mais de toute façon ils prenaient les messages et ensuite le cas échéant, ils plongeaient dans le glossaire.
Mon sous-officier adjoint chiffre, qui était graphiste, et moi utilisions des expressions code Q lorsque nous ne voulions pas être compris des autres officiers et sous-officiers du P.C du régiment. Combien de fois lui ai-je dit : "QRN 5 DEUX" ce qui voulait dire que le commandant en second du régiment me faisait fortement braire.
Et je dois dire que le glossaire complet du code Q comprend une foule de trigrammes dont ne se servent pas les radio-amateurs. Et nous mêmes militaires de l'Armée de terre n'utilisions que rarement les trigrammes de la marine ou de l’aviation avec lesquelles nous trafiquions en phonie. Du Régiment sis à Morhange ou en manœuvres en France, nous avions des QSO réguliers avec nos éléments déployés en Afrique. Compte tenu de la distance nous faisions les vacations en SSB (= BLU) et donc en CW. Sinon nous avions les exercices de réseau entre les divisions du corps d'armée et ensuite au niveau de l'armée de terre et un exercice par an en interarmées.
C'est ainsi qu'une fois où nous étions en manœuvres à Mailly et où notre régiment était en contrôle opérationnel d'artillerie - échéance importante pour la notation du colonel - notre Marmon shelter transmission était en plein exercice interarmées avec des liaisons entre autres avec Djibouti. Le contrôleur du PC - c'était un officier supérieur de l'escadron d'artillerie du Corps d'armée - était sidéré de voir nos graphistes en pleine action sur deux réseau différents, le réseau Armée de Terre et le réseau Interarmées. Tandis que moi-même, officier des transmissions du Régiment et par là officier de reconnaissance du PC et donc chargé des reconnaissances des emplacements du PC en fonction des déplacements liés à la manœuvre, je conduisais deux exercices majeurs en même temps. Je lui ai répondu que c'est courant et qu'à la guerre je ferais la même chose. Mais il ne le savait pas parce que c'était un artilleur simple qui ne s'était jamais penché sur le travail réel de l'officier des transmissions régimentaires qui est plus qu'un simple officier d'artillerie. Le note du régiment en transmissions a crevé le plafond ce qui a bien servi la note globale du régiment. Et par là même ma propre notation annuelle.
Si j'ai pu me couler aussi vite dans mon boulot d'officier trans régimentaire alors que j'étais un artilleur classique et nucléaire de formation, je le dois à ma familiarité avec le monde des radio-amateurs et aux notions de transmissions qui étaient les miennes depuis mon enfance. Sans pratiquer moi-même la radio, j'ai souvent suivi les activités de mon père et ses batailles pour la propagation, les franchissements des barrages du QRM, du QRN etc. Lors du cyclone Inès de 1967 en Guadeloupe qui a mis à terre les antennes radio de la gendarmerie et des PTT et donc interrompu les liaisons directes entre la Guadeloupe et la Métropole les trois radio amateurs FG7XX (mon père) FG7XL et FG7XT qui avaient descendu leurs antennes avant le cyclone et les ont remontées après ont été mis à contribution pour assurer les relais avec la métropole le temps que les organismes publics montent les antennes de secours. En principe, la puissance d'émission autorisée pour les radio-amateurs était de 100 w. Mon père avait donc une station Hallicrafter de 100 w. Mais il détenait aussi un amplificateur linéaire de 1 kw et là personne ne s'est troublé de le voir s'en servir. Les postes Hallicrafter étaient des émetteurs-récepteurs ce qui était une nouveauté pour des OM et des YL qui avaient encore le plus souvent ds émetteurs et des récepteurs séparés. Cet intermède "service public" a duré douze heures et nous avons aidé mon père en prenant la vacation en écoute et j'ai même accusé réception d'un appel de la gendarmerie en disant d'attendre que j'aille chercher mon père en train de dormir. Ceci en utilisant la procédure réglementaire Radio-amateur.
Et j'ai adoré l'intermède de transmetteur dans ma carrière d'officier d'artillerie. Et lorsque j'ai changé de spécialité pour devenir officier de renseignement et de relations internationales, cette culture solide d'emploi des transmissions et du chiffre m'a été précieuse. Mais là encore, je n'aurais pas été aussi à l'aise sans l'assistance des mes coéquipiers sous-officiers. Et cette assistance était d'autant plus grande que lorsque je leur demandais de faire quelque chose de difficile, nous nous comprenions en parlant technique et j'ai souvent proposé des solutions qu'ils ont essayées et qui ont marché. L'estime réciproque et la confiance, c'est précieux. 73 QRO : QRT :
Je ne suis pas graphiste bien qu'ayant été officier du chiffre, ce qui n'a que peu à voir. Bien que familier du sémaphore et du morse -scoutisme et navigation de plaisance obligent - ma QTJ est plutôt QRP.
Mes graphistes sélectionnés sur le test INT étaient assez rapides. Et bien sûr connaissaient le code Q en ce qui concerne des trigrammes les plus courants. Mais de toute façon ils prenaient les messages et ensuite le cas échéant, ils plongeaient dans le glossaire.
Mon sous-officier adjoint chiffre, qui était graphiste, et moi utilisions des expressions code Q lorsque nous ne voulions pas être compris des autres officiers et sous-officiers du P.C du régiment. Combien de fois lui ai-je dit : "QRN 5 DEUX" ce qui voulait dire que le commandant en second du régiment me faisait fortement braire.
Et je dois dire que le glossaire complet du code Q comprend une foule de trigrammes dont ne se servent pas les radio-amateurs. Et nous mêmes militaires de l'Armée de terre n'utilisions que rarement les trigrammes de la marine ou de l’aviation avec lesquelles nous trafiquions en phonie. Du Régiment sis à Morhange ou en manœuvres en France, nous avions des QSO réguliers avec nos éléments déployés en Afrique. Compte tenu de la distance nous faisions les vacations en SSB (= BLU) et donc en CW. Sinon nous avions les exercices de réseau entre les divisions du corps d'armée et ensuite au niveau de l'armée de terre et un exercice par an en interarmées.
C'est ainsi qu'une fois où nous étions en manœuvres à Mailly et où notre régiment était en contrôle opérationnel d'artillerie - échéance importante pour la notation du colonel - notre Marmon shelter transmission était en plein exercice interarmées avec des liaisons entre autres avec Djibouti. Le contrôleur du PC - c'était un officier supérieur de l'escadron d'artillerie du Corps d'armée - était sidéré de voir nos graphistes en pleine action sur deux réseau différents, le réseau Armée de Terre et le réseau Interarmées. Tandis que moi-même, officier des transmissions du Régiment et par là officier de reconnaissance du PC et donc chargé des reconnaissances des emplacements du PC en fonction des déplacements liés à la manœuvre, je conduisais deux exercices majeurs en même temps. Je lui ai répondu que c'est courant et qu'à la guerre je ferais la même chose. Mais il ne le savait pas parce que c'était un artilleur simple qui ne s'était jamais penché sur le travail réel de l'officier des transmissions régimentaires qui est plus qu'un simple officier d'artillerie. Le note du régiment en transmissions a crevé le plafond ce qui a bien servi la note globale du régiment. Et par là même ma propre notation annuelle.
Si j'ai pu me couler aussi vite dans mon boulot d'officier trans régimentaire alors que j'étais un artilleur classique et nucléaire de formation, je le dois à ma familiarité avec le monde des radio-amateurs et aux notions de transmissions qui étaient les miennes depuis mon enfance. Sans pratiquer moi-même la radio, j'ai souvent suivi les activités de mon père et ses batailles pour la propagation, les franchissements des barrages du QRM, du QRN etc. Lors du cyclone Inès de 1967 en Guadeloupe qui a mis à terre les antennes radio de la gendarmerie et des PTT et donc interrompu les liaisons directes entre la Guadeloupe et la Métropole les trois radio amateurs FG7XX (mon père) FG7XL et FG7XT qui avaient descendu leurs antennes avant le cyclone et les ont remontées après ont été mis à contribution pour assurer les relais avec la métropole le temps que les organismes publics montent les antennes de secours. En principe, la puissance d'émission autorisée pour les radio-amateurs était de 100 w. Mon père avait donc une station Hallicrafter de 100 w. Mais il détenait aussi un amplificateur linéaire de 1 kw et là personne ne s'est troublé de le voir s'en servir. Les postes Hallicrafter étaient des émetteurs-récepteurs ce qui était une nouveauté pour des OM et des YL qui avaient encore le plus souvent ds émetteurs et des récepteurs séparés. Cet intermède "service public" a duré douze heures et nous avons aidé mon père en prenant la vacation en écoute et j'ai même accusé réception d'un appel de la gendarmerie en disant d'attendre que j'aille chercher mon père en train de dormir. Ceci en utilisant la procédure réglementaire Radio-amateur.
Et j'ai adoré l'intermède de transmetteur dans ma carrière d'officier d'artillerie. Et lorsque j'ai changé de spécialité pour devenir officier de renseignement et de relations internationales, cette culture solide d'emploi des transmissions et du chiffre m'a été précieuse. Mais là encore, je n'aurais pas été aussi à l'aise sans l'assistance des mes coéquipiers sous-officiers. Et cette assistance était d'autant plus grande que lorsque je leur demandais de faire quelque chose de difficile, nous nous comprenions en parlant technique et j'ai souvent proposé des solutions qu'ils ont essayées et qui ont marché. L'estime réciproque et la confiance, c'est précieux. 73 QRO : QRT :
Dernière édition par Cobravif le Sam 19 Nov 2016 - 5:13, édité 1 fois (Raison : Correction de coquilles.)
Fortyniner- Messages : 2898
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 75
Localisation : Aux confins de la Manche et du Calvados
Re: Un roman historique franco-confédéré.
Tu nous étonneras toujours cher Cobravif. 73 de F6DC (anciennement, je suis passé en QRT - certains disaient couper les filaments - il y a bien longtemps, manque de temps et lassitude fortement prononcée de mon épouse...)
DW.
Dan Wesson- Messages : 1944
Date d'inscription : 06/04/2012
Age : 74
Localisation : Derrière la Roche de Solutré
Re: Un roman historique franco-confédéré.
ZBK1 Cobra et merci d'avoir remué des souvenirs !
Duncan OXBURRY- Messages : 1346
Date d'inscription : 13/05/2011
Age : 82
Localisation : Ile de France -Val de Marne
Re: Un roman historique franco-confédéré.
radio-tireur sur amx 10p et radio très amateur dans le civil et prés de la mer j ai même les fréquences maritime
et pour la paix du menage j ai un decametrique dans mon salon sous le conttoir de mon bar
et pour la paix du menage j ai un decametrique dans mon salon sous le conttoir de mon bar
rangers- Messages : 698
Date d'inscription : 06/12/2015
Age : 52
Localisation : west - sud west
Re: Un roman historique franco-confédéré.
Merci Cobravif
slybzh- Messages : 663
Date d'inscription : 08/02/2015
Localisation : Bretagne
Re: Un roman historique franco-confédéré.
Duncan OXBURRY a écrit:slybzh a écrit: d'ou ma question
On pense que c'est pendant "La Marche vers la Mort" dans l'hiver 1876, sous le commandement du major Rawlings lors de la bataille de la Montagne aux Loups, que le capitaine Dalton adjoint de Rawling, fit envoyer un message au lieutenant Hassen, en ces termes :
"indiens aux fesses, envoyez qq hommes bloquer le passage".
Ce message restera célèbre comme message des 3 Q !
Les codes Q étaient nées.
Bon sang mais c'est bien sur
slybzh- Messages : 663
Date d'inscription : 08/02/2015
Localisation : Bretagne
Re: Un roman historique franco-confédéré.
À Dan Wesson :
Mon père a eu sa licence de radio-amateur en 1961. Pour ce faire il lui avait fallu passer l'examen de graphie. Donc il s'était soigneusement préparé avec des disques en cire 78 tours. En ce qui concerne les techniques radio, il était au point. On était encore à l'époque des lampes et mon père en utilisant les châssis de la salle des ventes et les lampes des marchands de pièces de radio avait réalisé sur ses plans un amplificateur de haute fidélité pour sonoriser les tourne-disques Ducretet-Thomson d'excellente qualité mais auquel il fallait une sono ampli. Mon père a fabriqué cet appareil qu'on n'appelait pas encore hifi il avait même fabriqué le meuble qui ne faisait pas ridicule dans notre salon meublé en mobilier ancien européen et extrême-oriental. Donc la partie technique ne lui posait aucun problème. Et il reçu son indicatif F8TV. En Guadeloupe il était FG7XX nous sommes retournés en Guadeloupe en 1964 lorsqu’un de mes frères est parti pour les prairies éternelles. Mais lorsque nous étions en QSY vacances en métropole il trafiquait avec son indicatif F8TV depuis notre maison de famille dans les Pyrénées au-dessus de Foix. Mais il n'a jamais équipé la voiture. Même notre voilier en Guadeloupe n'était pas équipé de la radio. En ce temps béni, l'équipement des caboteurs était beaucoup plus simple que de nos jours. En Guadeloupe, mon père nous a initiés mon jeune frère et moi - nous étions les deux derniers à la maison sur les sept encore vivants - aux bases de la radio et nous avons fabriqué nos premiers récepteurs à diodes au germanium avec lesquels nous écoutions Radio-Guadeloupe. Mon père étant moniteur national de voile -stage de moniteur à Socoa en 1959, il a surveillé la fabrication de nos deux dériveurs cat-boats inspirés d'un bateau qui s'appelait le Farfadet et qui est le prédécesseur de l'Optimist. Sauf qu'avec sa voile à houari, il avait une voile triangulaire qui portait de la même façon tribord amures et bâbord amures. Au bout d'un an de navigation sue ces deux dériveurs dans le petit cul-de-sac marin en partant de Petit-Bourg, nous avons décidé d'apprendre la voile sérieusement en école. Comme nous avions déménagé sur Basse-Terre, nous nous sommes inscrits à l'école de voile du CNBT le Club Nautique de Basse-Terre. Cette école se créait et avait pour bateaux école trois Mousses usés et une caravelle fatiguée. Nous avons donc passé deux mois à retaper les bateaux apprenant ainsi à travailler les coques en plastique, parce que nos deux micro dériveurs étaient en bois. Mais, nous ayant testés comme équipiers et barreurs sur la caravelle, le moniteur-chef nous a déclaré à la fin de la première séance de navigation que nous n’avions pas à apprendre à barrer et qu'il allait nous utiliser comme aide-moniteurs. Nous avons passé de bonnes années en Guadeloupe d'autant plus que nous y avions une famille vaste et multicolore et que mon père avait acheté un bateau de croisière sur lequel il a navigué avec nous au début. Mais il avait un poste très prenant en Guadeloupe où il créait l'AGFRMO, déclinaison locale de l'AFPA. Il a fait monter plusieurs centres FPA avec des sections de divers métiers dont un hôtel restaurant école, l'Hôtel de la Soufrière à Saint Claude, mais aussi des sections de pèche artisanale avec comme bateaux écoles un pointu méditerranéen importé neuf du Grau d'Agde et sa copie réalisée par un chantier naval de Guadeloupe.
Toutes ces activités faisaient qu'il aspirait au calme durant les fins de semaines et la radio-amateur le détendait et le passionnait. Donc il nous a laissé rapidement le bateau de croisière où nous partions avec ma mère comme autorité mais nous comme marins. Et mes connaissances en navigation étant plus pointues que celles de mon frère, c'est en général moi qui faisait les routes en fonction de la météo et des courants. Mais mon frère était un fin barreur et nous nous relayions sans souci.
Maintenant, mon "jeune" frère est l'heureux propriétaire d'un grand voilier avec lequel nous avons fait une traversée de six semaines de cabotage qui nous a conduits jusqu'à Malte. Cette année, il prépare une traversée jusqu'aux Açores. J'ai un autre frère marin de plaisance qui en plus vit sur une péniche. Mon jeune frère a 61 ans et demi et mon autre frère marin en a bientôt 70.
Maintenant, la navigation est facilitée par les aides comme le GPS et l'écho-sondeur, le radar et l'AIS. Nous avons vu ces progrès apparaître, en particulier avec la radio-goniométrie et le radar à sonalert sur les croiseurs à voile ou mixtes. Je me souviens d'avoir passé une heure à faire un point au sextant en méditerranée, pour le plaisir, alors que le propriétaire du Fisher 37 que je l'aidais à convoyer pour le ramener aux Marines de Cogolin avait fait son point en trois levers à la gonio contrôlés par un dernier lever. En dix minutes, c'était fait. Mais nous étions au milieu des années 1970 et le sextant restait indispensable en haute mer. Maintenant on préfère avoir le téléphone satellitaire, le GPS et pour la sécurité l'AIS qui double le radar. Mais l'AIS n'indique pas tout le monde. En effet les pêcheurs professionnels se déconnectent pour éviter d'indiquer leurs zones de pêche à leurs collègues. Certes, la radio est obligatoire en haute mer et c'est très bien. Et si le "permis bateau" n'est pas indispensable pour naviguer avec un voilier même gros, en revanche les tests techniques sont poussés et la somme de connaissances indispensables pour avoir le droit de naviguer au long cours dépassent largement le niveau requis d'un conducteur de hors-bord de plus de 6 chevaux.
Donc les navigateurs de plaisance hauturière sont des OM non complets parce qu'en général ils ne sont pas graphistes. Encore que : le morse à la lampe de pont peut s'avérer utile dans des situations graves. Malheureusement la connaissance du morse se perd même dans les équipes de CROSS. Je m'en suis servi lors d'un vrai coup de chien dans les Îles Éoliennes près de l'île de Vulcano pour communiquer avec un chalutier côtier qui n'avait manifestement plus d'émission radio. Mais là, entre le morse et le code Q, nous nous sommes compris alors que je ne parle pas l'italien. Encore un bon souvenir...
À Rangers :
AMX 10 P, bel engin. Lui aussi lié à de grands souvenirs dans le Nord de l'Arabie Séoudite et au sud de l'Iraq. En plus, il peut être amphibie si les joints sont en état. Donc si tu es près de la mer, tu peux aller à la pêche avec...
À Duncan :
Je ne savais pas qu'il y a autant de "radio" dans Poudre Noire City.
Mais c'est pour ces raisons que j'ai fait appel à ces connaissances pour les deux feuilletons que je diffuse sur le forum. Déjà avant la guerre de Sécession, les transmissions et le renseignement étaient à la base de l'action militaire. Depuis l'antiquité, c'est une constante. J'ai traduit une livre coécrit par Mordechai Guichon et Chaïm Herzog (un ancien président de l’État d’Israël) sur les Guerres Bibliques et déjà on touche du doigt l'importance des télécommunications en temps de guerre.
Et dans le roman feuilleton sur cette époque qui nous est chère dans un pays qui nous intéresse fort par ses armes à poudre noire, je mets l'accent sur les failles des communications au début de la guerre civile et les redressements opérés par les commandants en chef des deux côtés et je décris une machine à chiffrer assez simple.
Bon je vais QRT sinon Tex Tone va m'envoyer quelques molosses pour me faire dégager le terrain.
Mon père a eu sa licence de radio-amateur en 1961. Pour ce faire il lui avait fallu passer l'examen de graphie. Donc il s'était soigneusement préparé avec des disques en cire 78 tours. En ce qui concerne les techniques radio, il était au point. On était encore à l'époque des lampes et mon père en utilisant les châssis de la salle des ventes et les lampes des marchands de pièces de radio avait réalisé sur ses plans un amplificateur de haute fidélité pour sonoriser les tourne-disques Ducretet-Thomson d'excellente qualité mais auquel il fallait une sono ampli. Mon père a fabriqué cet appareil qu'on n'appelait pas encore hifi il avait même fabriqué le meuble qui ne faisait pas ridicule dans notre salon meublé en mobilier ancien européen et extrême-oriental. Donc la partie technique ne lui posait aucun problème. Et il reçu son indicatif F8TV. En Guadeloupe il était FG7XX nous sommes retournés en Guadeloupe en 1964 lorsqu’un de mes frères est parti pour les prairies éternelles. Mais lorsque nous étions en QSY vacances en métropole il trafiquait avec son indicatif F8TV depuis notre maison de famille dans les Pyrénées au-dessus de Foix. Mais il n'a jamais équipé la voiture. Même notre voilier en Guadeloupe n'était pas équipé de la radio. En ce temps béni, l'équipement des caboteurs était beaucoup plus simple que de nos jours. En Guadeloupe, mon père nous a initiés mon jeune frère et moi - nous étions les deux derniers à la maison sur les sept encore vivants - aux bases de la radio et nous avons fabriqué nos premiers récepteurs à diodes au germanium avec lesquels nous écoutions Radio-Guadeloupe. Mon père étant moniteur national de voile -stage de moniteur à Socoa en 1959, il a surveillé la fabrication de nos deux dériveurs cat-boats inspirés d'un bateau qui s'appelait le Farfadet et qui est le prédécesseur de l'Optimist. Sauf qu'avec sa voile à houari, il avait une voile triangulaire qui portait de la même façon tribord amures et bâbord amures. Au bout d'un an de navigation sue ces deux dériveurs dans le petit cul-de-sac marin en partant de Petit-Bourg, nous avons décidé d'apprendre la voile sérieusement en école. Comme nous avions déménagé sur Basse-Terre, nous nous sommes inscrits à l'école de voile du CNBT le Club Nautique de Basse-Terre. Cette école se créait et avait pour bateaux école trois Mousses usés et une caravelle fatiguée. Nous avons donc passé deux mois à retaper les bateaux apprenant ainsi à travailler les coques en plastique, parce que nos deux micro dériveurs étaient en bois. Mais, nous ayant testés comme équipiers et barreurs sur la caravelle, le moniteur-chef nous a déclaré à la fin de la première séance de navigation que nous n’avions pas à apprendre à barrer et qu'il allait nous utiliser comme aide-moniteurs. Nous avons passé de bonnes années en Guadeloupe d'autant plus que nous y avions une famille vaste et multicolore et que mon père avait acheté un bateau de croisière sur lequel il a navigué avec nous au début. Mais il avait un poste très prenant en Guadeloupe où il créait l'AGFRMO, déclinaison locale de l'AFPA. Il a fait monter plusieurs centres FPA avec des sections de divers métiers dont un hôtel restaurant école, l'Hôtel de la Soufrière à Saint Claude, mais aussi des sections de pèche artisanale avec comme bateaux écoles un pointu méditerranéen importé neuf du Grau d'Agde et sa copie réalisée par un chantier naval de Guadeloupe.
Toutes ces activités faisaient qu'il aspirait au calme durant les fins de semaines et la radio-amateur le détendait et le passionnait. Donc il nous a laissé rapidement le bateau de croisière où nous partions avec ma mère comme autorité mais nous comme marins. Et mes connaissances en navigation étant plus pointues que celles de mon frère, c'est en général moi qui faisait les routes en fonction de la météo et des courants. Mais mon frère était un fin barreur et nous nous relayions sans souci.
Maintenant, mon "jeune" frère est l'heureux propriétaire d'un grand voilier avec lequel nous avons fait une traversée de six semaines de cabotage qui nous a conduits jusqu'à Malte. Cette année, il prépare une traversée jusqu'aux Açores. J'ai un autre frère marin de plaisance qui en plus vit sur une péniche. Mon jeune frère a 61 ans et demi et mon autre frère marin en a bientôt 70.
Maintenant, la navigation est facilitée par les aides comme le GPS et l'écho-sondeur, le radar et l'AIS. Nous avons vu ces progrès apparaître, en particulier avec la radio-goniométrie et le radar à sonalert sur les croiseurs à voile ou mixtes. Je me souviens d'avoir passé une heure à faire un point au sextant en méditerranée, pour le plaisir, alors que le propriétaire du Fisher 37 que je l'aidais à convoyer pour le ramener aux Marines de Cogolin avait fait son point en trois levers à la gonio contrôlés par un dernier lever. En dix minutes, c'était fait. Mais nous étions au milieu des années 1970 et le sextant restait indispensable en haute mer. Maintenant on préfère avoir le téléphone satellitaire, le GPS et pour la sécurité l'AIS qui double le radar. Mais l'AIS n'indique pas tout le monde. En effet les pêcheurs professionnels se déconnectent pour éviter d'indiquer leurs zones de pêche à leurs collègues. Certes, la radio est obligatoire en haute mer et c'est très bien. Et si le "permis bateau" n'est pas indispensable pour naviguer avec un voilier même gros, en revanche les tests techniques sont poussés et la somme de connaissances indispensables pour avoir le droit de naviguer au long cours dépassent largement le niveau requis d'un conducteur de hors-bord de plus de 6 chevaux.
Donc les navigateurs de plaisance hauturière sont des OM non complets parce qu'en général ils ne sont pas graphistes. Encore que : le morse à la lampe de pont peut s'avérer utile dans des situations graves. Malheureusement la connaissance du morse se perd même dans les équipes de CROSS. Je m'en suis servi lors d'un vrai coup de chien dans les Îles Éoliennes près de l'île de Vulcano pour communiquer avec un chalutier côtier qui n'avait manifestement plus d'émission radio. Mais là, entre le morse et le code Q, nous nous sommes compris alors que je ne parle pas l'italien. Encore un bon souvenir...
À Rangers :
AMX 10 P, bel engin. Lui aussi lié à de grands souvenirs dans le Nord de l'Arabie Séoudite et au sud de l'Iraq. En plus, il peut être amphibie si les joints sont en état. Donc si tu es près de la mer, tu peux aller à la pêche avec...
À Duncan :
Je ne savais pas qu'il y a autant de "radio" dans Poudre Noire City.
Mais c'est pour ces raisons que j'ai fait appel à ces connaissances pour les deux feuilletons que je diffuse sur le forum. Déjà avant la guerre de Sécession, les transmissions et le renseignement étaient à la base de l'action militaire. Depuis l'antiquité, c'est une constante. J'ai traduit une livre coécrit par Mordechai Guichon et Chaïm Herzog (un ancien président de l’État d’Israël) sur les Guerres Bibliques et déjà on touche du doigt l'importance des télécommunications en temps de guerre.
Et dans le roman feuilleton sur cette époque qui nous est chère dans un pays qui nous intéresse fort par ses armes à poudre noire, je mets l'accent sur les failles des communications au début de la guerre civile et les redressements opérés par les commandants en chef des deux côtés et je décris une machine à chiffrer assez simple.
Bon je vais QRT sinon Tex Tone va m'envoyer quelques molosses pour me faire dégager le terrain.
Dernière édition par Cobravif le Sam 19 Nov 2016 - 5:01, édité 1 fois (Raison : Correction de coquilles.)
Re: Un roman historique franco-confédéré.
Tu es très technique Cobravif, bravo, je ne suis jamais allé si loin et n'ai jamais construit d'émetteur-récepteur. J'ai utilisé un Somerkamp et étais sur le 26Mz en BLU (inf) œuf corse, bien qu'en FM, l'on put faire parfois de bons QSO. J'avais 12m50 de tube sur le toit de la maison, ce qui déplaisait fort à Madame...
Mais il vaut mieux QRT car comme tu l'indiques, Tex va nous faire manger par ses pensionnaires...
Tex, si tu nous lis...[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
DW.
Mais il vaut mieux QRT car comme tu l'indiques, Tex va nous faire manger par ses pensionnaires...
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Dan Wesson- Messages : 1944
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Age : 74
Localisation : Derrière la Roche de Solutré
Re: Un roman historique franco-confédéré.
On peut aussi s'amuser avec le code, par exemple, quelques questions à poser à une jeune femme partenaire et ses réponses :
(je vous laisse chercher !)
QFG
QFH
QFO
QFW
QGE
QGK
QGL
QGV
QHH
QHZ
QJA1 ou QJA2
QRD
QRF
QRK
QRN
QRO
QRQ
QRU
QRX
QRV
QRY
QSD
QTK
QUM
(je vous laisse chercher !)
QFG
QFH
QFO
QFW
QGE
QGK
QGL
QGV
QHH
QHZ
QJA1 ou QJA2
QRD
QRF
QRK
QRN
QRO
QRQ
QRU
QRX
QRV
QRY
QSD
QTK
QUM
Duncan OXBURRY- Messages : 1346
Date d'inscription : 13/05/2011
Age : 82
Localisation : Ile de France -Val de Marne
Re: Un roman historique franco-confédéré.
C'est vrai que les trigrammes usuels dans les QSO aéronautiques permettent de discussions amusantes. En tout cas si à ton QRK elle répond QRN (surtout si c'est QRN 5), il y a intérêt à lui demander QSQ. En espérant qu'il n'est pas trop tard. Hôtel India 3 fois !
Dernière édition par Cobravif le Ven 11 Mar 2016 - 17:40, édité 1 fois (Raison : Correction de coquilles.)
Le chapitre 17 est en ligne, le dernier de cette seconde partie de Nouveaux Mondes.
La guerre civile est officiellement finie. Certes des revanchards créent des mouvements de révolte ou pire des organisations visant à terroriser les "colored people". La plantation subit une attaque qui échoue partiellement. Mais malgré ces soubresauts la vie redémarre doucement. Pierre-Hubert recrute un nouveau collaborateur pour la plantation et on sent que les affaires vont reprendre. Ce chapitre est le dernier de la deuxième partie de "Nouveaux Mondes", celle qui a trait à la fin de la guerre civile. Pour le lire suivez ce lien :
Lames de fond.
À venir un troisième tome "En Marche Vers le Pacifique" plus axé sur les aventures nationales vers l'Ouest dans cette "Nation" qui fait glisser la "Frontier" vers le Pacifique.
Le Ministère des Affaires Étrangères et celui de la Marine et des Colonies ont décidé de prolonger la mission de Pierre-Hubert en Amérique. C'est ici que commence la partie la plus touffue de la vie de Pierre-Hubert qui se demande si par hasard il ne va pas émigrer définitivement en Caroline du Sud.
Comme le dit le Chef du village des Séminoles sédentarisés, la guerre est finie mais les armes ne se sont pas tues pour autant.
Le Ministère des Affaires Étrangères et celui de la Marine et des Colonies ont décidé de prolonger la mission de Pierre-Hubert en Amérique. C'est ici que commence la partie la plus touffue de la vie de Pierre-Hubert qui se demande si par hasard il ne va pas émigrer définitivement en Caroline du Sud.
Comme le dit le Chef du village des Séminoles sédentarisés, la guerre est finie mais les armes ne se sont pas tues pour autant.
Le premier chapitre du nouveau volet de Nouveaux Mondes est en ligne.
Avant de se lancer dans de nouvelles activités en Amérique, Hélène Pierre-Hubert de Berdeilhe décident de se rendre en France pour prendre quelques vacances et surtout parce que notre géomètre va se voir confier des nouvelles missions dans l'intérêt, sinon de la France, au moins de celui du gouvernement impérial.
Le Ministère des Affaires Étrangères et celui de la Marine et des Colonies ont bien décidé de prolonger la mission de Pierre-Hubert en Amérique. Dès le début de la traversée, Pierre-Hubert est contacté par un représentant discret du ministère qui propose un marché que notre agent "d'influence" décide de d'accepter. Mais cette forme de chantage provoque chez lui une réaction intime de rejet et il entrevoit la perspective d'émigrer définitivement en Caroline du Sud.
Pour lire ce nouveau chapitre introduit le volet "Vers l'Avenir" du roman feuilleton "Nouveau Mondes" reportez-vous au en ci-dessous.Le Ministère des Affaires Étrangères et celui de la Marine et des Colonies ont bien décidé de prolonger la mission de Pierre-Hubert en Amérique. Dès le début de la traversée, Pierre-Hubert est contacté par un représentant discret du ministère qui propose un marché que notre agent "d'influence" décide de d'accepter. Mais cette forme de chantage provoque chez lui une réaction intime de rejet et il entrevoit la perspective d'émigrer définitivement en Caroline du Sud.
Vases Nauséabondes.
À suivre le prochain chapitre : "En Marche vers le Pacifique".
Re: Un roman historique franco-confédéré.
Hi Cobra ! j'ai Un soucis impossible d'ouvrir tes chapitres ! Comment faire ?
Marshal Carter- Messages : 1071
Date d'inscription : 24/02/2016
Age : 76
Localisation : BZH Phare Ouest
Re: Un roman historique franco-confédéré.
Forty ..Question bête ! Tu clic bien sur les titres en bleu ? Moi ça marche pas ???
Marshal Carter- Messages : 1071
Date d'inscription : 24/02/2016
Age : 76
Localisation : BZH Phare Ouest
Re : le premier chapitre du nouveau volet de nouveaux mondes est en ligne
Marshall Carter : oui, sur "vases nauséabondes", mais PAS sur le prochain chapitre "en marche vers le Pacifique
puisqu'il n'y est pas encore...
puisqu'il n'y est pas encore...
Fortyniner- Messages : 2898
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 75
Localisation : Aux confins de la Manche et du Calvados
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