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LeFaucheux 1854 Civil War
tranter Ven 26 Avr 2019 - 11:17
Poursuivant ma quête sur les armes de la Civil War
La guerre de sécession, aux Etats Unis, entre les Nordistes et les Sudistes à fait les affaires de beaucoup d’armuriers européens, dont d’Eugène Lefaucheux.
Eugène Lefaucheux fournira les deux camps ; on parle de plus de 12.000 revolvers pour l’armée de l’union et de 2000 à 5000 revolvers pour les confédérés.
Les sources divergentes, il est donc difficile d’en estimer le nombre exact.
Néanmoins, les chiffres et noms qui reviennent le plus fréquemment sont ceux de l’armée de l’union qui en aurait acheté 11.833 en direct chez Eugène Lefaucheux, Georges Schuyler aurait fourni 10.000 revolvers, 1500 par Alexandre Godillot et 333 par d’autres mandataires, comme Howland & Aspinwall de NY qui en aurait fourni 92, Georges Raphael (Liège et Paris, le Raphaël du revolver du même nom), 138 revolvers Lefaucheux et Tiffany & Co en aurait fourni 6.
Henry Stanford (Ambassadeur US en Belgique) en aurait fourni 25 au général John C Fremont de passage à Bruxelles, dans un lot hétéroclite de revolvers, mousquets, carabines et canons que l'ambassadeur avait obtenu via un armurier liégeois non identifié et JB king de NY en aurait fourni 72.
En-dehors de l'ambassadeur de Belgique, les fournisseurs américains cités ci-dessus ont acheté ces armes par le truchement du Colonel Schuyler (pas parent de Georges Schuyler), à ce moment un des agents de l'Union en poste à Paris.
Selon une connaissance américaine très pointue sur le sujet, le premier revolver US serait le « LF20203 » fabriqué en Juin 1861 et le dernier serait le « LF42522 » de Janvier 1862.
La plage est beaucoup plus large que généralement affirmé dans la littérature (LF 25067 – LF 36900) et il faut prendre en compte que plusieurs commandes Italiennes étaient en cours de fabrication à la même période, sans oublier la demande civile.
Tous ces revolvers provenaient des ateliers d'Eugène Lefaucheux au 104, rue Layette à Paris et sont compris entre les deux numéros de série cités plus haut, Lefaucheux s'étant contenté d'approvisionner ses clients américains à partir d'un stock existant.
Les revolvers pour l’Union sont tous du même type « Classique » comme LF 34059 cité ci-dessous.
- Canon rond
- Pontet avec repose doigt
- Talon de la crosse en ovale « diamant » avec anneau.
- Sur l’embase droit le LF avec au-dessus le logo « pistolet brisé » suivie de son numéro.
La mention en ovale INVon E.LEFAUCHEUX BREVETE SGDG A PARIS (Sans Garantie Du Gouvernement) sur l’embase gauche.
Cette mention peut - mais pas toujours - se retrouver également en une ligne sur le dessus du canon.
Ma dernière trouvaille
4/035e7d10.jpg" alt="" />
Ces armes ont participé à la Civil War
La guerre de sécession, aux Etats Unis, entre les Nordistes et les Sudistes à fait les affaires de beaucoup d’armuriers européens, dont d’Eugène Lefaucheux.
Eugène Lefaucheux fournira les deux camps ; on parle de plus de 12.000 revolvers pour l’armée de l’union et de 2000 à 5000 revolvers pour les confédérés.
Les sources divergentes, il est donc difficile d’en estimer le nombre exact.
Néanmoins, les chiffres et noms qui reviennent le plus fréquemment sont ceux de l’armée de l’union qui en aurait acheté 11.833 en direct chez Eugène Lefaucheux, Georges Schuyler aurait fourni 10.000 revolvers, 1500 par Alexandre Godillot et 333 par d’autres mandataires, comme Howland & Aspinwall de NY qui en aurait fourni 92, Georges Raphael (Liège et Paris, le Raphaël du revolver du même nom), 138 revolvers Lefaucheux et Tiffany & Co en aurait fourni 6.
Henry Stanford (Ambassadeur US en Belgique) en aurait fourni 25 au général John C Fremont de passage à Bruxelles, dans un lot hétéroclite de revolvers, mousquets, carabines et canons que l'ambassadeur avait obtenu via un armurier liégeois non identifié et JB king de NY en aurait fourni 72.
En-dehors de l'ambassadeur de Belgique, les fournisseurs américains cités ci-dessus ont acheté ces armes par le truchement du Colonel Schuyler (pas parent de Georges Schuyler), à ce moment un des agents de l'Union en poste à Paris.
Selon une connaissance américaine très pointue sur le sujet, le premier revolver US serait le « LF20203 » fabriqué en Juin 1861 et le dernier serait le « LF42522 » de Janvier 1862.
La plage est beaucoup plus large que généralement affirmé dans la littérature (LF 25067 – LF 36900) et il faut prendre en compte que plusieurs commandes Italiennes étaient en cours de fabrication à la même période, sans oublier la demande civile.
Tous ces revolvers provenaient des ateliers d'Eugène Lefaucheux au 104, rue Layette à Paris et sont compris entre les deux numéros de série cités plus haut, Lefaucheux s'étant contenté d'approvisionner ses clients américains à partir d'un stock existant.
Les revolvers pour l’Union sont tous du même type « Classique » comme LF 34059 cité ci-dessous.
- Canon rond
- Pontet avec repose doigt
- Talon de la crosse en ovale « diamant » avec anneau.
- Sur l’embase droit le LF avec au-dessus le logo « pistolet brisé » suivie de son numéro.
La mention en ovale INVon E.LEFAUCHEUX BREVETE SGDG A PARIS (Sans Garantie Du Gouvernement) sur l’embase gauche.
Cette mention peut - mais pas toujours - se retrouver également en une ligne sur le dessus du canon.
Ma dernière trouvaille
4/035e7d10.jpg" alt="" />
Ces armes ont participé à la Civil War
tranter- Messages : 299
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Re : LEFAUCHEUX 1854 CIVIL WAR
Fortyniner Ven 26 Avr 2019 - 16:42
Tranter : Merci pour cet exposé complet, très clair et bien intéressant ! 
Fortyniner- Messages : 2884
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Localisation : Aux confins de la Manche et du Calvados
Re : LEFAUCHEUX 1854 CIVIL WAR
Fortyniner Ven 26 Avr 2019 - 16:43
Tranter : Merci pour cet exposé complet, très clair et bien intéressant qui va captiver Cobravif !
Fortyniner- Messages : 2884
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Re: LeFaucheux 1854 Civil War
Invité Ven 26 Avr 2019 - 17:03
quel belle arme! merci de me (nous) faire rêver!
Invité- Invité
Re: LeFaucheux 1854 Civil War
Cobravif Sam 27 Avr 2019 - 5:04
Fortyniner qui connait bien mon intérêt pour les Lefaucheux et la Guerre de Sécession ne s'est pas trompé, Tranter. je trouve que ton exposé est très intéressant et va m'éviter des recherches. Dans mon roman feuilleton "Nouveaux Mondes" mis en ligne sur ce site, je mets en scène des Lefaucheux aux Antilles et en Amérique du nord.
Personnellement je possède un Lefaucheux construit sous licence par Auguste Francotte, armurier Belge qui produisait des armes de qualité et la maison Francotte a même fourni des conversions à percussion centrale qui n'ont pas eu beaucoup de succès en raison de la faiblesse de la munition du 12 mm Le faucheux par rapport aux autres armes du marché lorsque la première conversion apparut.
Pour ces conversions et les ventes de Lefaucheux par la maison Francotte, lire ce post : Article sur Auguste Francotte
On y lit entre autres :
"Francotte apporta aussi des modifications au système Lefaucheux, ce qui lui permit de mettre des milliers de revolvers "Lefaucheux-Francotte" sur le marché. D’abord avec des cartouches à broche, ensuite avec des cartouches à percussion centrale."
Avec la réserve que j'ai émise plus haut.
Mon Lefaucheux est doté de l'une de ces conversions Francotte qui permet de continuer à utiliser des cartouches à broche ou de tirer des munitions à percussion centrale particulières mais que l'on peut réaliser avec des cartouches de 45 ACP modifiées - de façon définitive et qui ne permettent plus le tir dans une arme de catégorie B - ou avec des étuis périmés de 45 Long Colt.
Personnellement je possède un Lefaucheux construit sous licence par Auguste Francotte, armurier Belge qui produisait des armes de qualité et la maison Francotte a même fourni des conversions à percussion centrale qui n'ont pas eu beaucoup de succès en raison de la faiblesse de la munition du 12 mm Le faucheux par rapport aux autres armes du marché lorsque la première conversion apparut.
Pour ces conversions et les ventes de Lefaucheux par la maison Francotte, lire ce post : Article sur Auguste Francotte
On y lit entre autres :
"Francotte apporta aussi des modifications au système Lefaucheux, ce qui lui permit de mettre des milliers de revolvers "Lefaucheux-Francotte" sur le marché. D’abord avec des cartouches à broche, ensuite avec des cartouches à percussion centrale."
Avec la réserve que j'ai émise plus haut.
Mon Lefaucheux est doté de l'une de ces conversions Francotte qui permet de continuer à utiliser des cartouches à broche ou de tirer des munitions à percussion centrale particulières mais que l'on peut réaliser avec des cartouches de 45 ACP modifiées - de façon définitive et qui ne permettent plus le tir dans une arme de catégorie B - ou avec des étuis périmés de 45 Long Colt.
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Les hommes se répartissent naturellement en trois classes : les orgueilleux, les prétentieux et les autres.
Ne faisant pas partie de leur classe, je n'ai jamais rencontré les autres.
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Re: LeFaucheux 1854 Civil War
Marshal Carter Sam 27 Avr 2019 - 7:17
merci Tranter pour ces détails ! Encore une belle trouvaille ...il est superbe !
Te connaissant je sais qu'il est entre bonnes mains ...donc inutile de te dire ...prends en soin ! Je sais que ce sera le cas !
Te connaissant je sais qu'il est entre bonnes mains ...donc inutile de te dire ...prends en soin ! Je sais que ce sera le cas !
Marshal Carter- Messages : 1071
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Re: LeFaucheux 1854 Civil War
tranter Sam 27 Avr 2019 - 8:42
@ Marshall
Ne t’inquiète pas....je le couve.....
Pour compléter
les Français dans le conflit Nord Sud
LeMat et LeFaucheux
Ne t’inquiète pas....je le couve.....
Pour compléter
les Français dans le conflit Nord Sud
LeMat et LeFaucheux
tranter- Messages : 299
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Re: LeFaucheux 1854 Civil War
Marshal Carter Sam 27 Avr 2019 - 11:21
Et ben voilà ...encore plein de bave sur le clavier ! Pfff ! Que c'est ...que c'est beau ! Les révolver pas la bave !
Marshal Carter- Messages : 1071
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Localisation : BZH Phare Ouest
Re: LeFaucheux 1854 Civil War
tranter Mer 1 Mai 2019 - 10:56
Cobravif a écrit:Fortyniner qui connait bien mon intérêt pour les Lefaucheux et la Guerre de Sécession ne s'est pas trompé, Tranter. je trouve que ton exposé est très intéressant et va m'éviter des recherches. Dans mon roman feuilleton "Nouveaux Mondes" mis en ligne sur ce site, je mets en scène des Lefaucheux aux Antilles et en Amérique du nord.
Personnellement je possède un Lefaucheux construit sous licence par Auguste Francotte, armurier Belge qui produisait des armes de qualité et la maison Francotte a même fourni des conversions à percussion centrale qui n'ont pas eu beaucoup de succès en raison de la faiblesse de la munition du 12 mm Le faucheux par rapport aux autres armes du marché lorsque la première conversion apparut.
Pour ces conversions et les ventes de Lefaucheux par la maison Francotte, lire ce post : Article sur Auguste Francotte
On y lit entre autres :
"Francotte apporta aussi des modifications au système Lefaucheux, ce qui lui permit de mettre des milliers de revolvers "Lefaucheux-Francotte" sur le marché. D’abord avec des cartouches à broche, ensuite avec des cartouches à percussion centrale."
Avec la réserve que j'ai émise plus haut.
Mon Lefaucheux est doté de l'une de ces conversions Francotte qui permet de continuer à utiliser des cartouches à broche ou de tirer des munitions à percussion centrale particulières mais que l'on peut réaliser avec des cartouches de 45 ACP modifiées - de façon définitive et qui ne permettent plus le tir dans une arme de catégorie B - ou avec des étuis périmés de 45 Long Colt.
Hello Cobravif
Ce serait sympa de mettre des photos pour illustrer ta réponse
Dans cette attente
Cordialement
tranter- Messages : 299
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Une conversion Francotte pour le Lefaucheux 1854
Cobravif Jeu 2 Mai 2019 - 17:56
Comme indiqué plus haut, Francotte a mis sur le marché des Lefaucheux avec conversions. Il s'agit ici d'une de ces conversions qui devait permettre, moyennant une intervention simple à la portée de l'utilisateur de tirer des cartouches à percussion centrale particulières. Il s’agissait en fait de cartouches où la broche était remplacée par un picot fixe. Voyons un peu tout ça de plus près.
1 : Le percuteur et son ressort de retour. 2 : Le ressort souple de maintien du percuteur dans son canal.
Gros plan sur le percuteur et son ressort dont l'extrémité du côté opposé à la pointe serre la tige sous la tête de vis, ce qui évite de perdre le ressort au démontage. À droite la lame ressort souple et ses pans coupés pour faciliter l'enfoncement dans les rainures des bords du sillon de passage du chien.
Le canal du percuteur et près de la sortie le décrochage sur lequel s'appuie le ressort de retour du percuteur.
Le percuteur et son ressort dans le canal de percuteur en attendant la mise en place de la lame ressort de recouvrement.
La lame ressort de recouvrement est en place dans les fines rainures des parois du passage du chien.
Le chien étant à l'armé, on devine le percuteur repoussé en arrière par son ressort de retour.
Le chien, à l'abattu, le percuteur fait largement saillie du bouclier de tir. Après étude dudit percuteur, j'ai compris deux choses. La première c'est que lorsque le revolver est chargé avec des cartouches à broche, si on a oublié d'enlever le percuteur, la percussion n'a pas lieu parce que le mouvement du chien est arrêté avant que la face de frappe du chien puisse enfoncer la broche. C'est une sécurité.
Secundo, ce chien a une pointe très arrondie, ce qui empêche la perforation du culot d'une cartouche à broche et donc la percussion de ladite broche. En effet si cette percussion avait lieu avec un culot percé par le percuteur, la fuite des gaz par l'orifice aurait des conséquences pour le moins désagréables. Enfin cette tête épaisse du chien évite l'enclouage du percuteur dans l'amorce d'une cartouche à percussion centrale.
Examinons maintenant les cartouches.
Secundo, ce chien a une pointe très arrondie, ce qui empêche la perforation du culot d'une cartouche à broche et donc la percussion de ladite broche. En effet si cette percussion avait lieu avec un culot percé par le percuteur, la fuite des gaz par l'orifice aurait des conséquences pour le moins désagréables. Enfin cette tête épaisse du chien évite l'enclouage du percuteur dans l'amorce d'une cartouche à percussion centrale.
Examinons maintenant les cartouches.
À gauche de l'image, une cartouche à broche conçue pour le tir dans un Lefaucheux de 11 ou 12 mm de calibre. On voit nettement que la saillie de la broche est plus importante que celle des picots fixes des cartouches à percussion centrale. En fait les picots ne font pas saillie de la surface du barillet une fois que les cartouches sont chargées dans leur alvéoles.
Remarquons maintenant les longueurs de cartouches. Celle de gauche est plus courte que celles à percussion centrale. Ces cartouches à percussion centrale sont faites avec des étuis modernes de cartouches de 45 ACP. J'y ai brasé les picots en ayant soin de laisser suffisamment de gorge pour pouvoir charger les cartouches à la presse avec un jeu d’outils destiné au rechargement des cartouches de 45 ACP. Toutefois, ainsi transformées ces cartouches ne peuvent plus entrer dans la chambre de tir d'une arme de ce calibre. Et une cartouche de 45 ACP, si elle peut entrer dans la chambre du Lefaucheux, n'a pas de rétreint de feuillure pour l'arrêter et elle traverse le barillet. La percussion ne peut avoir lieu et c'est heureux car sinon le barillet éclaterait. De toute façon cette modification Francotte date de 1874 et ne peut intervenir que sur des armes à poudre noire. Elle ne change pas la catégorie de l'arme sous réserve qu'elle ait été faite avant 1900 par la maison Francotte ou un armurier ayant licence pour la réaliser. Toutefois elle ne semble pas avoir donné lieu à un marquage particulier.
Enfin, dernier point sur ces cartouches : Celle à broche, celle au centre des deux cartouches posées sur leur culot et celle qui est couchée sont chargés avec des balles ogivales. La troisième en partant de la gauche est chargée avec une balle sphérique.
Remarquons maintenant les longueurs de cartouches. Celle de gauche est plus courte que celles à percussion centrale. Ces cartouches à percussion centrale sont faites avec des étuis modernes de cartouches de 45 ACP. J'y ai brasé les picots en ayant soin de laisser suffisamment de gorge pour pouvoir charger les cartouches à la presse avec un jeu d’outils destiné au rechargement des cartouches de 45 ACP. Toutefois, ainsi transformées ces cartouches ne peuvent plus entrer dans la chambre de tir d'une arme de ce calibre. Et une cartouche de 45 ACP, si elle peut entrer dans la chambre du Lefaucheux, n'a pas de rétreint de feuillure pour l'arrêter et elle traverse le barillet. La percussion ne peut avoir lieu et c'est heureux car sinon le barillet éclaterait. De toute façon cette modification Francotte date de 1874 et ne peut intervenir que sur des armes à poudre noire. Elle ne change pas la catégorie de l'arme sous réserve qu'elle ait été faite avant 1900 par la maison Francotte ou un armurier ayant licence pour la réaliser. Toutefois elle ne semble pas avoir donné lieu à un marquage particulier.
Enfin, dernier point sur ces cartouches : Celle à broche, celle au centre des deux cartouches posées sur leur culot et celle qui est couchée sont chargés avec des balles ogivales. La troisième en partant de la gauche est chargée avec une balle sphérique.
Cette image montre la saillie de la broche par comparaison avec l'arasement des picots fixes des cartouches à percussion centrale.
Et ici on voit bien que la cartouche à broche est moins longues que celles à percussion centrale. Notez celle à balle sphérique dont je n'ai pas enlevé le jet de coulage afin de mieux la repérer.
Conclusion.
Le passage de l'arme à percussion centrale à l'arme à broche est très facile. Pour revenir à la percussion centrale, il faut faire bien attention à introduire les bords de la lame ressort de recouvrement dans les fines rainures sinon on risque de l'endommager. On peut avec des cartouches de 45 ACP et un peu de méthode obtenir des cartouches de conversion Francotte qui durent. En effet les cartouches modernes sont plus résistantes au rechargement que celles d'autrefois. Mais le barillet reste éprouvé pour une charge finalement assez faible. La mise à poste des balles sur les étuis à percussion centrale est plus aisée que sur les cartouches à broche H&C parce que si on fait correctement la brasure, on ne bouche qu'une petite partie de la gorge et on peut utiliser des outils de rechargement pour étui à gorge.
La précision au tir reste celle du Lefaucheux, pas plus pas moins. Il faut remarquer que j'ai fait de meilleurs groupements avec des balles sphériques qu'avec de balles ogivales.
Le passage de l'arme à percussion centrale à l'arme à broche est très facile. Pour revenir à la percussion centrale, il faut faire bien attention à introduire les bords de la lame ressort de recouvrement dans les fines rainures sinon on risque de l'endommager. On peut avec des cartouches de 45 ACP et un peu de méthode obtenir des cartouches de conversion Francotte qui durent. En effet les cartouches modernes sont plus résistantes au rechargement que celles d'autrefois. Mais le barillet reste éprouvé pour une charge finalement assez faible. La mise à poste des balles sur les étuis à percussion centrale est plus aisée que sur les cartouches à broche H&C parce que si on fait correctement la brasure, on ne bouche qu'une petite partie de la gorge et on peut utiliser des outils de rechargement pour étui à gorge.
La précision au tir reste celle du Lefaucheux, pas plus pas moins. Il faut remarquer que j'ai fait de meilleurs groupements avec des balles sphériques qu'avec de balles ogivales.
Dernière édition par Cobravif le Sam 25 Mai 2019 - 5:43, édité 2 fois (Raison : Ajout de texte.)
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