RECENSEMENT DES LE MAT
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RECENSEMENT DES LE MAT
Bonjour à tous! L'idée est de recenser les Le Mat du forum, voire de France puisqu'il semble que ces révolvers ne sont pas très courants. On pourrait peut-être déborder sur des modèles plus rares. Voici le mien:
Modèle Cavalry
Numéro de série: L 16023 Année 2009 (CD)
Date d'achat: Janvier 2014
Modèle Cavalry
Numéro de série: L 16023 Année 2009 (CD)
Date d'achat: Janvier 2014
Tombstone- Messages : 416
Date d'inscription : 19/08/2013
Age : 66
Localisation : Bouches du Rhône
Recensement des Le Mat.
Le mien est un Modèle Navy, acheté en juillet 2012 chez Tecmagex.
Année de passage au banc d'épreuve : 2005 (BZ)
Numéro de série : L 15122
Calibres de l'original
- .41 pour le barillet
- Cal. 20 (20 gauge) pour le canon lisse. En fait légèrement sous-calibré par rapport au Cal. 20 standard sur les deux armes d'époque que j'ai pu examiner.
Calibre de la copie Pietta : Calibre .44 (diamètre de balle 0.451), canon lisse Cal 20 standard européen.
Année de passage au banc d'épreuve : 2005 (BZ)
Numéro de série : L 15122
Calibres de l'original
- .41 pour le barillet
- Cal. 20 (20 gauge) pour le canon lisse. En fait légèrement sous-calibré par rapport au Cal. 20 standard sur les deux armes d'époque que j'ai pu examiner.
Calibre de la copie Pietta : Calibre .44 (diamètre de balle 0.451), canon lisse Cal 20 standard européen.
Dernière édition par Cobravif le Jeu 27 Fév 2014 - 7:49, édité 1 fois
Re: RECENSEMENT DES LE MAT
Re Cobravif,merci pour la contribution!
Très belle bête!
Que veut dire Gauge , stp?
Est-ce que tous les Le Mat avaient le barillet gravé?
Très belle bête!
Que veut dire Gauge , stp?
Est-ce que tous les Le Mat avaient le barillet gravé?
Tombstone- Messages : 416
Date d'inscription : 19/08/2013
Age : 66
Localisation : Bouches du Rhône
Re: RECENSEMENT DES LE MAT
Gauge (prononcé guéydje) est le mot anglais qui correspond à jauge en français et qui, employé en matière de cartouches, correspond à calibre en français, dans le sens de calibre 12, calibre 16 etc. Le calibre en tant que diamètre se dit "Caliber".
Tous les LeMat Pietta ont le barillet gravé, à ma connaissance.
En revanche, aucun de ceux d'époque que j'ai vus n'avait le barillet gravé. J'excepte les armes gravées entièrement dont on peut voir des images ou dont on peut voir des exemplaires chez les collectionneurs ou dans les musées. Mais ce sont des armes rares et parfois gravés à la demande.
Dans le roman-feuilleton, j'indique que le personnage central se procure un barillet gravé comme second barillet pour son propre LeMat. et j'indique le nom du graveur de l'époque, en fait un joailler qui gravait aussi les armes à la demande.
Tous les LeMat Pietta ont le barillet gravé, à ma connaissance.
En revanche, aucun de ceux d'époque que j'ai vus n'avait le barillet gravé. J'excepte les armes gravées entièrement dont on peut voir des images ou dont on peut voir des exemplaires chez les collectionneurs ou dans les musées. Mais ce sont des armes rares et parfois gravés à la demande.
Dans le roman-feuilleton, j'indique que le personnage central se procure un barillet gravé comme second barillet pour son propre LeMat. et j'indique le nom du graveur de l'époque, en fait un joailler qui gravait aussi les armes à la demande.
Voici deux exemples en images.
D'abord la photo qui illustre l'affiche pour le musée de la Confédération à Richmond, qui est un Le Mat gravé, ciselé je devrais dire. Un travail d'orfèvre fait en l'honneur du Général Robert E. Lee. Joli travail d'orfèvre mais qui est trop "kitch" à mon goût.
___________________________
Ensuite des photos d'un Le Mat d'époque, un Infantry qui a souffert du poids des années mais qui est dans son jus de l'époque. Sur celui-ci, pas de gravures. Si, sur le dessus du canon pour encadrer la marque du constructeur "Col. Le Mat".
Côté droit.
Côté gauche avec le dispositif de chargement,
Et enfin une vue oblique.Je précise que les arrière-plan sont un montage de ma part parce que les arrière-plans d'origine étaient nuls et rendaient les images moins nettes.
Dernière édition par Cobravif le Ven 28 Fév 2014 - 6:25, édité 2 fois (Raison : Correction de coquilles, compléments de texte et ajout d'images.)
Re: RECENSEMENT DES LE MAT
Merci l'Ami! Même trop kitch, je le trouve superbe! Une véritable œuvre d'art!!
Quand à l'autre, j'aime beaucoup aussi, on voit bien sur le canon inférieur, les stries dues au démontage.
Je me doutais que les Le Mat d'époque n'étaient pas gravés.
Merci pour toutes tes explications, faudra que je te bigophone un de ces quatres, j' ai des renseignements à te demander!
A bientôt!!
Quand à l'autre, j'aime beaucoup aussi, on voit bien sur le canon inférieur, les stries dues au démontage.
Je me doutais que les Le Mat d'époque n'étaient pas gravés.
Merci pour toutes tes explications, faudra que je te bigophone un de ces quatres, j' ai des renseignements à te demander!
A bientôt!!
Tombstone- Messages : 416
Date d'inscription : 19/08/2013
Age : 66
Localisation : Bouches du Rhône
Re : recensement des Le Mat
Voici la "fiche technique" des Le Mat selon Didier Bianchi, dans son livre sur les armes de la
guerre de Sécession, Tome 1, "Les Sudistes" :
Revolver Le Mat :
Revolver à percussion et simple action à carcasse ouverte.
Calibre .42 ; carcasse en fer ou en acier, pontet en fer.
Barillet comportant 9 chambres ; longueur 44 mm, diamètre 49 mm.
Balles coniques de 206 grains, longues de 19 mm, propulsées par 16 grains de P.N.
Le barillet pivote autour d'un large axe creux qui est un second canon dont la longueur
peut varier entre 155 et 175 mm. Ce canon est lisse et peut tirer une balle de 406 grains
ou une charge de 15 chevrotines ; il est conçu pour supporter une dose de 40 grains de P.N.
Le chargement s'effectue par la bouche.
Le guidon à face triangulaire a un profil plat et est monté sur queue d'aronde.
Plaquettes de crosse en noyer quadrillé réunies par une vis placée en position centrale.
Chien à percuteur articulé pouvant frapper les cheminées du barillet ou celle du canon
lisse par simple pivotement vers le bas du percuteur.
Au fil du temps, d'importantes variations entre les modèles sont apparues, permettant de
différencier quatre types de revolver Le Mat:
Premier modèle :
Armes produites entre 1858 et 1860, à environ 500 exemplaires :
canon rond dont le tiers arrière devient octogonal, refouloir du côté droit, pontet à repose-doigt.
Anneau de dragonne coulissant sous la calotte de la poignée ;
marquage du logo "Le Mat" sur l'arrière du côté droit du canon. Le ressort de chien est de type court.
Modèles intermédiaires ou de transition :
Ils présentent à la fois des caractères propres au premier et au second modèles, avec une
infinité de variantes...
[u]Second modèle :[u][u]
Armes identiques à celles du premier modèle à quelques différences près :
Canon entièrement octogonal, refouloir sur le côté gauche, pontet sans repose-doigt
présentant une forme ovale beaucoup moins travaillée que ceux du premier modèle ;
la fixation de la dragonne s'effectue directement dans une excroissance de l'armature
de la poiugnée sous la calotte.
Ces revolvers fabriqués à 2.000 exemplaires environ, entre 1860 et 1865, ont souvent un
canon rayé légèrement plus long que ceux du premier modèle.
Leur longueur totale est de l'ordre de 356 mm.
Le logo de la marque est gravé à l'arrière du côté droit du canon, à côté du numéro de série,
le ressort de chien est de type long.
[u]Le Baby Le Mat :[u]
Il s'agit d'une réduction du second modèle fabriquée à Paris entre 1860 et 1865, à quelques
centaines d'exemplaires. Le calibre du canon rayé est de .32, celui du canon lisse de .41.
Le canon rayé mesure environ 110 mm, le canon lisse 70 mm ; longueur totale env. 245 mm.
Tout ceci sous la responsabilité de D. Bianchi, évidemment. Quant aux marquages divers
qu'on peut voir sur ces armes, elles sont très variées et je n'en parlerai pas (sauf sous la torture )
Ces armes n'étaient pas gravées, en principe, sauf commande spéciale, je suppose, de particuliers,
exception faite des alentours des logos Le Mat.
Espérant vous avoir rendu modestement service...
guerre de Sécession, Tome 1, "Les Sudistes" :
Revolver Le Mat :
Revolver à percussion et simple action à carcasse ouverte.
Calibre .42 ; carcasse en fer ou en acier, pontet en fer.
Barillet comportant 9 chambres ; longueur 44 mm, diamètre 49 mm.
Balles coniques de 206 grains, longues de 19 mm, propulsées par 16 grains de P.N.
Le barillet pivote autour d'un large axe creux qui est un second canon dont la longueur
peut varier entre 155 et 175 mm. Ce canon est lisse et peut tirer une balle de 406 grains
ou une charge de 15 chevrotines ; il est conçu pour supporter une dose de 40 grains de P.N.
Le chargement s'effectue par la bouche.
Le guidon à face triangulaire a un profil plat et est monté sur queue d'aronde.
Plaquettes de crosse en noyer quadrillé réunies par une vis placée en position centrale.
Chien à percuteur articulé pouvant frapper les cheminées du barillet ou celle du canon
lisse par simple pivotement vers le bas du percuteur.
Au fil du temps, d'importantes variations entre les modèles sont apparues, permettant de
différencier quatre types de revolver Le Mat:
Premier modèle :
Armes produites entre 1858 et 1860, à environ 500 exemplaires :
canon rond dont le tiers arrière devient octogonal, refouloir du côté droit, pontet à repose-doigt.
Anneau de dragonne coulissant sous la calotte de la poignée ;
marquage du logo "Le Mat" sur l'arrière du côté droit du canon. Le ressort de chien est de type court.
Modèles intermédiaires ou de transition :
Ils présentent à la fois des caractères propres au premier et au second modèles, avec une
infinité de variantes...
[u]Second modèle :[u][u]
Armes identiques à celles du premier modèle à quelques différences près :
Canon entièrement octogonal, refouloir sur le côté gauche, pontet sans repose-doigt
présentant une forme ovale beaucoup moins travaillée que ceux du premier modèle ;
la fixation de la dragonne s'effectue directement dans une excroissance de l'armature
de la poiugnée sous la calotte.
Ces revolvers fabriqués à 2.000 exemplaires environ, entre 1860 et 1865, ont souvent un
canon rayé légèrement plus long que ceux du premier modèle.
Leur longueur totale est de l'ordre de 356 mm.
Le logo de la marque est gravé à l'arrière du côté droit du canon, à côté du numéro de série,
le ressort de chien est de type long.
[u]Le Baby Le Mat :[u]
Il s'agit d'une réduction du second modèle fabriquée à Paris entre 1860 et 1865, à quelques
centaines d'exemplaires. Le calibre du canon rayé est de .32, celui du canon lisse de .41.
Le canon rayé mesure environ 110 mm, le canon lisse 70 mm ; longueur totale env. 245 mm.
Tout ceci sous la responsabilité de D. Bianchi, évidemment. Quant aux marquages divers
qu'on peut voir sur ces armes, elles sont très variées et je n'en parlerai pas (sauf sous la torture )
Ces armes n'étaient pas gravées, en principe, sauf commande spéciale, je suppose, de particuliers,
exception faite des alentours des logos Le Mat.
Espérant vous avoir rendu modestement service...
Fortyniner- Messages : 2898
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 75
Localisation : Aux confins de la Manche et du Calvados
Re: RECENSEMENT DES LE MAT
Merci pour ces renseignements!!
Une question, les modèles Army, Cavalry et Navy existaient ils à l'époque ou sont ils une invention de Pietta?
Le Cavalry a un repose doigt sur le pontet et un canon octogonal qu'il ne devrait peut-être pas avoir. Le modèle ciselé en l'honneur d'un général sudiste ne serait-il pas une réplique Pietta?
Merci pour les réponses!!
Une question, les modèles Army, Cavalry et Navy existaient ils à l'époque ou sont ils une invention de Pietta?
Le Cavalry a un repose doigt sur le pontet et un canon octogonal qu'il ne devrait peut-être pas avoir. Le modèle ciselé en l'honneur d'un général sudiste ne serait-il pas une réplique Pietta?
Merci pour les réponses!!
Tombstone- Messages : 416
Date d'inscription : 19/08/2013
Age : 66
Localisation : Bouches du Rhône
Re : recensement des Le Mat
A priori (mais ça n'engage que moi), le modèle Cavalry est le premier modèle, mais les autres
semblent des inventions de Pietta pour renommer les modèles ou variantes suivants...
Qui pourra nous éclairer ? Duncan, Tex ?
semblent des inventions de Pietta pour renommer les modèles ou variantes suivants...
Qui pourra nous éclairer ? Duncan, Tex ?
Fortyniner- Messages : 2898
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 75
Localisation : Aux confins de la Manche et du Calvados
Re: RECENSEMENT DES LE MAT
Ok,merci à confirmer.Le Cavalry est défini par Pietta comme modèle 1862!???!
Tombstone- Messages : 416
Date d'inscription : 19/08/2013
Age : 66
Localisation : Bouches du Rhône
Re : recensement des Le Mat
Pietta ne s'embarrasse pas de véracités historiques, en général... Ce revolver Le Mat
à canon rond dont le dernier tiers devient octogonal est donc plutôt un 1er modèle ;
comme les exemplaires de transition et les variantes sont nombreuses, on peut se
perdre en conjectures... Mais de toutes façons, ce n'est qu'une réplique et il n'est
pas question de le considérer comme un originel, donc son numéro de série n'a
rien à voir avec celui d'une arme authentique et qu'il soit de 1860 ou de 1862
n'a pas d'importance...
à canon rond dont le dernier tiers devient octogonal est donc plutôt un 1er modèle ;
comme les exemplaires de transition et les variantes sont nombreuses, on peut se
perdre en conjectures... Mais de toutes façons, ce n'est qu'une réplique et il n'est
pas question de le considérer comme un originel, donc son numéro de série n'a
rien à voir avec celui d'une arme authentique et qu'il soit de 1860 ou de 1862
n'a pas d'importance...
Fortyniner- Messages : 2898
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 75
Localisation : Aux confins de la Manche et du Calvados
Re: RECENSEMENT DES LE MAT
Sur la réplique Pietta Cavalry, le canon est entièrement octogonal sur toute la longueur.Curieux!!!C'est vrai qu'il évoquerait plutôt un premier modèle.
Tombstone- Messages : 416
Date d'inscription : 19/08/2013
Age : 66
Localisation : Bouches du Rhône
Re : recensement des Le Mat
@ Tombstone : oui, comme je te le disais, Pietta ne s'embarrasse pas de vérités historiques :
ils ont reproduit un modèle du 2ème type avec le pontet du 1er type et voilà, pour faire plus
joli et/ou original grâce à ce pontet un peu "tarabiscoté"...
ils ont reproduit un modèle du 2ème type avec le pontet du 1er type et voilà, pour faire plus
joli et/ou original grâce à ce pontet un peu "tarabiscoté"...
Fortyniner- Messages : 2898
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 75
Localisation : Aux confins de la Manche et du Calvados
Re: RECENSEMENT DES LE MAT
Fortyniner a écrit: Qui pourra nous éclairer ? Duncan, Tex ?
La MAT oui (si mes souvenirs sont bons) Le MAT non, je n'y connais pas grand chose de plus que vous !
Duncan OXBURRY- Messages : 1346
Date d'inscription : 13/05/2011
Age : 82
Localisation : Ile de France -Val de Marne
Re: RECENSEMENT DES LE MAT
Je vous demande d'arrêter...
Oui, je sais, ce n'est pas drôle.
DW.
Dan Wesson- Messages : 1944
Date d'inscription : 06/04/2012
Age : 74
Localisation : Derrière la Roche de Solutré
Re : recensement des Le Mat
J'ai aussi tiré à la M.A.T. 49 dans les années 70 : c'était assez sympa, plus qu'avec le M.A.C. 50,
à mon avis, pistolet qui me semblait avoir une mauvaise prise en main (mais il est vrai que j'ai
de petites mains)...
à mon avis, pistolet qui me semblait avoir une mauvaise prise en main (mais il est vrai que j'ai
de petites mains)...
Fortyniner- Messages : 2898
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 75
Localisation : Aux confins de la Manche et du Calvados
Re: RECENSEMENT DES LE MAT
Fortyniner a écrit:J'ai aussi tiré à la M.A.T. 49 dans les années 70 : c'était assez sympa, plus qu'avec le M.A.C. 50, à mon avis, pistolet qui me semblait avoir une mauvaise prise en main (mais il est vrai que j'ai de petites mains)...
Attention, tu vas t'attirer les foudres de Cobravif !
Duncan OXBURRY- Messages : 1346
Date d'inscription : 13/05/2011
Age : 82
Localisation : Ile de France -Val de Marne
Re : recensement des Le Mat
Patchémou ? (pourquoi, en russe), Cobravif a des actions dans les armes
de la M.A.C. ou de la M.A.T. ?
de la M.A.C. ou de la M.A.T. ?
Fortyniner- Messages : 2898
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 75
Localisation : Aux confins de la Manche et du Calvados
Re: RECENSEMENT DES LE MAT
Je ne crois pas, mais en tant que militaire professionnel, je sais qu'il aimait bien son MAC 50 !
Duncan OXBURRY- Messages : 1346
Date d'inscription : 13/05/2011
Age : 82
Localisation : Ile de France -Val de Marne
Re: RECENSEMENT DES LE MAT
Quelques images, d'abord.
Le modèle 1 est celui qui apparaît sur les marchés en 1856. Normalement en calibre .41 (centièmes de pouces) - et non 42 - et en calibre 20 pour le canon central.
On le reconnaît à son dispositif de chargement sur le côté droit et son canon partiellement cylindrique et partiellement octogonal.
Le Modèle 2, maintenant. Dispositif de chargement sur le côté gauche avec vis pivot du guignol en bas de la masse du canon et non plus en haut contre le flanc droit du canon devenu entièrement octogonal. Dès avant le début de la guerre de Sécession.
Et maintenant quelques types de marquages.
Marquage de l'arme fabriquée à Londres.
Marquages parisiens sur des modèles 2
Marquages américains sur un modèle 1
La datation des modèles n'est pas évidente parce qu'il existe des modèles intermédiaires qui semblent faits avec des pièces des deux modèles. Il ne s'agit pas de bidouillages puisque les numéros des pièces majeures correspondent. Il y a eu des licences de fabrication dans une dizaine de pays dont la Russie.
Après la guerre de sécession, l'arme a évolué vers les cartouches, à broche d'abord puis à percussion centrale, et même quelques armes en 32 annulaire mais ce n'est plus directement notre sujet.
En ce qui concerne le modèle commémoratif dont le musée de la Confédération à Richmond a choisi la photo pour son affiche, il est vraisemblable que ce soit un Pietta parce que je ne l'ai pas vu dans les vitrines du musée où il n’aurait pas manqué de figurer. Ou alors, il n'était pas exposé pour des raisons d'entretien lorsque nous sommes passé avec ma femme et mon fils.
Je sais bien qu'il n'est pas facile de faire la différence entre un calibre 41 et un éventuel calibre 42, mais en principe les LeMat à percussion étaient en calibre 41. Il en a existé en 32 S&W annulaire, je l'ai dit plus haut, mais en très peu d'exemplaires et je ne sais pas s'il en existe encore.
De toute façon, on peut difficilement savoir tout ce qui a été produit parce que des pays prolifiques comme la Belgique ont eu la licence de fabrication des modèles officiels et on sait que des modèles particuliers sont sortis des ateliers de Liège, entre autres.
Le Navy n'est pas une lubie de Pietta. Le Mle Army a été le premier proposé. C'est à la demande du service du "procurement" que le canon a été modifié pour être octogonal et que le levier de chargement est passé du modèle 1 au modèle 2, de droite à gauche donc, pour des questions d'ergonomie.
L'histoire du LeMat commence bien avant la guerre de Sécession. Le Dr Le Mat et P. G. Toutant de Beauregard ont été associés jusqu'au moment ou, en 1860, la guerre approchant, Beauregard qui reprenait du service a vendu ses parts de l'affaire.
En fait Beauregard avait été pressenti par les sécessionnistes, dont le futur président Davis qui le connaissait depuis West Point, pour rejoindre dans un premier temps la milice de Caroline du Sud avec des perspectives plus élevées en cas de conflit avec le futur gouvernement fédéral (on est alors dans période qui précède les élections que va remporter Lincoln). La sécession est imminente et Lee, qui approche de la retraite a commencé par annoncer des positions anti sécessionnistes. Mais c'est du temps de son association avec Le Mat que les modifications qui ont conduit au Mle 2 ont été adoptées. Bien avant la guerre, donc.
Le Cavalry est apparu avec le canon du modèle 2 mais le pontet et l'anneau de calotte du modèle 1 parce que l'ergot de pontet était plus pratique pour les gens portant des gants, ce qui est en général le cas des cavaliers, et l'anneau de calotte permettait d'utiliser plus facilement une dragonne-collier à mousqueton.
Le Navy est un modèle de circonstance. En fait il s'agissait d'une évolution du modèle 2 Army et quelques officiers de marine du Sud en ont acheté sur leurs fonds propres. Toutefois, il faut reconnaître que cette dénomination Navy pour une arme en calibre 41 est un peu surprenante parce qu'à cette époque, le calibre usuel de revolver des marines nord-américaines (Union et Confédération) est plutôt le calibre .36.
Mes propos ne sont pas ceux d'un spécialiste de l'histoire de cette arme. Je les ai glanés de-ci de-là depuis mon adolescence, dans ma famille béké, et ensuite en lisant, notamment La Gazette des Armes. On trouve aussi de nombreux sites qui en parlent, notamment en anglais, mais aussi en français.
Hélas il se trouve souvent des écrits forts bien présentés qui sont un peu trop affirmatifs, me semble-t-il, sur un sujet assez mal connu en fait. L'éclatement sur tant de sites de fabrication, arsenaux et manufactures, qui ont produit les armes du système Le Mat fait qu'on ne peut pas être sûr du nombre réellement fabriqués entre les divers pays et dans chaque pays dans les divers ateliers. On avance bien des chiffres, mais je me demande quel est leur réelle fiabilité.
La numérotation du fabricant de Londres, par exemple, est des plus fantaisistes et pourrait laisser penser qu'il a produit plus de huit mille armes ce qui est totalement faux. J'ai lu, sans pouvoir le vérifier, qu'il en aurait sorti autour de trois-cents.
Le modèle 1 est celui qui apparaît sur les marchés en 1856. Normalement en calibre .41 (centièmes de pouces) - et non 42 - et en calibre 20 pour le canon central.
On le reconnaît à son dispositif de chargement sur le côté droit et son canon partiellement cylindrique et partiellement octogonal.
Le Modèle 2, maintenant. Dispositif de chargement sur le côté gauche avec vis pivot du guignol en bas de la masse du canon et non plus en haut contre le flanc droit du canon devenu entièrement octogonal. Dès avant le début de la guerre de Sécession.
Marquage de l'arme fabriquée à Londres.
Marquages parisiens sur des modèles 2
Marquages américains sur un modèle 1
La datation des modèles n'est pas évidente parce qu'il existe des modèles intermédiaires qui semblent faits avec des pièces des deux modèles. Il ne s'agit pas de bidouillages puisque les numéros des pièces majeures correspondent. Il y a eu des licences de fabrication dans une dizaine de pays dont la Russie.
Après la guerre de sécession, l'arme a évolué vers les cartouches, à broche d'abord puis à percussion centrale, et même quelques armes en 32 annulaire mais ce n'est plus directement notre sujet.
En ce qui concerne le modèle commémoratif dont le musée de la Confédération à Richmond a choisi la photo pour son affiche, il est vraisemblable que ce soit un Pietta parce que je ne l'ai pas vu dans les vitrines du musée où il n’aurait pas manqué de figurer. Ou alors, il n'était pas exposé pour des raisons d'entretien lorsque nous sommes passé avec ma femme et mon fils.
Je sais bien qu'il n'est pas facile de faire la différence entre un calibre 41 et un éventuel calibre 42, mais en principe les LeMat à percussion étaient en calibre 41. Il en a existé en 32 S&W annulaire, je l'ai dit plus haut, mais en très peu d'exemplaires et je ne sais pas s'il en existe encore.
De toute façon, on peut difficilement savoir tout ce qui a été produit parce que des pays prolifiques comme la Belgique ont eu la licence de fabrication des modèles officiels et on sait que des modèles particuliers sont sortis des ateliers de Liège, entre autres.
Le Navy n'est pas une lubie de Pietta. Le Mle Army a été le premier proposé. C'est à la demande du service du "procurement" que le canon a été modifié pour être octogonal et que le levier de chargement est passé du modèle 1 au modèle 2, de droite à gauche donc, pour des questions d'ergonomie.
L'histoire du LeMat commence bien avant la guerre de Sécession. Le Dr Le Mat et P. G. Toutant de Beauregard ont été associés jusqu'au moment ou, en 1860, la guerre approchant, Beauregard qui reprenait du service a vendu ses parts de l'affaire.
En fait Beauregard avait été pressenti par les sécessionnistes, dont le futur président Davis qui le connaissait depuis West Point, pour rejoindre dans un premier temps la milice de Caroline du Sud avec des perspectives plus élevées en cas de conflit avec le futur gouvernement fédéral (on est alors dans période qui précède les élections que va remporter Lincoln). La sécession est imminente et Lee, qui approche de la retraite a commencé par annoncer des positions anti sécessionnistes. Mais c'est du temps de son association avec Le Mat que les modifications qui ont conduit au Mle 2 ont été adoptées. Bien avant la guerre, donc.
Le Cavalry est apparu avec le canon du modèle 2 mais le pontet et l'anneau de calotte du modèle 1 parce que l'ergot de pontet était plus pratique pour les gens portant des gants, ce qui est en général le cas des cavaliers, et l'anneau de calotte permettait d'utiliser plus facilement une dragonne-collier à mousqueton.
Le Navy est un modèle de circonstance. En fait il s'agissait d'une évolution du modèle 2 Army et quelques officiers de marine du Sud en ont acheté sur leurs fonds propres. Toutefois, il faut reconnaître que cette dénomination Navy pour une arme en calibre 41 est un peu surprenante parce qu'à cette époque, le calibre usuel de revolver des marines nord-américaines (Union et Confédération) est plutôt le calibre .36.
Mes propos ne sont pas ceux d'un spécialiste de l'histoire de cette arme. Je les ai glanés de-ci de-là depuis mon adolescence, dans ma famille béké, et ensuite en lisant, notamment La Gazette des Armes. On trouve aussi de nombreux sites qui en parlent, notamment en anglais, mais aussi en français.
Hélas il se trouve souvent des écrits forts bien présentés qui sont un peu trop affirmatifs, me semble-t-il, sur un sujet assez mal connu en fait. L'éclatement sur tant de sites de fabrication, arsenaux et manufactures, qui ont produit les armes du système Le Mat fait qu'on ne peut pas être sûr du nombre réellement fabriqués entre les divers pays et dans chaque pays dans les divers ateliers. On avance bien des chiffres, mais je me demande quel est leur réelle fiabilité.
La numérotation du fabricant de Londres, par exemple, est des plus fantaisistes et pourrait laisser penser qu'il a produit plus de huit mille armes ce qui est totalement faux. J'ai lu, sans pouvoir le vérifier, qu'il en aurait sorti autour de trois-cents.
Dernière édition par Cobravif le Sam 22 Mar 2014 - 19:16, édité 1 fois
Re: RECENSEMENT DES LE MAT
Duncan OXBURRY a écrit:Je ne crois pas, mais en tant que militaire professionnel, je sais qu'il aimait bien son MAC 50 !
C'est vrai. Mais c'est aussi vrai qu'il faut se faire à sa prise en main. Lorsque j'étais à Saint-Cyr, les tirs notés se faisaient au MAC 50, au PM MAT 49, au FSA 49-56, à l'AA52 (fusil-mitrailleur) au LRAC (Lance-roquette antichars) de 73 mm, puis celui de 89 mm et à la mitrailleuse de 12,7.
Mais comme j'étais tireur sportif, pour la V.O. (vitesse olympique, pas version originale) en gros calibre - qui n’était pas une discipline de la FFT à l'époque - je tirais au P08.
Ensuite, en régiment j'ai eu dans mon armurerie des MAB F1, des armes de dotation militaires au système de verrouillage remarquable, aux appareils de visée micrométriques. Parfaitement adapté au tir sportif, le MAB F1 était l'Arme des concours militaires de tir sportif où on devait n'utiliser que des armes militaires. J'ai donc utilisé cette arme jusqu'au moment où j'ai pu obtenir la preuve que les P08 qui avaient été reversé par les gendarmes à la fin des années 50 étaient encore en mobilisation. J'ai donc produit le document officiel au concours de tir suivant et à partir de ce moment-là, j'ai utilisé mon P08 pour les concours militaires de tir sportif. Avec mes propres cartouches, bien sûr, ou des 9 mm Lüger Norma, ou des 9 mm Hirtenberger. Pour l'entraînement, des rechargées à balle Lyman 356402 en plomb de Linotype et une charge de 0,29 g de BA9.
Mais pour la guerre, compte tenu de ma spécialité, je suis resté au MAC 50 même quand les camarades du 1er RPIMa m'ont proposé de m'armer avec un Beretta 92F. Excellente arme mais bien lourde avec ses quinze cartouches.
Moi, dans ma branche de spécialité, si j'en arrivais à devoir tirer, d'abord ç'aurait été vraiment la fin des haricots, et ensuite j'aurais dû régler l'affaire en une voire deux balles. Pas plus. Alors se trimbaler plusieurs mois avec une arme qui pèse à la ceinture, autant qu'elle ne soit pas trop lourde.
Mais je n'aurais pas acheté un MAC 50 comme arme de collection bien que je maintienne que c'est une excellente arme. J'en ai eu six au total dans les diverses affectations que j'ai eues en France. Mais j'ai eu d'autres armes en dotation sur des théâtres extérieurs, dont un Revolver S & W en calibre 9 parabellum. Un concept surprenant mais une arme compacte et très agréable au tir.
Post scriptum. "Patchemou, patchemou"... Ya nie gavAryou pa rOUsski.Mais comme j'étais tireur sportif, pour la V.O. (vitesse olympique, pas version originale) en gros calibre - qui n’était pas une discipline de la FFT à l'époque - je tirais au P08.
Ensuite, en régiment j'ai eu dans mon armurerie des MAB F1, des armes de dotation militaires au système de verrouillage remarquable, aux appareils de visée micrométriques. Parfaitement adapté au tir sportif, le MAB F1 était l'Arme des concours militaires de tir sportif où on devait n'utiliser que des armes militaires. J'ai donc utilisé cette arme jusqu'au moment où j'ai pu obtenir la preuve que les P08 qui avaient été reversé par les gendarmes à la fin des années 50 étaient encore en mobilisation. J'ai donc produit le document officiel au concours de tir suivant et à partir de ce moment-là, j'ai utilisé mon P08 pour les concours militaires de tir sportif. Avec mes propres cartouches, bien sûr, ou des 9 mm Lüger Norma, ou des 9 mm Hirtenberger. Pour l'entraînement, des rechargées à balle Lyman 356402 en plomb de Linotype et une charge de 0,29 g de BA9.
Mais pour la guerre, compte tenu de ma spécialité, je suis resté au MAC 50 même quand les camarades du 1er RPIMa m'ont proposé de m'armer avec un Beretta 92F. Excellente arme mais bien lourde avec ses quinze cartouches.
Moi, dans ma branche de spécialité, si j'en arrivais à devoir tirer, d'abord ç'aurait été vraiment la fin des haricots, et ensuite j'aurais dû régler l'affaire en une voire deux balles. Pas plus. Alors se trimbaler plusieurs mois avec une arme qui pèse à la ceinture, autant qu'elle ne soit pas trop lourde.
Mais je n'aurais pas acheté un MAC 50 comme arme de collection bien que je maintienne que c'est une excellente arme. J'en ai eu six au total dans les diverses affectations que j'ai eues en France. Mais j'ai eu d'autres armes en dotation sur des théâtres extérieurs, dont un Revolver S & W en calibre 9 parabellum. Un concept surprenant mais une arme compacte et très agréable au tir.
Dernière édition par Cobravif le Mar 17 Mar 2015 - 5:54, édité 2 fois
Re: RECENSEMENT DES LE MAT
En 61 en Algérie, c'était exactement avec les mêmes armes ! J'aurais du noter les n°Cobravif a écrit: les tirs notés se faisaient au MAC 50, au PM MAT 49, au FAS 49-56, à l'AA52 (FM) au LRAC de 73 mm et à la mitrailleuse de 12,7.
Duncan OXBURRY- Messages : 1346
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Age : 82
Localisation : Ile de France -Val de Marne
Armes d'Algérie.
Mon beau-frère était chef d'une section de harkis, une harka ; il avait aussi des Thompson en 11,43, des FSA 49 (tout court) des Garant, ses harkis avaient aussi des MP 40 et des Strumgewehr 44. Mes frères qui étaient sous-off, l'un d'artillerie l'autre d'infanterie avaient des MAS 36, des Colt 1911, des FM 24-29. Dans le secteur de mon frère fantassin, les fell ont eu les AA 52 avant eux. Pas grave, ils avaient des FM BAR et des MG 42. C'était mieux que l'AA52 qui n'avait de comparable à la MG 42 que la poignée pistolet. C'était la même.
Mais pour agir un peu plus efficacement, la section de mon frère fantassin avait des canons de 106 sans recul montés sur jeep ou sur affût à terre. Mais là on sort un peu de l'arme transportable par un rombier à pied.
L'arme individuelle de mon beau-frère, outre son Mac 50, était une carabine US M2, la M1 qui tire par rafales. Un jour, un fell lui part juste sous le nez et fout le camp de toutes ses jambes. Mon beau-frère l'allume en coup par coup. Il voulait l'arrêter pour l'interroger. Le rombier a sursauté à chaque balle qui l'a atteint. Il est, malheureusement pour lui, arrivé à hauteur de la sonnette de la section, un harki qui avait une Thompson. Il s'est ramassé trois balles de 11,43 et s'est affalé sous les impacts. Le temps que mon beau-frère arrive sur lui, il était mort. Au bilan, il avait les trois impacts de Thomson qui l'ont tué mais aussi les trois ou quatre - je ne souviens plus - balles de 30 US M1 qu'il lui avait envoyées. S'il l'avait allumé avec son MAC 50, mon beau-frère ne l'aurait peut-être pas tué mais il l'aurait en tout cas arrêté.
A propos de numéro, celui de mon FSA 49-56 à Saint-Cyr était H 6430...
Mais pour agir un peu plus efficacement, la section de mon frère fantassin avait des canons de 106 sans recul montés sur jeep ou sur affût à terre. Mais là on sort un peu de l'arme transportable par un rombier à pied.
L'arme individuelle de mon beau-frère, outre son Mac 50, était une carabine US M2, la M1 qui tire par rafales. Un jour, un fell lui part juste sous le nez et fout le camp de toutes ses jambes. Mon beau-frère l'allume en coup par coup. Il voulait l'arrêter pour l'interroger. Le rombier a sursauté à chaque balle qui l'a atteint. Il est, malheureusement pour lui, arrivé à hauteur de la sonnette de la section, un harki qui avait une Thompson. Il s'est ramassé trois balles de 11,43 et s'est affalé sous les impacts. Le temps que mon beau-frère arrive sur lui, il était mort. Au bilan, il avait les trois impacts de Thomson qui l'ont tué mais aussi les trois ou quatre - je ne souviens plus - balles de 30 US M1 qu'il lui avait envoyées. S'il l'avait allumé avec son MAC 50, mon beau-frère ne l'aurait peut-être pas tué mais il l'aurait en tout cas arrêté.
A propos de numéro, celui de mon FSA 49-56 à Saint-Cyr était H 6430...
Dernière édition par Cobravif le Mar 17 Mar 2015 - 5:56, édité 6 fois (Raison : Correction de coquilles)
Re : recensement des Le Mat
Quel plaisir et quel bonheur d'avoir Cobravif parmi nous ! Il est supérieurement indispensable !
Fortyniner- Messages : 2898
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 75
Localisation : Aux confins de la Manche et du Calvados
Re: RECENSEMENT DES LE MAT
Cela ne manque pas de m'inquiéter, car il est un aphorisme qui dit : << Les cimetières sont pleins de gens que l'on pensait indispensables.>>
Re : recensement des Le Mat
Mieux : "les cimetières sont pleins de gens irremplaçables"... (forcément)
Fortyniner- Messages : 2898
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 75
Localisation : Aux confins de la Manche et du Calvados
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