un bonsoir du grand nord... hiram62

À force de consulter le site pour des infos, j'ai décidé de m'inscrire pour demander des conseils et éventuellement renseigner dans la mesure de mes modestes connaissances les débutants...uniquement en armes de poing !
Je tire en armes de poing à poudre noire en parallèle avec des armes de poing PSF (licencié FFT depuis une trentaine d'années), j'ai commencé par un Remington Pietta carcasse laiton (aïe les puristes!) en .36 acheté au supermarché du coin (c'était il y a 30 ans !), je suis ensuite passé au ROA mais parallèlement, j'ai continué le tir 25 m aux armes de poing modernes, aprés un peu de match 10 m, 25 et SM il y a une vingtaine d'années et le tir de loisirs par la suite, j'ai repris sérieusement la poudre noire depuis environ 5 ans mais suite à un gros problème de santé il y a 2 ans (alors que j'envisageais sérieusement la compétition avec les armes pour faire du point...), j'ai réduit fortement mes activités, maintenant je ne tire quasiment plus qu'à la poudre noire mais pas aussi souvent que je le veux, santé oblige !  
Je me documente régulièrement (abonnement à Cibles et achat de livres en français et en anglais souvent en occase), je coule toutes mes balles d'armes de poing et j'essaye de faire le tour des bourses de ma région pour enrichir  ma (trop) modeste collection d'armes de poing composée surtout de Remington 1858  mais je ne rejette pas pour autant un colt ou un pistolet quand je trouve une pièce qui me plait (et ça arrive trop souvent au goût de mon épouse), ce matin encore, j'ai fait ma BA en recueillant dans une bourse de ma région un malheureux migrant italien en cal 44 agé de 15 ans (dans son carton d'origine...) bien que ma préférence (en tout bien, tout honneur...)  aille plutôt aux vieux transalpins poinçonnés en chiffres romains ou commençant par la lettre A, voilà j'ai essayé d'être concis mais complet !

Serais-tu Hiram de Tyr, par hasard ?
Ce serait cocasse que tu sois de Tyr et que tu pratiques le tir.
Désolé, mais je ne puis m'empêcher de blaguer. Surtout que Hiram parle à mon esprit de méthode. Je travaille à la règle et au compas pour tous mes travaux qu'il s'agisse d'entretien et réparation de mes armes et celles des copains ou que je pratique la menuiserie ou ébénisterie pour entretenir, réparer ou fabriquer des meubles.
Ma dernière "invention" : pour utiliser deux portes d'armoire, Louis XVI presque d’époque que j'avais achetées il y a une bonne quinzaine d'années chez un ami brocanteur et que j'ai restaurées récemment, j'ai construit autour un placard penderie pour aménager du rangement dans le petit appartement de mon 1^er étage, un comble aménagé. Mais je l'ai traité façon ébéniste. Ce n'est pas à proprement parle une armoire, mais c'est sur le principe, avec corniche et tout. Mais mon gouvernement n'a pas voulu de pieds, ni de tiroir du bas. Et moi, je me plie à ce qu'elle dit : nous sommes mariés depuis 39 ans. Donc 78 pour moi parce que dans l'armée où j'ai passé quelques presque trente ans, les années de campagne comptent double. C'est dans ce comble aménagé que j'ai mon cabinet de réflexion qui me permet de travailler sur des travaux précis et peu remuants, à couvert mais sous un ciel étoilé plutôt virtuel.
Pour iceux, j'utilise mon atelier où se trouvent mes machines : tours (deux, un moyen à avance automatique et jeu de pignons de boîte de transfert et petit tour d'ajusteur), perceuse sur colonne, scie à onglet électrique, nécessaire d'alchimie adapté à la transmutation du plomb en balles, et bien sûr mon niveau à fil à plomb et mon tablier de peau. En en plus tout ce qui est perceuses de divers modèles, y compris à main, vilebrequin pour le bois avec les mèches tradi, défonceuse qui me sert de toupie portative, scies circulaires sauteuses, etc. meuleuses d'angle, compresseur à air pour les réparations de crevaison mais aussi et surtout pour alimenter mon aérographe qui permet des peintures et vernissages de toute finesse. Maintenant que je suis à la retraite, je peux enfin m'éclater avec ces outils que j'ai acquis en des décennies de "métaux hors vestiaire".
Je pris Saint Gadlu de me conserver la vie "opérationnelle" encore quelques années pour tenter d'arriver enfin au sommet de la colline et y voir de là tout le chemin qui me reste à accomplir. Car ce n'est pas le chemin qui est difficile, c'est la difficulté qui est le chemin.
Bon, ben ceci dit, sois le bienvenu dans Mainstreet Blackpowder, voyageur qui as déjà parcouru un long chemin mais qui es encore jeune.
Bon j'arrête sinon tu vas croire que je suis bavard.