leech et rigdon Uberti

Voila une photo de l'interchangeabilité des leviers .
J'ai pas pu mettre le refouloir sur le modèle square back XXVI (1970) car il est plus ancien que les 2 autres AF et CD , le teton d'accroche du refouloir étant un peu plus loin  et le refouloir un peu plus long 13.624 contre 13.392 pour celui du leech.



Est ce quelqu'un à l'info exacte a propos d'un des premiers 1851 qui avait la vis traversante du refouloir coté droit , était-ce avec un pontet square back ou pas .



TEX .

Toujours d'après Swayze, les vis de refouloir entrant du côté droit n'ont été montées que sur les tous premiers 1851 squareback, entre les numéros de série 1 et 1250.

En effet, Ringo : mais il me semble que c'était un peu "l'anarchie" dans l'usine
Colt et qu'un certain nombre de revolvers se trouvaient équipés d'un refouloir
avec vis entrant à droite ou à gauche, selon les modèles Walker (toutes les vis
et la clavette entrent par la droite), Dragoon, Navy etc...

Tex, j'espère que tu as vu les photos de mon Leech.../Uberti...
En effet, ils sont semblables, à part que le mien à l'air moins
bronzé damas que le tien ; sûrement un travail différent de
l'armurier qui s'en est chargé... Je verrai si je le reprendrai
au produit damas de chez "jerestaure.com...
Néanmoins, la rainure d'éjection des amorces en haut à droite
du bouclier et les plots sont présents sur mon revolver, et je
vais probablement enlever ces derniers car sur les Rigdon,
Ansley & C° authentiques ils n'existaient plus...
Quant aux tout premiers Navy 1851, Ringo-Woody vient de poster
une réponse qui me semble tout à fait valable...
D'après les photos que j'ai consultées dans le livre de R.L. Wilson
et que je joins à ce post (pardon pour leur mauvaise qualité : la
faute à mon téléphone portable), le premier type de Navy 1851
avait une clavette au-dessus de la vis, une vis de refouloir
entrant par la droite et un pontet squareback, évidemment...
Les Walker avaient toutes leurs vis et la clavette entrant droite,
certains Dragoon semblent être équipés d'une sorte de rivet sur
l'articulation du refouloir  car on ne voit pas de tête de vis et
de nombreux modèles peuvent avoir un refouloir avec vis de
l'articulation à droite ou à gauche...  
Et j'ajoute quelques photos du livre de Wilson pour ceux qui ne
connaissent pas :

TEX TONE a écrit:Est ce quelqu'un à l'info exacte a propos d'un des premiers 1851 qui avait la vis traversante du refouloir coté droit , était-ce avec un pontet square back ou pas .TEX .

J'ai regardé les cinq 1851 2nd gen que j'ai actuellement, ils ont tous la vis côté droit, que se soit pontet carré ou pontet rond ! En fait, il y en a quatre qui ont le pontet carré et un qui a le pontet rond.
DW.  

Le 1851 de seconde génération reproduit un original du "deuxième modèle squareback" (numéro de série compris entre 800 ou 1250, selon les sources, et 4200).
Les caractéristiques en sont :
- pontet squareback argenté,
- grande découpe du bouclier, située dans la partie basse de celui-ci,
- absence de rainure pour les amorces dans la découpe du bouclier,
- petite encoche de chargement de la balle, sans évasement,
- bas de la console de canon étroit,
- accroche du levier de chargement du type étroit,
- adresse portée sur le canon : "address Saml Colt New-York City",
- entrée de la vis d'articulation du bourroir au levier de chargement de la droite vers la gauche.
La principale différence visible avec le premier modèle squareback est l'emplacement de la vis de rétention de la clavette : en dessous sur le premier modèle, au-dessus ensuite, en rapport avec la découpe de l'axe du barillet dans laquelle s'insère la clavette : échancrure basse sur les premier modèle, fente au milieu ensuite.

Ils sont tous rangés dans leur coffret respectif, je n'ai sous la main que les photos...



Voici donc le seul mle dont je dispose ayant un pontet rond...Comme les chapeaux des bretons...Lol !!!
DW.  

S'agirait-il d'un modèle commémoratif  Robert E. Lee ?
D'après Dennis Adler (History Of Colt Black Powder Reproductions) c'est le seul modèle de 1851 2nd ou 3ème génération doté d'un pontet arrondi.

Bravo Ringo, gagné !



Les quatre autres ont donc le pontet carré.
DW.

TEX TONE a écrit:
Est ce quelqu'un à l'info exacte à propos d'un des premiers 1851 qui avait la vis traversante du refouloir coté droit , était-ce avec un pontet square back ou pas .
TEX .

En espérant t'avoir été utile.

Merci à tous les débatteurs pour leurs lumières !
Néanmoins, le point de départ de mon post était relatif à la réplique
de Leech & Rigdon produite par Uberti et relookée comme celle
de Tex et la mienne :
à savoir pourquoi Uberti a-t'il fabriqué ce revolver avec un pontet
squareback non historique, un barillet gravé et surtout avec
une vis d'articulation de refouloir entrant par la droite alors que
les authentiques sont équipés d'une vis entrant par la gauche ?
Est-ce que les deux sont historiquement valables et pourquoi
Qui trouvera l'explication ? Cobra, Tex, Dan, Ringo  

Le Colonel Samuel Colt avait une grande qualité en tant qu'homme d'affaires : il ne laissait jamais rien se perdre. C'est pour cela qu'on a du mal à déterminer quand exactement se sont faites les modifications techniques à ses modèles, car il continuait à utiliser les pièces obsolètes restantes après la mise en œuvre des nouvelles, selon l'excellent adage qui veut qu'un sou c'est un sou.
Uberti a manifestement bien compris la leçon.

@ Ringo : merci pour ton explication qui est très valable !
Colt avait raison de marcher à l'économie...
Mais en ce qui concerne le Leech & Rigdon qui n'a pas été fabriqué
par Colt, évidemment, la vis d'articulation du levier refouloir doit-elle
entrer par la gauche (comme sur les photos d'authentiques) ou pas
A moins qu'Uberti ait suivi le mode Colt, mais sans respecter l'originel...

Les specimens illustrés dans le livre "the original confederate Colt - the story of the Leech & Rigdon and Rigdon-Ansley revolvers" de William A. Albaugh et Richard D. Steuart, paru en 1953 chez Greenberg, montrent tous cette vis entrer de la gauche vers la droite.
Uberti manifeste sur ce modèle une aimable et réjouissante fantaisie... ou tout simplement un je-m'en-foutisme digne des pires mercantis.

Merci beaucoup pour cette confirmation Ringo !
C'est bien ce qu'il me semblait !

Ca se discute, Dan. D'une part, il a été prévu dès le départ d'apporter des modifications dans les répliques par rapport aux originaux pour protéger le marché des collectionneurs des éventuels faussaires tentés par la facilité. D'autre part, nous connaissons tous des exemples évidents de fantaisies prises par ces fabricants, Uberti n'étant pas le dernier à produire des répliques à carcasse laiton avec barillet gravé de la célèbre bataille navale, par exemple.

C'est vrai que tout cela nous rends la tache difficile à maquiller une réplique en original voir simplement à rendre la réplique plus conforme , finalement pourquoi faire simple quand on peu faire compliqué , business is business !!!! je suppose .

TEX