Restauration d'un Remington 1858 Euroarms.
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Restauration d'un Remington 1858 Euroarms.
J'ai offert en 1976 un Remington 1858 à un ami très cher. Il s'en est servi chez lui pendant des années et puis cette arme est "tombée en panne".
Il l'a donc laissée dans son coffret après l'avoir nettoyée et huilée, sans doute trop légèrement. Nous nous voyions épisodiquement et trop rarement, donc il oubliait toujours de m'entretenir de cette arme et nous ne parlions ni de tir ni d'armes parce que ce ne sont pas ses centres d'intérêt principaux.
Puis ses fils ont grandi et toute la famille passer un vékende chez mes parents au-dessus de Foix dans notre maison de famille qui a abrité nombre de mes essais de tir en tous calibres du temps de ma jeunesse folle.
Pour nous occuper sainement, nous avons entamé une partie de tir aux armes variées.
Nous avons commencé par l'arbalète. Ensuite j'ai réactivé notre champ de tir au revolver et nous avons tiré, ses fils, lui et moi aux armes de poing. Tout y est passé, P08, Mauser 96 (à l'époque j’étais encore en activité et depuis j'ai vendu ces armes et annulé mes 1ères catégories) et enfin poudre noire : 1851 Uberti Reb Confédéré en 36, Remington pocket en 31, Derringer en 41 annulaire, Derringer de Philadelphie (copie Macris en 44), Pistolet improbable Mendi espagnol Monocoup marque 12 MM mais qui tire des boulet de 44 et enfin Pistolet Kentucky Macris à pierre en calibre 44 à poids de détente réglable.
Une fois ma mère, ma femme et celle de mon ami lassées des rumeurs dignes de Verdun 1916, nous avons curé la butte de tir pour examiner les projectiles. Les garçons se sont passionnés et ont découvert alors en discutant que leur père est l'heureux possesseur d'un Remington.
Seulement ils ont aussi appris - comme moi d'ailleurs - que ladite arme était "en panne" et j'ai proposé alors de la restaurer un jour.
Ayant pris ma dernière retraite, je dispose maintenant d'un peu plus de temps, et j'ai finalement récupéré cette arme pour la remettre en état. L'état des pièces que révèle la photo ci-dessous vous montre l’œuvre accomplie par la rouille et vous vous doutez de ce que ces deux pièces n'étaient pas les seules touchées. Je reprendrai la narration de ce que j'ai eu à faire très bientôt.
Il l'a donc laissée dans son coffret après l'avoir nettoyée et huilée, sans doute trop légèrement. Nous nous voyions épisodiquement et trop rarement, donc il oubliait toujours de m'entretenir de cette arme et nous ne parlions ni de tir ni d'armes parce que ce ne sont pas ses centres d'intérêt principaux.
Puis ses fils ont grandi et toute la famille passer un vékende chez mes parents au-dessus de Foix dans notre maison de famille qui a abrité nombre de mes essais de tir en tous calibres du temps de ma jeunesse folle.
Pour nous occuper sainement, nous avons entamé une partie de tir aux armes variées.
Nous avons commencé par l'arbalète. Ensuite j'ai réactivé notre champ de tir au revolver et nous avons tiré, ses fils, lui et moi aux armes de poing. Tout y est passé, P08, Mauser 96 (à l'époque j’étais encore en activité et depuis j'ai vendu ces armes et annulé mes 1ères catégories) et enfin poudre noire : 1851 Uberti Reb Confédéré en 36, Remington pocket en 31, Derringer en 41 annulaire, Derringer de Philadelphie (copie Macris en 44), Pistolet improbable Mendi espagnol Monocoup marque 12 MM mais qui tire des boulet de 44 et enfin Pistolet Kentucky Macris à pierre en calibre 44 à poids de détente réglable.
Une fois ma mère, ma femme et celle de mon ami lassées des rumeurs dignes de Verdun 1916, nous avons curé la butte de tir pour examiner les projectiles. Les garçons se sont passionnés et ont découvert alors en discutant que leur père est l'heureux possesseur d'un Remington.
Seulement ils ont aussi appris - comme moi d'ailleurs - que ladite arme était "en panne" et j'ai proposé alors de la restaurer un jour.
Ayant pris ma dernière retraite, je dispose maintenant d'un peu plus de temps, et j'ai finalement récupéré cette arme pour la remettre en état. L'état des pièces que révèle la photo ci-dessous vous montre l’œuvre accomplie par la rouille et vous vous doutez de ce que ces deux pièces n'étaient pas les seules touchées. Je reprendrai la narration de ce que j'ai eu à faire très bientôt.
Dernière édition par Cobravif le Sam 28 Déc 2013 - 16:38, édité 2 fois (Raison : Correction de coquilles)
Voici la suite...
... de cette restauration d'un Remington Euroarms avec des pièces Pietta.
C'est faisable avec peu de moyens, sauf la destruction de la vis axe de détente et verrou de barillet pour laquelle il vaut mieux avoir une perceuse à colonne.
C'est faisable avec peu de moyens, sauf la destruction de la vis axe de détente et verrou de barillet pour laquelle il vaut mieux avoir une perceuse à colonne.
Restauration d'un Remington Euroarms avec des pièces Pietta.
Dernière édition par Cobravif le Mer 29 Jan 2014 - 7:56, édité 3 fois (Raison : Correction de coquilles et changement technique.)
Re: Restauration d'un Remington 1858 Euroarms.
Félicitations pour ce travail et aussi pour le reportage.
Donc un Remington, ça casse
Mais c'est une excellente nouvelle
Donc un Remington, ça casse
Mais c'est une excellente nouvelle
Duncan OXBURRY- Messages : 1346
Date d'inscription : 13/05/2011
Age : 82
Localisation : Ile de France -Val de Marne
L'histoire vraie du Remington.
Un Euroarms, ça casse aux points faibles de tous ces revolvers.
Mais surtout, que ça reste entre nous.
Autrement sinon les remingtonnistes vont te pourchasser dans tous les cañons, sierras, impasses, traboules, couloirs de mines et réserves indiennes de ce forum, avec des propos sentencieux du genre : "Eh, cher monsieur, auriez vous l'obligeance de bien vouloir dégainer l'amas de ferraille qui vous sert de décoration de ceinturon, que nous puissions comparer les qualités respectives de nos glorieuses raies Minh Thong et de la production de M. Samuel qui se prétend Col. Colt."
Car il paraît que la raie Ming Thong a été inventée dans l'arrière-cuisine d'un restaurant de poisson tenu par un certain Ming Li Fu, blanchisseur attitré du 7e de Cavalerie, qui avait fait faillite à cause des guerres indiennes lesquelles avaient décimé ses pratiques.
Ledit Ming Li Fu s'était donc reconverti et avait installé dans Coyote Gulch un restaurant de poisson qui avait du mal à trouver du poisson parce qu'il était à trois mille kilomètres de la mer.
Donc dans son arrière-boutique, M. Ming Li Fu décida-t-il d'utiliser du caoutchouc durci, qu'on venait d'inventer, pour en faire des sortes de sandales simples avec la bride passant entre les orteils. Une version chinoise de cette chaussure que portaient les Japonais depuis des siècles sous le nom de "zoori". Il décida d'appeler cette chaussure nouvelle la "raie" - parce que la forme de la chaussure avant assemblage rappelait ce poisson plat que le blanchisseur-cuisinier-savetier aurait bien aimé cuisiner si la mer n'avait été si loin - et il adjoignit un nom bien de chez lui "Ming Thong", Ming pour son prénom qui rappelait une grande dynastie de son pays natal et Thong parce que voilà quoi.
Et ce qui est curieux, c'est que ce nom qu'il avait adjoint en finale et sans raison à celui de son invention est le seul qui soit passé à la postérité.
Seulement, un jour où il a eu un client pour sa fameuse raie à l'huile de vidange de machine à vapeur de pompe de puits, il fut inculpé d'empoisonnement parce que son client devint aveugle et se mit à délirer, en disant même qu'un jour viendrait où le Président des États-Unis serait un Noir dont la grand-mère vivrait à Hawaï ; c'est dire s'il était atteint !
Devant la gravité de son état, le jury du tribunal itinérant du Juge Roy Bean condamna le Chinois soit à finir l'assiette de poisson du client, soit à 1857 ans de pénitencier (1857 ans, parce que le Juge savait à peine lire et qu’il a donc pris comme durée de peine l'année au cours de laquelle le procès avait lieu). Mind Li Fu fit le bon choix et opta pour le pénitencier se disant que pendant la durée de sa peine il trouverait bien le moyen d'inventer quelque chose pour en devenir propriétaire.
Mais, pour monter son arnaque, il lui fallait un peu de pognon. Par intermédiaire de son avocat, il prit donc contact avec un mécanicien spécialisé de Ilion qui lui racheta le brevet de sa sandale.
Le détenu et l'avocat marron se partagèrent le montant de la vente. Mais bien que véreux, l'avocat n'était pas de taille. En effet, il est un dicton qui fait autorité dans le monde des affaires : "Il faut trois Juifs pour faire un Grec, mais dix Grecs pour faire un Chinois."
L'avocat se trouva donc marron pour de bon et Ming Li Fu se retrouva propriétaire du pénitencier de Las Vegas. Il vendit les détenus, dont l'avocat, au Consul Général de Chine à San Francisco, un village mexicain où les Chinois entassaient des rails de chemin de fer, et transforma le pénitencier en hôtel-casino en espérant que ça marcherait. Il paraît que l'affaire a prospéré depuis.
Le mécanicien d'Ilion a essayé de fabriquer les sandales, mais si les images étaient compréhensibles, les données écrites étaient des petits dessins incompréhensibles. Un gamin dégourdi qui venait du Tonkin, un certain Ho Chi Minh, a traduit, moyennant finances, les petits dessins. Cela ne correspondait pas exactement aux images mais le courageux mécanicien finit par sortir son premier prototype.
Il déposa le brevet de ce qui était importable comme chaussure mais entrait parfaitement dans le fourreau de cuir pour revolver des uniformes de milices et de l'armée. Et en bon États-unien, il américanisa le nom en Remington. C'était en 1858, un an après la vente du brevet par Ming Li Fu. C'est qu'avec le développement de la machine à vapeur, les choses commençaient à aller vite en Amérique !
Des originaux ont donc commencé à se servir de ces sandales comme ils avaient appris au sortir de l'enfance, vers l'âge de trois ans : ils y firent entrer de la poudre à fusil piquée dans la tabatière de leur papa, des balles de plomb volées dans le dentier de leur grand-mère et il y posèrent les amorces de leur oncle pécheur, amorces au fulminate de mercure qui faisaient fuir les poissons. C'est ainsi que le Remington trouva, tout à fait par hasard, un rôle dans le monde des revolvers.
Mais surtout, mon cherami, si tu relaies cette histoire vers certains membres de ce forum, ne leur dis pas que c'est la raison qui pourrait faire qu'un Remington tire comme une savate. Nous serions deux à les avoir aux fesses dans les traboules, cañons, etc. (voir ci-dessus) du forum.
Mais surtout, que ça reste entre nous.
Autrement sinon les remingtonnistes vont te pourchasser dans tous les cañons, sierras, impasses, traboules, couloirs de mines et réserves indiennes de ce forum, avec des propos sentencieux du genre : "Eh, cher monsieur, auriez vous l'obligeance de bien vouloir dégainer l'amas de ferraille qui vous sert de décoration de ceinturon, que nous puissions comparer les qualités respectives de nos glorieuses raies Minh Thong et de la production de M. Samuel qui se prétend Col. Colt."
Car il paraît que la raie Ming Thong a été inventée dans l'arrière-cuisine d'un restaurant de poisson tenu par un certain Ming Li Fu, blanchisseur attitré du 7e de Cavalerie, qui avait fait faillite à cause des guerres indiennes lesquelles avaient décimé ses pratiques.
Ledit Ming Li Fu s'était donc reconverti et avait installé dans Coyote Gulch un restaurant de poisson qui avait du mal à trouver du poisson parce qu'il était à trois mille kilomètres de la mer.
Donc dans son arrière-boutique, M. Ming Li Fu décida-t-il d'utiliser du caoutchouc durci, qu'on venait d'inventer, pour en faire des sortes de sandales simples avec la bride passant entre les orteils. Une version chinoise de cette chaussure que portaient les Japonais depuis des siècles sous le nom de "zoori". Il décida d'appeler cette chaussure nouvelle la "raie" - parce que la forme de la chaussure avant assemblage rappelait ce poisson plat que le blanchisseur-cuisinier-savetier aurait bien aimé cuisiner si la mer n'avait été si loin - et il adjoignit un nom bien de chez lui "Ming Thong", Ming pour son prénom qui rappelait une grande dynastie de son pays natal et Thong parce que voilà quoi.
Et ce qui est curieux, c'est que ce nom qu'il avait adjoint en finale et sans raison à celui de son invention est le seul qui soit passé à la postérité.
Seulement, un jour où il a eu un client pour sa fameuse raie à l'huile de vidange de machine à vapeur de pompe de puits, il fut inculpé d'empoisonnement parce que son client devint aveugle et se mit à délirer, en disant même qu'un jour viendrait où le Président des États-Unis serait un Noir dont la grand-mère vivrait à Hawaï ; c'est dire s'il était atteint !
Devant la gravité de son état, le jury du tribunal itinérant du Juge Roy Bean condamna le Chinois soit à finir l'assiette de poisson du client, soit à 1857 ans de pénitencier (1857 ans, parce que le Juge savait à peine lire et qu’il a donc pris comme durée de peine l'année au cours de laquelle le procès avait lieu). Mind Li Fu fit le bon choix et opta pour le pénitencier se disant que pendant la durée de sa peine il trouverait bien le moyen d'inventer quelque chose pour en devenir propriétaire.
Mais, pour monter son arnaque, il lui fallait un peu de pognon. Par intermédiaire de son avocat, il prit donc contact avec un mécanicien spécialisé de Ilion qui lui racheta le brevet de sa sandale.
Le détenu et l'avocat marron se partagèrent le montant de la vente. Mais bien que véreux, l'avocat n'était pas de taille. En effet, il est un dicton qui fait autorité dans le monde des affaires : "Il faut trois Juifs pour faire un Grec, mais dix Grecs pour faire un Chinois."
L'avocat se trouva donc marron pour de bon et Ming Li Fu se retrouva propriétaire du pénitencier de Las Vegas. Il vendit les détenus, dont l'avocat, au Consul Général de Chine à San Francisco, un village mexicain où les Chinois entassaient des rails de chemin de fer, et transforma le pénitencier en hôtel-casino en espérant que ça marcherait. Il paraît que l'affaire a prospéré depuis.
Le mécanicien d'Ilion a essayé de fabriquer les sandales, mais si les images étaient compréhensibles, les données écrites étaient des petits dessins incompréhensibles. Un gamin dégourdi qui venait du Tonkin, un certain Ho Chi Minh, a traduit, moyennant finances, les petits dessins. Cela ne correspondait pas exactement aux images mais le courageux mécanicien finit par sortir son premier prototype.
Il déposa le brevet de ce qui était importable comme chaussure mais entrait parfaitement dans le fourreau de cuir pour revolver des uniformes de milices et de l'armée. Et en bon États-unien, il américanisa le nom en Remington. C'était en 1858, un an après la vente du brevet par Ming Li Fu. C'est qu'avec le développement de la machine à vapeur, les choses commençaient à aller vite en Amérique !
Des originaux ont donc commencé à se servir de ces sandales comme ils avaient appris au sortir de l'enfance, vers l'âge de trois ans : ils y firent entrer de la poudre à fusil piquée dans la tabatière de leur papa, des balles de plomb volées dans le dentier de leur grand-mère et il y posèrent les amorces de leur oncle pécheur, amorces au fulminate de mercure qui faisaient fuir les poissons. C'est ainsi que le Remington trouva, tout à fait par hasard, un rôle dans le monde des revolvers.
Mais surtout, mon cherami, si tu relaies cette histoire vers certains membres de ce forum, ne leur dis pas que c'est la raison qui pourrait faire qu'un Remington tire comme une savate. Nous serions deux à les avoir aux fesses dans les traboules, cañons, etc. (voir ci-dessus) du forum.
Dernière édition par Cobravif le Dim 14 Oct 2018 - 5:31, édité 7 fois (Raison : Correction de coquilles)
Re: Restauration d'un Remington 1858 Euroarms.
Ne crains rien, mon cher Cobravif, je garderai cette information secrète, les possesseurs de Raies Ming Thong, ilion suffisamment punis de posséder des fabrications chinoises depuis 1858 ! Inutile de se moquer plus d'eux !Cobravif a écrit: Mais surtout, mon bon Duncan, si tu relaies cette histoire vers certains membres de ce forum, ne leur dis pas que c'est la raison qui pourrait faire qu'un Remington tire comme une savate. Nous serions deux à les avoir aux fesses dans les traboules cañons etc. (voir ci-dessus) du forum.
Bien que
Duncan OXBURRY- Messages : 1346
Date d'inscription : 13/05/2011
Age : 82
Localisation : Ile de France -Val de Marne
Re: Restauration d'un Remington 1858 Euroarms.
Bonjour Messieurs, très heureux d'apprendre que les Raie Ming Thong ont parfois des soucis, ceci n'arriverait pas à un Colt !
Bravo Cobra Vif pour cette démonstration, le propriétaire sera content et/ou ses fils !
DW.
Bravo Cobra Vif pour cette démonstration, le propriétaire sera content et/ou ses fils !
DW.
Dan Wesson- Messages : 1944
Date d'inscription : 06/04/2012
Age : 74
Localisation : Derrière la Roche de Solutré
L'âme du canon après nettoyage simple.
Voici, en complément du petit mémo sur la restauration du Remington ce que j'ai pu obtenir du canon. En fait, même s'il ne paraît pas très glacé, il est en fait complètement revenu au glacé et cela ne m'a demandé qu'un coup de chiffon huilé, eu un peu de ramonage à la brosse nylon.
En fait l'acier est de bonne qualité puisque lorsque j'ai pris l'arme elle était totalement sèche. Certes le propriétaire avait huilé l'arme avant de la ranger mais elle est restée sans entretien près de quinze ans.
Il suffit de cliquer sur la miniature pour avoir l'agrandissement.
En fait l'acier est de bonne qualité puisque lorsque j'ai pris l'arme elle était totalement sèche. Certes le propriétaire avait huilé l'arme avant de la ranger mais elle est restée sans entretien près de quinze ans.
Il suffit de cliquer sur la miniature pour avoir l'agrandissement.
Dernière édition par Cobravif le Lun 10 Mar 2014 - 20:47, édité 1 fois (Raison : Correction de coquilles)
Essais au tir.
Nous avons essayé le Remington remis en état. Et j'en ai profité pour tirer aussi avec mon LeMat. Nous avons fait du "plinking" sur des cibles faites dans des panneaux de plateau de paillasse de cuisine en bois compressé de 25 mm d'épaisseur.
La lumière était très bonne et nous nous sommes amusés comme des gamins, mon ami, un de ses deux fils, nos deux armes et moi. Loin des règles des stands de tir officiels, nous avons chargé les barillets sans laisser de chambres vides. Les armes ont fait résonner les environs, aboyer le chien de la maison, et ont provoqué chez les deux chats des airs méprisants et hautains.
Les deux cibles. Dans les deux, il y a des impacts de 36 et de 44. Mais dans celle de droite on trouve aussi deux impacts de calibre 20.
Derrière les deux cibles nous avions disposé comme appui une vieille table au plateau en bois aggloméré. On distingue nettement une de mes balles à jupe pour 44. Elle a traversé la plaque de 25 mm en agglo mélaminé et s'est arrêtée dans le bois compressé de l'appui.
Voici l'arrière des deux cibles en agglo mélaminé. J'attire votre attention sur les sorties des deux balles de calibre 20 Mais on voit qu'à près de 25 mètres, tant les balles de 36 que celles de 41 on fait de jolis trous. J'ai chargé les chambres de barillet avec ma poire à poudre sur laquelle j'avais monté un bec doseur pour cal .36 avec 1,1 gramme de PN. Ceci pour éviter les confusions de calibre entre le Remington en .36 et mon LeMat en .44. Le canon de 20 était chargé avec deux doses pour .36.
Ce qui est surprenant, c'est que le bruit de départ des coups était plus fort pour le LeMat que pour le Remington - je parle des charges du barillet -. Nous avons toutefois apprécié la perforation des balles de .36. Mes balles à jupes sont plus lourdes - 11 grammes - que les sphériques de .451 - 9,5 grammes et les jupes assurent une meilleure pénétration dans l'air donc une moindre décélération et par là une plus forte énergie cinétique à l'impact.
La lumière était très bonne et nous nous sommes amusés comme des gamins, mon ami, un de ses deux fils, nos deux armes et moi. Loin des règles des stands de tir officiels, nous avons chargé les barillets sans laisser de chambres vides. Les armes ont fait résonner les environs, aboyer le chien de la maison, et ont provoqué chez les deux chats des airs méprisants et hautains.
Les deux cibles. Dans les deux, il y a des impacts de 36 et de 44. Mais dans celle de droite on trouve aussi deux impacts de calibre 20.
Derrière les deux cibles nous avions disposé comme appui une vieille table au plateau en bois aggloméré. On distingue nettement une de mes balles à jupe pour 44. Elle a traversé la plaque de 25 mm en agglo mélaminé et s'est arrêtée dans le bois compressé de l'appui.
Voici l'arrière des deux cibles en agglo mélaminé. J'attire votre attention sur les sorties des deux balles de calibre 20 Mais on voit qu'à près de 25 mètres, tant les balles de 36 que celles de 41 on fait de jolis trous. J'ai chargé les chambres de barillet avec ma poire à poudre sur laquelle j'avais monté un bec doseur pour cal .36 avec 1,1 gramme de PN. Ceci pour éviter les confusions de calibre entre le Remington en .36 et mon LeMat en .44. Le canon de 20 était chargé avec deux doses pour .36.
Ce qui est surprenant, c'est que le bruit de départ des coups était plus fort pour le LeMat que pour le Remington - je parle des charges du barillet -. Nous avons toutefois apprécié la perforation des balles de .36. Mes balles à jupes sont plus lourdes - 11 grammes - que les sphériques de .451 - 9,5 grammes et les jupes assurent une meilleure pénétration dans l'air donc une moindre décélération et par là une plus forte énergie cinétique à l'impact.
Re: Restauration d'un Remington 1858 Euroarms.
Juste Bravo !
Ah, le plaisir d'avoir la possibilité de tirer chez soi...
DW.
Ah, le plaisir d'avoir la possibilité de tirer chez soi...
DW.
Dan Wesson- Messages : 1944
Date d'inscription : 06/04/2012
Age : 74
Localisation : Derrière la Roche de Solutré
Re: Restauration d'un Remington 1858 Euroarms.
Bravo ,Cobravif, d'avoir redonner Vie au 1858
PILOTE 76380- Messages : 147
Date d'inscription : 07/01/2014
Age : 75
Localisation : Canteleu 76380 prés de Rouen
Re : restauration d'un Remington 1858
Ouah ! C'est de la mauvaise foi et du parti-pris !
Les Remington n'ont pas eu plus de problèmes que les Colt, au contraire, peut-être : leur fiabilité a été clamée
par tous les hommes de l'Ouest qui les ont utilisés, ainsi que leur solidité et leur facilité d'entretien...
J'aime autant les Colt que les Remington, mais je laisse une place de choix à mes Starr S.A. et D.A. ainsi
qu'à mon Rogers & Spencer, lequel est probablement un "nec plus ultra"...
Bon dimanche à vous tous !
Les Remington n'ont pas eu plus de problèmes que les Colt, au contraire, peut-être : leur fiabilité a été clamée
par tous les hommes de l'Ouest qui les ont utilisés, ainsi que leur solidité et leur facilité d'entretien...
J'aime autant les Colt que les Remington, mais je laisse une place de choix à mes Starr S.A. et D.A. ainsi
qu'à mon Rogers & Spencer, lequel est probablement un "nec plus ultra"...
Bon dimanche à vous tous !
Fortyniner- Messages : 2898
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 75
Localisation : Aux confins de la Manche et du Calvados
Fiabilité des revolvers.
Toutes ces armes connaissent des pannes si on s'en sert beaucoup et aussi si on les laisse rouiller. Si j'ai pu réparer ce Remington Euroarms, c'est bien parce qu'il m'était arrivé la même chose avec une réplique de Colt 1851.
Et c'est parce que j'ai réparé un Euroarms avec des pièces de Pietta que j'ai fait ce petit reportage.
En ce qui concerne mon petit délire sur le Raie Ming Thong, je le commence tout de même en écrivant que toutes ces armes connaissent ce type de pannes de rupture de ressorts.
Pour donner mon opinion, les Remington présentent l’énorme avantage de la carcasse fermée qui d'une part donne une meilleure rigidité à l'ensemble, d'autre part permet une visée avec un cran de mire fixe. Une gouttière de visée, en l'occurrence.
Quelle que soit la marque du copiste d'un Colt ou d'un Remington, le même avantage se retrouve.
Mais je ne prendrai pas partie dans ce débat. J'aime les deux types de revolvers et je tire avec le même plaisir avec l'un et l'autre.
Et c'est parce que j'ai réparé un Euroarms avec des pièces de Pietta que j'ai fait ce petit reportage.
En ce qui concerne mon petit délire sur le Raie Ming Thong, je le commence tout de même en écrivant que toutes ces armes connaissent ce type de pannes de rupture de ressorts.
Pour donner mon opinion, les Remington présentent l’énorme avantage de la carcasse fermée qui d'une part donne une meilleure rigidité à l'ensemble, d'autre part permet une visée avec un cran de mire fixe. Une gouttière de visée, en l'occurrence.
Quelle que soit la marque du copiste d'un Colt ou d'un Remington, le même avantage se retrouve.
Mais je ne prendrai pas partie dans ce débat. J'aime les deux types de revolvers et je tire avec le même plaisir avec l'un et l'autre.
Re: Restauration d'un Remington 1858 Euroarms.
Tu te lance en politique, Cobravif ?Cobravif a écrit: Mais je ne prendrai pas partie dans ce débat. J'aime les deux types de revolvers et je tire avec le même plaisir avec l'un et l'autre.
Duncan OXBURRY- Messages : 1346
Date d'inscription : 13/05/2011
Age : 82
Localisation : Ile de France -Val de Marne
Re: Restauration d'un Remington 1858 Euroarms.
Salut:
De toute Façon Tout ce Qui es en Mouvement ou Mécanique peut un jour
ou l'autre nous lacher
De toute Façon Tout ce Qui es en Mouvement ou Mécanique peut un jour
ou l'autre nous lacher
PILOTE 76380- Messages : 147
Date d'inscription : 07/01/2014
Age : 75
Localisation : Canteleu 76380 prés de Rouen
Politique...
Duncan OXBURRY a écrit:
Tu te lance en politique, Cobravif ?
Certainement pas. J'ai eu des fonctions liées à "la continuation de la politique par d'autre moyens" et j'ai eu l'occasion de voir les dessous des cartes, sans parler de ceux des tables. Ce n'est donc pas à la retraite que je vais redescendre dans les fosses septiques.
Disons que la politique, au mieux, me laisse sceptique.
Disons que la politique, au mieux, me laisse sceptique.
Entretien et réparation...
PILOTE 76380 a écrit:Salut:
De toute Façon Tout ce Qui es en Mouvement ou Mécanique peut un jour
ou l'autre nous lacher
C'est très vrai. Et il en va des armes comme des bateaux - c'est le marin de plaisance qui parle - si on veux pouvoir compter sur elles au stand de tir ou à la guerre, il faut qu'elles puissent compter sur nous à l'atelier.
Les bateaux, si on veut pouvoir compter sur eux dans le coup de tabac, il faut qu'ils puissent compter sur nous au port.
Les bateaux, si on veut pouvoir compter sur eux dans le coup de tabac, il faut qu'ils puissent compter sur nous au port.
Re : politique
@ Cobravif : tu as tout à fait raison ! La politique, ou plutôt les politiciens, ça ressemble plus à un chiotte bouché qu'à
un panier de crabes...
Pour rien au monde je ne voudrais mettre le doigt dans l'engrenage, malgré l'appât "pouvoir-gonzesses-pognon"...
un panier de crabes...
Pour rien au monde je ne voudrais mettre le doigt dans l'engrenage, malgré l'appât "pouvoir-gonzesses-pognon"...
Fortyniner- Messages : 2898
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 75
Localisation : Aux confins de la Manche et du Calvados
Gonzesses...
T'as raison. Se dire que la politique te remplit ton lit de gonzesses !!!
Ah non ! Une seule me suffit. La mienne me tient en laisse depuis 37 ans. C'est-à-dire 74 ans pour moi parce que, comme dans l'armée, les années de campagne comptent double !
Rien que l'idée qu'à cause de la politique j'en aurais plusieurs à faire cohabiter ! L'enfer !
Ah non ! Une seule me suffit. La mienne me tient en laisse depuis 37 ans. C'est-à-dire 74 ans pour moi parce que, comme dans l'armée, les années de campagne comptent double !
Rien que l'idée qu'à cause de la politique j'en aurais plusieurs à faire cohabiter ! L'enfer !
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