Expériences de chargement pour mon LeMat

Site technique du Cobravif.

Pourquoi pas ? Mais mon arme la plus proche d'un 1851 est un Colt "Confédéré" en calibre 36 qui est une copie iralienne de très bonne facture de chez Uberti en 1970. J'ai aussi un original de famille de la même arme qui date de 1858 et a été fabriqué en Virginie. Avec celui-là je ne tire plus parce que je me méfie de la solidité du barillet. Et les barillets de copies ne se montent pas dessus.
Avec ma réplique j'ai tiré à balles ogivales jusqu'à ce que le prenne une licence de tir pour tirer en 1ère catégorie. Alors, j'ai cessé de tirer à poudre noire. Et puis je me suis marié, et j'ai eu des enfants. Je n'ai jamais cessé de pratiquer le tir sportif en plus du tir militaire. Et quand mes enfants ont été en âge de tirer, je les ai amenés au stand. A Bagnères de Bigorre, en semaine, l'été, nous étions seuls et je les faisais tirer même s'ils n'avaient, eux, pas de licence.
J'ai alors réactivé le "revolver de cow boy" et ceci d'autant plus volonttiers que je pouvais à volonté réduire la charge de poudre et utiliser des balles de tir réduit en bois de frêne que je faisais moi-même. Ils ont donc tiré en 22 LR, certes, mais aussi au Colt 36, à la Win 73 en 44-40 là encore avec des cartouches de tir réduit d'abord. Mais pour des armes à cartouches, il faut préparer les cartouches à l'avance et je n'aime pas me trouver avec des lots de cartouches "spéciales" même si elles ne sont pas létales, dans la zone à cartouches de mon coffre fort. Mes enfants aimaient bien ces séances de tir où ils me voyaient tremper le canon de mon 36 dans l'eau pour enlever la "crasse" avec un écouvillon en nylon et ensuite sécher le canon et les chambres du barillet avec du "chaud lapin" ce papier filtre en gros rouleaux qui fait penser à du papier c[censuré]l pour éléphant. Après ils frimaient auprès de leurs copains du Lycée Jean Monnet de Bruxelles en racontant leurs exploits avec des "vraies armes de cow boys". Et c'est vrai qu'ils tiraient bien tous les deux. Ma fille légèrement mieux que son frère. Maintenant elle vit aux Etats-Unis et c'est grâce à son mari que j'ai pu tirer en CAS avec leurs amis étatsuniens de façon inopinée.

Lorsque j'ai repris le tir à poudre noire, j'ai utilisé des balles rondes pour mon 36 confédéré balles que j'achète dans le commerce. Comme le prix a augmenté, je vais sans doute me remettre à couler des balles aussi pour mon 36. Et pourquoi pas des balles à jupe ? Je dois dire que, focalisé sur mon LeMat Pietta que je n'ai que depuis quelques mois, je n'y avais pas pensé.
Seulement, il faudra que je me procure les forets qui conviennent à mon calibre 36 et que je les adapte.

D'abord, tu as aussi droit à tout mon respect. Et je te remercie de ta dernière phrase qui me fait très plaisir. Ne crois pas que ce soit une question d'ego ou de fierté mal placée. C'est tout simplement parce que tu as pris plaisir à lire mes quelques lignes et c'est mon plaisir à moi que de faire plaisir aux autres.
Après, sur les aspects techniques, je n'ai pas grand mérite.
C'est ce qu'on finit par apprendre au cours d'une vie de plus de soixante ans avec une enfance heureuse et peu argentée au cours de laquelle mon père nous a enseigné les activités manuelles diverses et utiles et surtout nous a laissé utiliser ses outils pour réaliser nos élucubrations et inventions. J'étais l'avant-dernier d'une famille nombreuse (+ de 7 enfants) pas recomposée.

Après, une première partie de vie professionnelle variée qui a commencé à Saint-Cyr et fini dans le renseignement où il faut se débrouiller dans des situations inhabituelles avec le système D et les moyens du bord...
Quand on rédige un rapport, il doit être court, complet et illustré de photos à valeur de preuves...
Quand on est sur le terrain, dans la m[censuré]e où nous laisseront croupir les politiques, il faut bien faire preuve de créativité. Sinon, ce sont les culs de basses fosses croates, ou israéliens, ou ... bref, tous pays de fous d'Asie et/ou d'Afrique. Je n'évoque que ce que je connais.
La perspective de se trouver hôte de ces établissements démocratiques que l'on nomme prisons dans les pays que je viens d'évoquer fait qu'on est prédisposé à l'innovation et l'inventivité pour éviter d'y être gentiment admis. Sans doute le souci de ne pas déranger, je pense. Eviter de se trouver à la charge des contribuables de ces hâvres de paix et de liberté...

Bref, même quand on prend la retaite de ce style de métier, il en reste des traces dans les aptitudes diverses qu'on a enmagasinées...

Maintenant, j'ai un métier plus "pépère". C'est mieux pour tout le monde. Surtout pour moi !
Mais il est encore très technique et exige de moi la maîtrise des outils informatiques.

Liens mis à jour, mon cher Tex. Merci de me les avoir signalés. J'en ai mis beaucoup à jour mais j'en ai loupés et c'est pourquoi je mets aussi le lien vers mon site technique ou celui du roman feuilleton.
D'ailleurs je le remets ici. Certes le rythme des aventures de Pierre-Hubert de Berdeilhe est bien ralenti par l'accumulation de contraintes familiales mais aussi armurières. Quoique ces temps-ci je sois bien en retard dans ce dernier domaine.

Roman feuilleton Nouveaux Mondes... et la suite.