AccueilInvestigations autour de mon Colt 1860 Army Euroarms N° de série 2204
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Investigations autour de mon Colt 1860 Army Euroarms N° de série 2204
Silver Beard Mar 22 Sep 2020 - 18:00
Bonjour,
A réception de cette arme,
j'avais vérifié le diamètre des chambres et celui du canon (miroir) au pied à coulisse, et trouvé 0.435"/0.436".
D'avis de poudreux plus expert que moi, reçu ici et là, des balles de diamètre 0.451 devaient convenir.
j'ai donc acheté des balles en .451 de marque Hornady et préparé des cartouches papier H&S comme je le fais habituellement avec du .454.
Au pas de tir, le chargement a été laborieux... allant jusqu'à une déformation de la balle avant pénétration dans la chambre et production de ce qu'il est difficile d'appeler une collerette...
J'ai trié deux barillets.
De retour chez moi, j'ai immergé le canon, la carcasse et le barillet dans une bassine d'eau chaude avec du liquide vaisselle, et frotté avec énergie au moyen d'écouvillon nylon et brosse à dents.
Après nettoyage séchage et huilage (WD40) j'ai pu constater des traces qui ne tachait pas le chiffon lorsque j'essayais de les faire disparaître.
L'intérieur du canon, miroir lorsque je l'ai reçu, présentait des marques
Pour être sûr de n'avoir rien négligé lors du nettoyage, j'ai plongé toutes les pièces du revolver entièrement démonté dans mon bac à ultrason avec une dilution à l'ammoniac (Elma) à 65°pendant 40 minutes, puis re-vaporetto, séchage, huilage.
Les traces sont moins nettes.
En examinant de près celles-ci, deux tonalités dans l'aspect de surface du canon se révèlent
Suite à ces constats, je formule les hypothèses suivantes que je vous demande d'éclairé au travers de vos expériences personnelles ou de vos connaissances
1 - Je pense que les différences d'aspect de surface résultent de la présence de nickelage sur une partie de l'arme qui aurait été polie insuffisamment, ou se serait partiellement dégradé (cette arme à 46 ans).
La première hypothèse est à mon avis plus probable, car une macro photo d'un poinçon (j'y reviendrai) à proximité de la vis de la clavette, révèle des marques que j'interprète comme résultant d'une abrasion mécanique
Dérocher du nickelage avec une laine de fer ou faire refaire le nickelage ? c'est un choix entre patience et dépense.
Mais sur une arme de 46 an, un polissage pour la rendre plus "vintage" comme on dit, donnerait peut être un meilleur rendu ?
De plus en cas de nouveau nickelage il faudrait (après avoir trouvé le faiseur) traiter également de barillet.
De toutes les manières, ce Colt Euroarms n'est plus conforme à ce qu'il était à sa sortie de l'atelier (si mon hypothèse de nickelage est la bonne).
En passant, je suis preneur de toute info sur la production des Colt 1860 army ASP Euroarms.
2 - Je pense que le constat que j'ai fait après le premier nettoyage résulte des tirs effectués avec des balles de diamètre .451.
Je ne suis pas spécialiste en balistique ni en métallurgie, par conséquent je n'émets qu'une hypothèse : la surcharge subie par l'arme au passage de la balle surdimensionnée a "surchauffé" le métal qui a réagi différemment selon les parties encore nickelées et celles qui ne le sont plus.
3 - Les traces sur le canon ne sont pas des traces de rouille. Seraient-elles des dépôts de plomb du fait du trop fort diamètre des balles ?
Comment les faire disparaître pour retrouver un canon miroir ?
Dernier points : le poinçon mentionné plus haut.
Il est positionné sur le canon au dessus du vis de la clavette.
En miroir, le poinçon semble plus lisible : un chiffre ?
Merci pour vos propres retours d'expérience, avis et conseils éclairés.
Silver Beard
A réception de cette arme,
j'avais vérifié le diamètre des chambres et celui du canon (miroir) au pied à coulisse, et trouvé 0.435"/0.436".
D'avis de poudreux plus expert que moi, reçu ici et là, des balles de diamètre 0.451 devaient convenir.
j'ai donc acheté des balles en .451 de marque Hornady et préparé des cartouches papier H&S comme je le fais habituellement avec du .454.
Au pas de tir, le chargement a été laborieux... allant jusqu'à une déformation de la balle avant pénétration dans la chambre et production de ce qu'il est difficile d'appeler une collerette...
J'ai trié deux barillets.
De retour chez moi, j'ai immergé le canon, la carcasse et le barillet dans une bassine d'eau chaude avec du liquide vaisselle, et frotté avec énergie au moyen d'écouvillon nylon et brosse à dents.
Après nettoyage séchage et huilage (WD40) j'ai pu constater des traces qui ne tachait pas le chiffon lorsque j'essayais de les faire disparaître.
L'intérieur du canon, miroir lorsque je l'ai reçu, présentait des marques
Pour être sûr de n'avoir rien négligé lors du nettoyage, j'ai plongé toutes les pièces du revolver entièrement démonté dans mon bac à ultrason avec une dilution à l'ammoniac (Elma) à 65°pendant 40 minutes, puis re-vaporetto, séchage, huilage.
Les traces sont moins nettes.
En examinant de près celles-ci, deux tonalités dans l'aspect de surface du canon se révèlent
Suite à ces constats, je formule les hypothèses suivantes que je vous demande d'éclairé au travers de vos expériences personnelles ou de vos connaissances
1 - Je pense que les différences d'aspect de surface résultent de la présence de nickelage sur une partie de l'arme qui aurait été polie insuffisamment, ou se serait partiellement dégradé (cette arme à 46 ans).
La première hypothèse est à mon avis plus probable, car une macro photo d'un poinçon (j'y reviendrai) à proximité de la vis de la clavette, révèle des marques que j'interprète comme résultant d'une abrasion mécanique
Dérocher du nickelage avec une laine de fer ou faire refaire le nickelage ? c'est un choix entre patience et dépense.
Mais sur une arme de 46 an, un polissage pour la rendre plus "vintage" comme on dit, donnerait peut être un meilleur rendu ?
De plus en cas de nouveau nickelage il faudrait (après avoir trouvé le faiseur) traiter également de barillet.
De toutes les manières, ce Colt Euroarms n'est plus conforme à ce qu'il était à sa sortie de l'atelier (si mon hypothèse de nickelage est la bonne).
En passant, je suis preneur de toute info sur la production des Colt 1860 army ASP Euroarms.
2 - Je pense que le constat que j'ai fait après le premier nettoyage résulte des tirs effectués avec des balles de diamètre .451.
Je ne suis pas spécialiste en balistique ni en métallurgie, par conséquent je n'émets qu'une hypothèse : la surcharge subie par l'arme au passage de la balle surdimensionnée a "surchauffé" le métal qui a réagi différemment selon les parties encore nickelées et celles qui ne le sont plus.
3 - Les traces sur le canon ne sont pas des traces de rouille. Seraient-elles des dépôts de plomb du fait du trop fort diamètre des balles ?
Comment les faire disparaître pour retrouver un canon miroir ?
Dernier points : le poinçon mentionné plus haut.
Il est positionné sur le canon au dessus du vis de la clavette.
En miroir, le poinçon semble plus lisible : un chiffre ?
Merci pour vos propres retours d'expérience, avis et conseils éclairés.
Silver Beard
Silver Beard- Messages : 77
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Re: Investigations autour de mon Colt 1860 Army Euroarms N° de série 2204
Ringo-Woody Mar 22 Sep 2020 - 20:32
Je suis bien incapable de t'aider sur tous les points techniques que tu soulèves, par contre, je peux t'éclairer sur le poinçon : il s'agit de la marque de l'importateur allemand WISCHO.
Ringo-Woody- Messages : 414
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Re: Investigations autour de mon Colt 1860 Army Euroarms N° de série 2204
Silver Beard Mar 22 Sep 2020 - 21:13
Merci Ringo-Woody, voilà un point d'interrogation résolu par ta réponse 
Silver Beard- Messages : 77
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Re: Investigations autour de mon Colt 1860 Army Euroarms N° de série 2204
biker13 Mer 23 Sep 2020 - 6:33
Post intéressant, j'ai un 1858 de chez Euroarms qui présente les mêmes traces, avec en plus un noircissement importants des gravures du barillet...
biker13- Messages : 626
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Re: Investigations autour de mon Colt 1860 Army Euroarms N° de série 2204
Rudi1960 Jeu 24 Sep 2020 - 8:46
C'est le 1860 que j'ai vu lundi passé sur le pas de tir ?
Rudi1960- Messages : 645
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Re: Investigations autour de mon Colt 1860 Army Euroarms N° de série 2204
Silver Beard Jeu 24 Sep 2020 - 21:21
Oui si tu parles du pas de tir de Cherbourg...
Bien amicalement, à Lundi prochain.
Bien amicalement, à Lundi prochain.
Silver Beard- Messages : 77
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Re: Investigations autour de mon Colt 1860 Army Euroarms N° de série 2204
Silver Beard Jeu 24 Sep 2020 - 21:24
Biker13,
Ton 1858 est-il bronzé ou Nickelé ?
Une photo peut-être ?
Ton 1858 est-il bronzé ou Nickelé ?
Une photo peut-être ?
Silver Beard- Messages : 77
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Re: Investigations autour de mon Colt 1860 Army Euroarms N° de série 2204
biker13 Ven 25 Sep 2020 - 6:41
Salut !
Voila les premiers de mes bébés, les plus anciens... on voit bien le 1858
[img]
[/img]
Voila les premiers de mes bébés, les plus anciens... on voit bien le 1858
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biker13- Messages : 626
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Re: Investigations autour de mon Colt 1860 Army Euroarms N° de série 2204
Silver Beard Ven 25 Sep 2020 - 6:47
Très belle collection Biker13 !
De quelle année ton 1858 ?
Silver Beard
De quelle année ton 1858 ?
Silver Beard
Silver Beard- Messages : 77
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Re: Investigations autour de mon Colt 1860 Army Euroarms N° de série 2204
Rudi1960 Dim 27 Sep 2020 - 8:56
Silver Beard a écrit:Oui si tu parles du pas de tir de Cherbourg...
Bien amicalement, à Lundi prochain.
Demain, je n'ai pas le temps de faire un bon nettoyage d'un revolver à poudre noire donc je pense que je tirerai au stand 10m.
Rudi1960- Messages : 645
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Re: Investigations autour de mon Colt 1860 Army Euroarms N° de série 2204
Silver Beard Dim 27 Sep 2020 - 11:05
Bonjour,
On se verra sans doute.
On se verra sans doute.
Silver Beard- Messages : 77
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Suite des investigations et premières solutions
Silver Beard Sam 3 Oct 2020 - 11:59
Bonjour à tous,
Après lecture de pas mal de littératures
sur les différents sujets impliqués dans ma recherche d'explication et de solutions, je fais le point sur l'état d'avancement de mes investigations.
J'ai passé un écouvillon bronze trempé dans du Ballistol Robla Solo pour traiter l'intérieur du canon (puis nettoyage à la vapeur, séchage au séchoir à cheveux et j'ai mis une goutte d'huile pour la protection contre la corrosion).
Nette amélioration, mais il faudra que j'insiste d'avantage pour retrouver un état de surface miroir sans défaut.
L'hypothèse d'un emplombage semble donc se confirmer.
Pour l'extérieur, j'ai fait un polissage en deux temps : ponçage fin avec de l'abrasif à sec grain 3000 et laine de fer 0000, puis polissage au feutre monté sur Dremel après application de Belgom Alu.
Voici le résultat
C'est perfectible, mais cela prend du temps et pour l'instant cet état de surface me convient.
Pour continuer de tirer avec ce Colt, il faut réaléser les chambres du barillet pour passer d'un diamètre de .435 à .440, le relevé du diamètre du canon à balle forcé donnant .449 à fond de rayures l'utilisation de balles en diamètre .451 se fera sans problème.
Je ne suis pas usinier et l'opération conditionnant le future de cette pétoire, j'ai demandé un devis à une société avec qui j'ai travaillé dans le cadre de mes activités professionnelles. Il faut compter 130 €, et en plus faire repasser l'arme à la BNE car cette modification rend caduques les poinçons antérieurs. J'attends un devis, mais le réalésage et le passage au banc, de l'avis de connaisseur, devrait coûter */- 200 €. Avec l'achat cela porte le budget à 485 € le prix d'un neuf chez Uberti
Cela ne vaut sans doute pas raisonnablement le coup, mais le rapport à ce type d'armes n'est-il que raisonnable ?
Silver Beard
Après lecture de pas mal de littératures
sur les différents sujets impliqués dans ma recherche d'explication et de solutions, je fais le point sur l'état d'avancement de mes investigations.J'ai passé un écouvillon bronze trempé dans du Ballistol Robla Solo pour traiter l'intérieur du canon (puis nettoyage à la vapeur, séchage au séchoir à cheveux et j'ai mis une goutte d'huile pour la protection contre la corrosion).
Nette amélioration, mais il faudra que j'insiste d'avantage pour retrouver un état de surface miroir sans défaut.
L'hypothèse d'un emplombage semble donc se confirmer.
Pour l'extérieur, j'ai fait un polissage en deux temps : ponçage fin avec de l'abrasif à sec grain 3000 et laine de fer 0000, puis polissage au feutre monté sur Dremel après application de Belgom Alu.
Voici le résultat
C'est perfectible, mais cela prend du temps et pour l'instant cet état de surface me convient.
Pour continuer de tirer avec ce Colt, il faut réaléser les chambres du barillet pour passer d'un diamètre de .435 à .440, le relevé du diamètre du canon à balle forcé donnant .449 à fond de rayures l'utilisation de balles en diamètre .451 se fera sans problème.
Je ne suis pas usinier et l'opération conditionnant le future de cette pétoire, j'ai demandé un devis à une société avec qui j'ai travaillé dans le cadre de mes activités professionnelles. Il faut compter 130 €, et en plus faire repasser l'arme à la BNE car cette modification rend caduques les poinçons antérieurs. J'attends un devis, mais le réalésage et le passage au banc, de l'avis de connaisseur, devrait coûter */- 200 €. Avec l'achat cela porte le budget à 485 € le prix d'un neuf chez Uberti
Cela ne vaut sans doute pas raisonnablement le coup, mais le rapport à ce type d'armes n'est-il que raisonnable ?
Silver Beard
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Re: Investigations autour de mon Colt 1860 Army Euroarms N° de série 2204
Cobravif Mer 14 Oct 2020 - 22:12
Si tu es sûr que ton barillet est d'origine de cette arme, ne le fais surtout pas réaléser. Outre les inconvénients que tu soulignes, tu tirerais des balles trop fortes en diamètre une fois le passage dans le cône de forcement effectué. En effet, lorsque la balle sort du canon, le plomb tendre se déforme et la balle voit son diamètre croître légèrement sous la pression des gaz qui la poussent. Avec des balles en 445 voire 450, tu devrais résoudre ton souci de chargement.
Autre point : ta graisse à balles doit ne pas contenir d'autre lubrifiant minéral que de l'huile de vaseline. Les WD 40 n'est pas adapté à la poudre noire et ne devrait être utilisé que pour les parties extérieures de l'arme ; même pas pour le mécanisme. Je m'en sers mais ni en armurerie, ni comme lubrifiant.
Je fais ma graisse moi-même en réalisant au bain marie un mélange de cire d'abeille et d'huile de vaseline. Pas de graisse à la vaseline mais bien de l'huile de vaseline.
À part l'huile de vaseline, les lubrifiants minéraux agissent sur la calamine de poudre noire en la durcissant à un point tel qu'on finit par avoir du mal à nettoyer le canon. Cette calamine durcie réduit peu à peu le calibre effectif de l'arme et agit comme un vrai papier de verre qui provoque un emplombage horrible.
Autrefois, les graisses animales utilisées étaient de la graisse de porc ou de bœuf. Les graisses d'armurerie était un mélange de cire d'abeille et d'huile de cétacé. De cachalot ou de baleine.
Avec la découverte de l'huile de vaseline à la fin des années 1860, on a remplacé l'huile de cétacé par cette nouvelle huile. Outre qu'elle était nettement moins chère, elle a une propriété hydrofuge qui protège mieux les mécanismes sensibles comme les montres et horloges mais aussi les mécanismes d'arme. Employée comme graisse à balle, le mélange à 50% de cire d'abeille et 50% d'huile de vaseline évite l'humidification de la poudre par l’eau que contiennent les huiles végétales ou animales. En outre l'huile de vaseline est peu sensible aux changements de température et reste donc stable en viscosité. Ceci participe à la stabilisation en fluidité de la graisse à balles elle-même. Au passage de la balle, cette graisse imprègne la calamine en la laissant molle. La balle suivante pousse cette calamine molle et dépose au passage de sa propre graisse. Aucun dépôt dur ne reste dans le canon et après des sessions de tir de plus de 40 coups, le canon de mon LeMat ou celui de mon Griswold restent avec leurs rayures opérationnelles et une bonne partie du canon encore brillante.
Réduis donc un peu le diamètre de tes balles et graisses-les bien et tu n'auras pas besoin de faire bidouiller ton barillet. Je ne vais pas encombrer le forum davantage mais un alésage de barillet est toujours une opération aléatoire.
Autre point : ta graisse à balles doit ne pas contenir d'autre lubrifiant minéral que de l'huile de vaseline. Les WD 40 n'est pas adapté à la poudre noire et ne devrait être utilisé que pour les parties extérieures de l'arme ; même pas pour le mécanisme. Je m'en sers mais ni en armurerie, ni comme lubrifiant.
Je fais ma graisse moi-même en réalisant au bain marie un mélange de cire d'abeille et d'huile de vaseline. Pas de graisse à la vaseline mais bien de l'huile de vaseline.
À part l'huile de vaseline, les lubrifiants minéraux agissent sur la calamine de poudre noire en la durcissant à un point tel qu'on finit par avoir du mal à nettoyer le canon. Cette calamine durcie réduit peu à peu le calibre effectif de l'arme et agit comme un vrai papier de verre qui provoque un emplombage horrible.
Autrefois, les graisses animales utilisées étaient de la graisse de porc ou de bœuf. Les graisses d'armurerie était un mélange de cire d'abeille et d'huile de cétacé. De cachalot ou de baleine.
Avec la découverte de l'huile de vaseline à la fin des années 1860, on a remplacé l'huile de cétacé par cette nouvelle huile. Outre qu'elle était nettement moins chère, elle a une propriété hydrofuge qui protège mieux les mécanismes sensibles comme les montres et horloges mais aussi les mécanismes d'arme. Employée comme graisse à balle, le mélange à 50% de cire d'abeille et 50% d'huile de vaseline évite l'humidification de la poudre par l’eau que contiennent les huiles végétales ou animales. En outre l'huile de vaseline est peu sensible aux changements de température et reste donc stable en viscosité. Ceci participe à la stabilisation en fluidité de la graisse à balles elle-même. Au passage de la balle, cette graisse imprègne la calamine en la laissant molle. La balle suivante pousse cette calamine molle et dépose au passage de sa propre graisse. Aucun dépôt dur ne reste dans le canon et après des sessions de tir de plus de 40 coups, le canon de mon LeMat ou celui de mon Griswold restent avec leurs rayures opérationnelles et une bonne partie du canon encore brillante.
Réduis donc un peu le diamètre de tes balles et graisses-les bien et tu n'auras pas besoin de faire bidouiller ton barillet. Je ne vais pas encombrer le forum davantage mais un alésage de barillet est toujours une opération aléatoire.
Dernière édition par Cobravif le Dim 25 Oct 2020 - 1:45, édité 2 fois (Raison : CORRECTION DE COQUILLES)
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Ne faisant pas partie de leur classe, je n'ai jamais rencontré les autres.
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Cobravif- Admin
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Re: Investigations autour de mon Colt 1860 Army Euroarms N° de série 2204
biker13 Jeu 15 Oct 2020 - 6:42
J'ai oublié de regarder, mais si mes souvenirs sont bon il doit être de 1982...
biker13- Messages : 626
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Re: Investigations autour de mon Colt 1860 Army Euroarms N° de série 2204
Silver Beard Jeu 15 Oct 2020 - 11:12
Bonjour Cobravif,
Je n'ai pas encore commis l'irréparable, par conséquent je vais suivre ton conseil et mettre de côté le réalésage des chambres du barillet.
J'ai des balles en .440", j'essaierai bien ce diamètre ? Si "trop fort n'a jamais manqué", trop faible peut il nuire ?
Pour la graisse des balles il y a 4 ans lorsque j'ai commencé la PN sans expérience, j'avais fait un mélange 25% cire d'abeille, 25% de suif industriel d'origine animale, 25%, 25% de lanoline et 25% d'huile d'olive.
J'avais mis de côté l'huile de vaseline comme la paraffine liquide pour la raison qu'elle relève de la chimie du pétrole. J'avais lu quelque part qu'il fallait des graisse animale ou végétale.
Je ne graissais que mes balles.
Pour le mécanisme, la visserie, l'arbre du barillet et le canon j'utilisais (et j'utilise encore) de l'huile CLP en très faible quantité.
Lorsque tu commences la PN tu essaies de te documenter, mais il semble que chacun ait son avis, et avant de trouver le bon avis, on en trouve beaucoup de contradictoires.
J'ai arrêté 2 ans le tir à la PN (fin de carrière un peu compliquée), mais la retraite ayant sonnée (Dieu merci pas comme à Waterloo) j'ai repris depuis peu.
Ton expérience est précieuse, je l'ai appris par le passé.
Aussi vais-je mettre ma graisse à ton régime.
Pour le mécanisme huile de vaseline uniquement ainsi que pour la protection du canon, si j'ai bien compris.
Merci en tous cas d'avoir pris le temps de t'intéresser à mes "investigations".
Silver Beard
Je n'ai pas encore commis l'irréparable, par conséquent je vais suivre ton conseil et mettre de côté le réalésage des chambres du barillet.
J'ai des balles en .440", j'essaierai bien ce diamètre ? Si "trop fort n'a jamais manqué", trop faible peut il nuire ?
Pour la graisse des balles il y a 4 ans lorsque j'ai commencé la PN sans expérience, j'avais fait un mélange 25% cire d'abeille, 25% de suif industriel d'origine animale, 25%, 25% de lanoline et 25% d'huile d'olive.
J'avais mis de côté l'huile de vaseline comme la paraffine liquide pour la raison qu'elle relève de la chimie du pétrole. J'avais lu quelque part qu'il fallait des graisse animale ou végétale.
Je ne graissais que mes balles.
Pour le mécanisme, la visserie, l'arbre du barillet et le canon j'utilisais (et j'utilise encore) de l'huile CLP en très faible quantité.
Lorsque tu commences la PN tu essaies de te documenter, mais il semble que chacun ait son avis, et avant de trouver le bon avis, on en trouve beaucoup de contradictoires.
J'ai arrêté 2 ans le tir à la PN (fin de carrière un peu compliquée), mais la retraite ayant sonnée (Dieu merci pas comme à Waterloo) j'ai repris depuis peu.
Ton expérience est précieuse, je l'ai appris par le passé.
Aussi vais-je mettre ma graisse à ton régime.
Pour le mécanisme huile de vaseline uniquement ainsi que pour la protection du canon, si j'ai bien compris.
Merci en tous cas d'avoir pris le temps de t'intéresser à mes "investigations".
Silver Beard
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