Armes visibles dans les westerns ...
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Armes visibles dans les westerns ...
Bonjour à vous tous,
Je ne suis pas parvenu à trouver une information sérieuse concernant la date exacte de la fin de l'autorisation du port des armes à feu en public aux états unis,
de plus selon les états concernés il semblerait que cette interdiction n'ait été appliquée qu'à des moments différents ...
L'un de vous pourrait il éclairer la lanterne de ma curiosité pour que je puisse savoir à qu'elle époque les cowboys ont finalement été contraints de ne plus porter du tout leurs revolvers à la ceinture comme c'est le cas dans la plupart des westerns que j'ai pu visionner ?
Merci de vos réponses si la question vous est familière quoi qu'il en soit !
Je ne suis pas parvenu à trouver une information sérieuse concernant la date exacte de la fin de l'autorisation du port des armes à feu en public aux états unis,
de plus selon les états concernés il semblerait que cette interdiction n'ait été appliquée qu'à des moments différents ...
L'un de vous pourrait il éclairer la lanterne de ma curiosité pour que je puisse savoir à qu'elle époque les cowboys ont finalement été contraints de ne plus porter du tout leurs revolvers à la ceinture comme c'est le cas dans la plupart des westerns que j'ai pu visionner ?
Merci de vos réponses si la question vous est familière quoi qu'il en soit !
gilset- Messages : 30
Date d'inscription : 25/05/2014
Age : 69
Localisation : PACA
bonne question
Bonne question , je suis certain qu'un auteur averti va nous trouver cela .
Je me demande si c'est interdit d'ailleurs , les cow boy d'aujourd'hui il me semble ont leur carabine à cheval , revolver je ne sais pas ?
TEX
Je me demande si c'est interdit d'ailleurs , les cow boy d'aujourd'hui il me semble ont leur carabine à cheval , revolver je ne sais pas ?
TEX
En tout cas en 1969...
... au Nouveau Mexique, nous sommes partis mon frère et moi avec des cow-boys et des Péons pour assister au rassemblement de troupeaux d'un propriétaire terrien pendant que lui et mon père restaient au ranch pour participer à un concours de radio-amateurs qu'on appelait à l'époque le "DX CC".
Nous étions en Dodge 4x4 pick-up.
Les troupeaux étaient rabattus vers les cow-boys à cheval par deux Cessna bimoteurs d'une société spécialisée dans ce travail. Les troupeaux poussés par les avions qui les dérangeaient se dirigeaient au trot vers un vallon assez large où les cow-boys à cheval les prenaient en compte pour les pousser vers les barrières-entonnoirs qui les guidaient vers de grands corrals.
Pendant que les avions et les cow-boys s'occupaient des troupeaux, les péons mexicains avaient monté les barrages de barrières métalliques et préparé les fer à marquer. C'est à dire qu'il les avaient stérilisés et enduit d'huile de vaseline.
Les groupes électrogènes avaient été vérifiés parce que les fers à marquer étaient électriques, en 110 volts aux États-Unis. Lorsque les troupeaux poussés par les cow-boys ont été enfermés dans les corrals, les péons et les cow-boys ont distribué du foin et de l'eau et laissé se calmer les animaux.
Toutes ces activités nous ont conduits à la fin de l'après-midi. Une fois les râteliers à foins remplis et les abreuvoirs garnis, il était temps de se préparer pour la nuit. Nous dormions mon frère et moi dans un camion Chevrolet avec un cadre qui était en fait une sorte de mobile-home et était fixé sur le plateau du camion à châssis long.
Pendant que les cuisiniers préparaient le dîner, les péons et les cowboys sont allés chercher une carabine 22 LR Remington Trombone, à pompe, et ont aménagé un stand de tir de circonstance. Ils ont récupéré les boîtes de haricots et de riz précuit pour s'en servir de cibles.
Je ne sais pas où était cette carabine dans le journée.
Dans notre Pick-up il y avait un Calibre 12 semi automatique Remington 1100 et une carabine express hammerless en 270 Winchester. Les péons portaient tous des revolvers en 38/357 Mag fournis par l'entreprise du ranch. Il s'agissait de Smith & Wesson. Mais ils ne s'en sont jamais servis que contre des serpents à sonnette ou plus souvent pour tuer de ces énormes rats qui menaçaient de piller les garde-manger si on avait oublié de les fermer.
En fait, je n'ai jamais vu de chipmunk piller les cantines de bouffe parce qu'elles étaient toutes fermées par les cuistots. Mais j'ai souvent vu les péons tirer sur des animaux, chipmunks ou chiens de prairie, qui approchaient du camp, et ceci entre le moment où ils ont eu fini de préparer l'arrivée des troupeaux et le moment où les troupeaux sont arrivés. Après, pendant trois jours il y avait un tel ramdam autour des corrals et des paddocks qu'il ne restait plus aucune bête sauvage dans le secteurs.
Le soir, les jeux de tirs n'ont jamais impliqué que la carabine Remington Trombone. Tous les com-boys à cheval avaient un revolver soit à la ceinture avec des étuis de type Threepersons portés hauts au ceinturon, soit en holster d'aisselle. Dans tous les cas, les armes étaient assurées par une dragonne soit extensible, soit roulée d'une manière telle qu'en tirant dessus elle se défaisait sans s'entortiller. Mais les armes n'ont jamais servi devant nous au cours de ces trois jours. Les cow-boys avaient des armes en général personnelles. Quelques-uns étaient armés par le Ranch et alors ils portaient des S & W, les mêmes que ceux des péons.
Lorsque nous les avons vu arriver poussant les troupeaux, il ne tiraient pas en l'air comme dans les films, mais soit sonnaient de la corne - comme à la synagogue - soit ils soufflaient dans des sifflets genre sifflets de bosco. Mais les bruits que produisaient les cow-boys étaient sur un rythme plutôt apaisant. On aurait dit qu'ils cherchaient à calmer les bêtes et non à les exciter. Là, donc pas de coups de fusils ou de revolvers.
Seul le payeur qui venait pour payer les péons à la fin du marquage portait un pistolet automatique, mais nous le savons parce qu'on nous l'avait dit à l'époque, mais en fait nous sommes repartis vers le ranch avant la paye des Mexicains.
Donc, pour répondre à la question posée, en tous cas en 1969 dans le cadre du travail, les cow-boys et les péons du Nouveau Mexique portaient des armes de poing à la ceinture ou sous l'aisselle, et avaient des armes longues dans les camions. Les selles des cow-boys étaient larges et confortables. Le trusquin étaient assez grand pour y fixer une tente en tergal avec tapis de sol intégré mais sans double-toit. Et je ne souviens pas avoir vu d'arme longue accrochée à la selle.
Nous étions en Dodge 4x4 pick-up.
Les troupeaux étaient rabattus vers les cow-boys à cheval par deux Cessna bimoteurs d'une société spécialisée dans ce travail. Les troupeaux poussés par les avions qui les dérangeaient se dirigeaient au trot vers un vallon assez large où les cow-boys à cheval les prenaient en compte pour les pousser vers les barrières-entonnoirs qui les guidaient vers de grands corrals.
Pendant que les avions et les cow-boys s'occupaient des troupeaux, les péons mexicains avaient monté les barrages de barrières métalliques et préparé les fer à marquer. C'est à dire qu'il les avaient stérilisés et enduit d'huile de vaseline.
Les groupes électrogènes avaient été vérifiés parce que les fers à marquer étaient électriques, en 110 volts aux États-Unis. Lorsque les troupeaux poussés par les cow-boys ont été enfermés dans les corrals, les péons et les cow-boys ont distribué du foin et de l'eau et laissé se calmer les animaux.
Toutes ces activités nous ont conduits à la fin de l'après-midi. Une fois les râteliers à foins remplis et les abreuvoirs garnis, il était temps de se préparer pour la nuit. Nous dormions mon frère et moi dans un camion Chevrolet avec un cadre qui était en fait une sorte de mobile-home et était fixé sur le plateau du camion à châssis long.
Pendant que les cuisiniers préparaient le dîner, les péons et les cowboys sont allés chercher une carabine 22 LR Remington Trombone, à pompe, et ont aménagé un stand de tir de circonstance. Ils ont récupéré les boîtes de haricots et de riz précuit pour s'en servir de cibles.
Je ne sais pas où était cette carabine dans le journée.
Dans notre Pick-up il y avait un Calibre 12 semi automatique Remington 1100 et une carabine express hammerless en 270 Winchester. Les péons portaient tous des revolvers en 38/357 Mag fournis par l'entreprise du ranch. Il s'agissait de Smith & Wesson. Mais ils ne s'en sont jamais servis que contre des serpents à sonnette ou plus souvent pour tuer de ces énormes rats qui menaçaient de piller les garde-manger si on avait oublié de les fermer.
En fait, je n'ai jamais vu de chipmunk piller les cantines de bouffe parce qu'elles étaient toutes fermées par les cuistots. Mais j'ai souvent vu les péons tirer sur des animaux, chipmunks ou chiens de prairie, qui approchaient du camp, et ceci entre le moment où ils ont eu fini de préparer l'arrivée des troupeaux et le moment où les troupeaux sont arrivés. Après, pendant trois jours il y avait un tel ramdam autour des corrals et des paddocks qu'il ne restait plus aucune bête sauvage dans le secteurs.
Le soir, les jeux de tirs n'ont jamais impliqué que la carabine Remington Trombone. Tous les com-boys à cheval avaient un revolver soit à la ceinture avec des étuis de type Threepersons portés hauts au ceinturon, soit en holster d'aisselle. Dans tous les cas, les armes étaient assurées par une dragonne soit extensible, soit roulée d'une manière telle qu'en tirant dessus elle se défaisait sans s'entortiller. Mais les armes n'ont jamais servi devant nous au cours de ces trois jours. Les cow-boys avaient des armes en général personnelles. Quelques-uns étaient armés par le Ranch et alors ils portaient des S & W, les mêmes que ceux des péons.
Lorsque nous les avons vu arriver poussant les troupeaux, il ne tiraient pas en l'air comme dans les films, mais soit sonnaient de la corne - comme à la synagogue - soit ils soufflaient dans des sifflets genre sifflets de bosco. Mais les bruits que produisaient les cow-boys étaient sur un rythme plutôt apaisant. On aurait dit qu'ils cherchaient à calmer les bêtes et non à les exciter. Là, donc pas de coups de fusils ou de revolvers.
Seul le payeur qui venait pour payer les péons à la fin du marquage portait un pistolet automatique, mais nous le savons parce qu'on nous l'avait dit à l'époque, mais en fait nous sommes repartis vers le ranch avant la paye des Mexicains.
Donc, pour répondre à la question posée, en tous cas en 1969 dans le cadre du travail, les cow-boys et les péons du Nouveau Mexique portaient des armes de poing à la ceinture ou sous l'aisselle, et avaient des armes longues dans les camions. Les selles des cow-boys étaient larges et confortables. Le trusquin étaient assez grand pour y fixer une tente en tergal avec tapis de sol intégré mais sans double-toit. Et je ne souviens pas avoir vu d'arme longue accrochée à la selle.
Re: Armes visibles dans les westerns ...
merci Cobra,
pour cette ébauche de réponse qui tend à révéler qu'en définitive il n'y a pas de texte précis qui indique une interdiction formelle du port d'arme au pays du western selon les régions concernées dans cet immense pays aux cultures et aux lois si diverses.
je n'ai pu trouver que quelques textes sur ce sujet aussi délicat que polémique dont celui ci qui n'est pas sans intérêt :
Avoir une arme aux Etats-Unis
Bonne journée à tous !
pour cette ébauche de réponse qui tend à révéler qu'en définitive il n'y a pas de texte précis qui indique une interdiction formelle du port d'arme au pays du western selon les régions concernées dans cet immense pays aux cultures et aux lois si diverses.
je n'ai pu trouver que quelques textes sur ce sujet aussi délicat que polémique dont celui ci qui n'est pas sans intérêt :
Avoir une arme aux Etats-Unis
Bonne journée à tous !
gilset- Messages : 30
Date d'inscription : 25/05/2014
Age : 69
Localisation : PACA
Re: Armes visibles dans les westerns ...
Le texte indiqué par Gilset est très intéressant en ce qu'il montre la complexité de la question.
En effet, alors qu'en France le sujet est à la fois législatif et réglementaire, aux États-Unis elle est surtout réglementaire. Toujours pour en revenir au Nouveau Mexique, il était interdite de porter des armes, même réglementairement détenues, en ville. Sauf dans sa voiture.
En Caroline du Sud, le transport d'arme était facile entre chez soi et un stand de tir. La détention se faisait par l'achat en armurerie ou dans un General Store avec présentation d'une carte d'identité ou d'une carte de séjour - pour les étrangers à carte verte - et indication de l'adresse de résidence. En revanche le port d'arme visible était interdit en ville. Ceci en 2012. Le seul point législatif est plutôt de nature à laisser penser à une certaine liberté de détention, il s'agit du deuxième amendement cité dans la documentation dont Gilset nous a mis le lien..
En ce qui concerne le port, il relève essentiellement des autorités chargées de l'ordre public. C'est pourquoi dans a plupart des grandes villes il est interdit de porter une arme visible.
Autrefois, en tout cas avant la guerre de 1914-19 (La Première Guerre Mondiale), le port d'une arme dissimulée ,en ville, était très souvent un délit. On a souvent connu l'interdiction de port d'arme en ville, en particulier dans les territoires de la Frontier, pendant les périodes d'installation où les gens ne se connaissaient pas, où les autorités manquaient de moyens et de savoir-faire. Mais le port d'arme, avant l'invention de l'étui Threepersons au débit du XXe siècle, ne se faisait pas dans ces étuis à révolver en cuir épais qui ont été popularisés par le cinéma. on portait son revolver dans un étui mou, couvent des anciens étuis militaires dont on avait coupé le rabat, et qui avaient tendance à glisser autour de la taille en fonction de la position où on le poussait pour avoir es mains libres pour travailler.
En fait, en cas de danger prévisible, on sortait son arme qu'on glissait dans son ceinturon pour pouvoir la sortir rapidement.
En fait l'étui popularisé par le cinéma est anachronique pour la période de la guerre de sécession.
Avant l'étui Threepersons, on a essayé de mettre au point des systèmes permettant aux policiers de sortir rapidement leur arme sans qu'on puisse les accuser d'avoir délibérément tiré les premiers.
On a même vu ce qu'on appelait le swivel grip holster qui était un système compliqué avec une plaque de métal cousue sur le cuir du ceinturon et une vis d'axe du chien rallongée. Il fallait appuyer la vis rallongée contre son flanc, la pousser vers l'avant et elle se trouvait libérée de la plaque de fer ; et on pouvait alors utiliser l'arme.
Ensuite on a vu apparaître des swivel holsters en cuir qui permettent - cela existe encore - de tirer sur une adversaire sans sortir l'arme de l'étui en la faisant pivoter autour du rivet qui lie l'étui au ceinturon.
Bref, la question du port d'arme n'en est devenue une qu'avec l'avance de la civilisation, à la fin du XIXe siècle. Mais cette préoccupation ne peut pas trouver de solution simple compte tenu des textes fondamentaux comme la constitution et ses amendements, et de l'indépendance des États dans la plupart des prérogatives de police. Les infractions fédérales ne constituent qu'un toute petite partie de l'éventail des crimes et délits qui se commettent aux États-Unis.
En effet, alors qu'en France le sujet est à la fois législatif et réglementaire, aux États-Unis elle est surtout réglementaire. Toujours pour en revenir au Nouveau Mexique, il était interdite de porter des armes, même réglementairement détenues, en ville. Sauf dans sa voiture.
En Caroline du Sud, le transport d'arme était facile entre chez soi et un stand de tir. La détention se faisait par l'achat en armurerie ou dans un General Store avec présentation d'une carte d'identité ou d'une carte de séjour - pour les étrangers à carte verte - et indication de l'adresse de résidence. En revanche le port d'arme visible était interdit en ville. Ceci en 2012. Le seul point législatif est plutôt de nature à laisser penser à une certaine liberté de détention, il s'agit du deuxième amendement cité dans la documentation dont Gilset nous a mis le lien..
En ce qui concerne le port, il relève essentiellement des autorités chargées de l'ordre public. C'est pourquoi dans a plupart des grandes villes il est interdit de porter une arme visible.
Autrefois, en tout cas avant la guerre de 1914-19 (La Première Guerre Mondiale), le port d'une arme dissimulée ,en ville, était très souvent un délit. On a souvent connu l'interdiction de port d'arme en ville, en particulier dans les territoires de la Frontier, pendant les périodes d'installation où les gens ne se connaissaient pas, où les autorités manquaient de moyens et de savoir-faire. Mais le port d'arme, avant l'invention de l'étui Threepersons au débit du XXe siècle, ne se faisait pas dans ces étuis à révolver en cuir épais qui ont été popularisés par le cinéma. on portait son revolver dans un étui mou, couvent des anciens étuis militaires dont on avait coupé le rabat, et qui avaient tendance à glisser autour de la taille en fonction de la position où on le poussait pour avoir es mains libres pour travailler.
En fait, en cas de danger prévisible, on sortait son arme qu'on glissait dans son ceinturon pour pouvoir la sortir rapidement.
En fait l'étui popularisé par le cinéma est anachronique pour la période de la guerre de sécession.
Avant l'étui Threepersons, on a essayé de mettre au point des systèmes permettant aux policiers de sortir rapidement leur arme sans qu'on puisse les accuser d'avoir délibérément tiré les premiers.
On a même vu ce qu'on appelait le swivel grip holster qui était un système compliqué avec une plaque de métal cousue sur le cuir du ceinturon et une vis d'axe du chien rallongée. Il fallait appuyer la vis rallongée contre son flanc, la pousser vers l'avant et elle se trouvait libérée de la plaque de fer ; et on pouvait alors utiliser l'arme.
Ensuite on a vu apparaître des swivel holsters en cuir qui permettent - cela existe encore - de tirer sur une adversaire sans sortir l'arme de l'étui en la faisant pivoter autour du rivet qui lie l'étui au ceinturon.
Bref, la question du port d'arme n'en est devenue une qu'avec l'avance de la civilisation, à la fin du XIXe siècle. Mais cette préoccupation ne peut pas trouver de solution simple compte tenu des textes fondamentaux comme la constitution et ses amendements, et de l'indépendance des États dans la plupart des prérogatives de police. Les infractions fédérales ne constituent qu'un toute petite partie de l'éventail des crimes et délits qui se commettent aux États-Unis.
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