Une étrange "pétoire"...
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Une étrange "pétoire"...
On m'a offert, venant de Caroline du Sud, un surprenant cadeau. Si surprenant que j'en ai fait un petit reportage avant même de l'avoir essayé.
The Patrician : Une bidouille ou un essai ?
Si je reviens vivant de l'essai, je vous raconterai... Dernière édition par Cobravif le Ven 28 Mar 2014 - 13:15, édité 1 fois
Re: Une étrange "pétoire"...
En effet, un curieux "truc" ! Arme d'essai, avant finalisation ? Arme de bricoleur, faite avec des pièces disparates (dont le canon) ?
Je pense que le calibre est du .38 CF Short Colt
Je pense que le calibre est du .38 CF Short Colt
Duncan OXBURRY- Messages : 1346
Date d'inscription : 13/05/2011
Age : 82
Localisation : Ile de France -Val de Marne
Re : une étrange pétoire...
@ Cobravif : une étrange pétoire, en effet !
Ce pistolet a certainement été conçu et fabriqué par un artisan ou un armurier
amateur ; je n'ai rien vu de semblable, quoiqu'on trouve bien des armes étranges...
Ce pistolet a certainement été conçu et fabriqué par un artisan ou un armurier
amateur ; je n'ai rien vu de semblable, quoiqu'on trouve bien des armes étranges...
Fortyniner- Messages : 2898
Date d'inscription : 11/07/2013
Age : 75
Localisation : Aux confins de la Manche et du Calvados
Re: Une étrange "pétoire"...
J'ai essayé cette pétoire invraisemblable.
Premier coup tiré à la machine. J'ai adopté comme charge et comme étui le 380 à blanc pour pistolet de starter.
Pour le premier coup, j'ai chargé avec une balle de 9mm 356402 Lyman en plomb mou lubrifiée à la graisse pour balle à poudre noire.
Je n'ai pas forcé ma mise à poste, l'étui feuillette était trop court pour pousser la balle à poste et il est arrivé ce qui devait arriver, la balle est restée dans le canon et le coup de feu a été une sorte de chuintement plus qu'une déflagration parce q'une partie des gaz a contourné le projectile avant que la pression finisse par le pousser dans le début de l'âme.
J'examine l'arme. Apparemment pas de dégâts, sauf que le verrou s'est voilé.
Si on observe ce verrou sur les photos du reportage, un téton fait saillie et a pour fonction de pousser la bascule contre la culasse mais aussi lorsqu'on déverrouille d'imposer de sortir le verrou vers la gauche en une seule position possible. Je crois que l'intérêt était d’éviter de le perdre en rendant plus difficile son extraction des chapes dans lesquelles il opère. Cela n'a pas manqué, la bascule devant étaler la surpression dans la chambre a forcé trop fort sur le verrou qui s'est ployé jusqu'à ce que les arêtes de la bascule arrivent à la tige de verrou elle-même aux contact des chapes dans lesquelles se loge le verrou.
J'ai pris sur moi de modifier ce verrou pour en augmenter le diamètre et faire en sorte qu'il appuie sur la bascule selon toute sa génératrice c'est à dire d'une chape à l'autre.
Ensuite, j'ai continué le tir. En visant et à bras franc, cette fois. Mais à chaque fois, j'ai mis la balle à poste en lui faisant prendre un peu les rayures d'un coup de maillet sur une baguette appliquée à la tranche arrière de la balle.
J'ai tiré dix coups au total, à dix mètres de distance. Trois balles sont arrivées en place. Les autres ont préféré choisir des zones de pique-nique plus éloignées du centre de la cible. Et trois se sont même couchées en travers marquant la cible d'un joli profil bien net.
Il n'y a rien d'étonnant à cette dispersion compte tenu de l'état du canon dont les rayures appartiennent à une histoire ancienne qui n'en a laissé que des vestiges. En fait, ce "Patrician" pourrait figurer au rayon des arrosoirs si ce qu'il envoie ne traversait pas, à dix mètres cinq bons centimètres de bois compressé.
Je vais peut-être tenter de lui finir sa crosse existante qui est bien brute de facture pour lui donner une air un peu plus fini. Mais il ne pourrait trouver sa place qu'au musée des moutons à cinq pattes.
Premier coup tiré à la machine. J'ai adopté comme charge et comme étui le 380 à blanc pour pistolet de starter.
Pour le premier coup, j'ai chargé avec une balle de 9mm 356402 Lyman en plomb mou lubrifiée à la graisse pour balle à poudre noire.
Je n'ai pas forcé ma mise à poste, l'étui feuillette était trop court pour pousser la balle à poste et il est arrivé ce qui devait arriver, la balle est restée dans le canon et le coup de feu a été une sorte de chuintement plus qu'une déflagration parce q'une partie des gaz a contourné le projectile avant que la pression finisse par le pousser dans le début de l'âme.
J'examine l'arme. Apparemment pas de dégâts, sauf que le verrou s'est voilé.
Si on observe ce verrou sur les photos du reportage, un téton fait saillie et a pour fonction de pousser la bascule contre la culasse mais aussi lorsqu'on déverrouille d'imposer de sortir le verrou vers la gauche en une seule position possible. Je crois que l'intérêt était d’éviter de le perdre en rendant plus difficile son extraction des chapes dans lesquelles il opère. Cela n'a pas manqué, la bascule devant étaler la surpression dans la chambre a forcé trop fort sur le verrou qui s'est ployé jusqu'à ce que les arêtes de la bascule arrivent à la tige de verrou elle-même aux contact des chapes dans lesquelles se loge le verrou.
J'ai pris sur moi de modifier ce verrou pour en augmenter le diamètre et faire en sorte qu'il appuie sur la bascule selon toute sa génératrice c'est à dire d'une chape à l'autre.
Ensuite, j'ai continué le tir. En visant et à bras franc, cette fois. Mais à chaque fois, j'ai mis la balle à poste en lui faisant prendre un peu les rayures d'un coup de maillet sur une baguette appliquée à la tranche arrière de la balle.
J'ai tiré dix coups au total, à dix mètres de distance. Trois balles sont arrivées en place. Les autres ont préféré choisir des zones de pique-nique plus éloignées du centre de la cible. Et trois se sont même couchées en travers marquant la cible d'un joli profil bien net.
Il n'y a rien d'étonnant à cette dispersion compte tenu de l'état du canon dont les rayures appartiennent à une histoire ancienne qui n'en a laissé que des vestiges. En fait, ce "Patrician" pourrait figurer au rayon des arrosoirs si ce qu'il envoie ne traversait pas, à dix mètres cinq bons centimètres de bois compressé.
Je vais peut-être tenter de lui finir sa crosse existante qui est bien brute de facture pour lui donner une air un peu plus fini. Mais il ne pourrait trouver sa place qu'au musée des moutons à cinq pattes.
Re: Une étrange "pétoire"...
Sur cette base, toi qui est bricoleur au bon sens du terme, tu devrais essayer de le "terminer", mécaniquement, balistiquement et extérieurement !
Un canon de 51, ça doit se trouver, et refaire la chambre et le mécanisme aussi !
Un canon de 51, ça doit se trouver, et refaire la chambre et le mécanisme aussi !
Duncan OXBURRY- Messages : 1346
Date d'inscription : 13/05/2011
Age : 82
Localisation : Ile de France -Val de Marne
Re: Une étrange "pétoire"...
J'y ai pensé, mais en fait cela ne présente que peu d'intérêt. Je ne sais pas où voulait en venir le "créateur". Si je devais tout reconstruire, il vaudrait mieux que je fasse complètement une arme. Mais je n'ai pas de banc à rayer. Et je rappelle à tous que la fabrication d'armes à feu répond à des règles et on n'est pas libre de se lancer dans cette aventure sans autorisation officielle.
Monter un canon rayé sur cette pétoire, ce serait gâcher une canon. Je préfère tenter de mettre au point une munition qui passerait correctement dans ce canon. Peut être en chemisant ce canon... je vais voir.
Monter un canon rayé sur cette pétoire, ce serait gâcher une canon. Je préfère tenter de mettre au point une munition qui passerait correctement dans ce canon. Peut être en chemisant ce canon... je vais voir.
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