mon pépère

j'aime bien c'est poste sur nos amis a 4 pattes ! voici mes loulou !

Mon bon Izno, tu as raison de les présenter. Je n'osais pas en parler. Ces sont deux amours. Amours fauves si on n'est pas bien vu, j'en suis sûr. Le mâle a vraiment tout du loup. mais une fois qu'il a décidé qu'on est fréquentable, il est affectueux. Et, point essentiel, quand lui et la femelle passent la langue sur le visage du visiteur - si, aux canidés je le leur permets - eh bien ils n'ont pas l'haleine fétide des chiens nourris avec des croquettes.
Manifestement, ils sont en bonne santé. Ils vivent dans un immense territoire très boisé et Izno les nourrit avec soin et comme il se doit. C'est une évidence : leur poil est sain, leur bouche aussi et ils ont... le sourire.
Ce qui ne m'étonne pas parce que j'ai vécu avec un chien de 1960 à 1973 et comme mes neveux l'appelaient "Oncle Patachon" on peut dire qu'il faisait entièrement partie de la famille. Il était notre compagnon de jeux, il prenait le paquebot avec nous - dans le chenil, bien sûr - lorsque nous venions en vacances en métropole depuis la plantation de Guadeloupe. On voyait bien s'il souriait ou s'il faisait la gueule.
Pur berger portugais, de mère bâtarde et de père inconnu, Patachon retrouvait des instincts de gardien de vaches lorsque nous étions dans nos maison de l'Ariège. Mais il fallait le surveiller sinon les vaches du voisin, à la traite du soir, ne donnaient pas de lait. Ces dames n'aiment pas avoir peur. Patachon n'était pas dressé et imitait sans comprendre les interventions du Labrit de notre voisin. Alors il avait des initiatives malheureuses. Aussi ne le lassions-nous pas s'occuper des vaches de notre voisin. Sinon, pas de lait au petit déj.
Je reste donc un amoureux des chiens mais aussi des loups qui sont des animaux fascinants. Et j'ai eu la surprise, un jour que nous nous promenions en famille et en voiture à la fois sur le Golan près de la frontière syrienne, d'en voir un traverser la route. J'étais sûr de mon coup et j'avais bien reconnu un loup ; de petite taille, mais un loup. J'en ai parlé avec un employé civil de la station ONU dans laquelle je travaillais. C’était un finnois qui vivait en Palestine et Israël depuis longtemps et il m'a bien confirmé que les loups étaient présents sur le Golan et qu'on en rencontrait parfois des isolés qui soit avaient été chassé de leur meute, soit vivaient en solitaires.