Mieux vaut tard que jamais!

Magnifique ! Mais c'est malin, mon clavier est trempé par les embruns. Heureusement que je l'avais protégé avec de la feuille transparente pour aller visiter des sites d'armes anciennes, sinon...

Et puis pour y avoir manœuvré en 1975 après voir sauté dessus en parachute, je peux dire que le terrain est vallonné le long de certaines falaises et qu'on s'en est vu pire que ce j'avais connu au 7^e Bataillon de Chasseurs Alpins de Bourg Saint Maurice en 1974 lors d'exercices de combat d'été en montagne. Certes les dénivelées ne sont pas les mêmes mais grimper les falaises de rochers c'est souvent aussi risqué que de payer certaine faces comme la Pierre Menta, par exemple. C'est moins haut mais il y a moins de voies qui conduisent en direct jusqu'au sommet. Disons que c'est un autre "sport" et moi j'aime autant les deux. Certes quand du dévisses en montagne tu tombes de plus haut mais si l'assurance tient... bon ça se rattrape. En falaise de mer, si tu dévisses et que tu restes en l'air accroché à l'assurance ça va. Mais si tu arrives dans la flotte, la mouise est loin d'être finie. Même par temps calme la "mê" roule sur les récifs et tu suis le mouvement. Ça râpe ! Et ça râpe fort !
Après, le toubib a de la couture à faire.

Nous avons gravi la Pierra Menta en cordée de trois lorsque j'étais au 7^e BCA. Nous étions passé par une voie TD déjà équipée. Mais arrivé presque en haut, le premier de cordée était déjà en haut, j'ai cramponné une "poignée de valise" comme on appelle ces prises larges et confortables. Malheureusement, ladite poignée a lâché et j'ai dévissé. Je peux te dire que j'ai gueulé "Sec !!" à très haute voix. Le troisième de cordée a vu passer une caillasse de près de 800 grammes. C'était un calme et il a posément remarqué : "On dit << Pierre ! >> quand on fait tomber du gravier."
Il avait lui aussi la qualif 1^er de cordée de l'EMHM.