Grease-cookies
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Cobravif
Duncan OXBURRY
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Forum Poudre Noire-free-fr :: Munitions et chargement :: Cartouches papiers ou métalliques à Poudre noire
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Grease-cookies
Un article intéressant :
COMMENT FABRIQUER DES « GREASE-COOKIE ».
Par Jean-Pierre SEDENT
COMME AU XIXème SIECLE.
Les cartouches anciennes à poudre noire comportaient bien souvent une bourre de graisse qui surmontait la charge de poudre, comblant ainsi l’espace entre la poudre et la base du projectile. Cette bourre avait pour principal objectif de ramollir les résidus laissés dans le canon par la combustion de la poudre noire et de faciliter de ce fait la rotation du projectile suivant. Elle permettait d’empêcher une fuite de gaz entre la circonférence de la balle et la paroi du canon avant que la balle ne soit complètement « gonflée » et en mesure d’assurer ainsi efficacement cette fonction. Judicieusement comprimée dans le collet de l’étui, elle permettait également d’obtenir une bonne étanchéité de la cartouche.
Les américains appellent cette bourre « grease-cookie » (gâteau de graisse). Sa composition était généralement à base de suif et de cire d’abeille, voire uniquement de cire (Pour le fusil Gras, c’est une bourre de 4mm d’épaisseur en cire pure jaune qui a été officiellement adoptée en 1887).
Comment fabriquer facilement des «grease-cookie» ?
Voici une méthode pour fabriquer très facilement cette bourre de graisse et l’insérer sans aucun problème dans le collet de l’étui de la cartouche. C’est cette technique que j’utilise depuis plusieurs années, lorsque je confectionne des cartouches à balles calepinées pour le tir dans un fusil Gras.
LE MATERIEL ET LES INGREDIENTS NECESSAIRES.
• Un moule démontable.
• Un emporte-pièce spécial muni d’un poussoir.
• Un emporte-pièce de 11mm pour la découpe de rondelles en papier.
• Un marteau.
• Une petite louche à sauce avec bec verseur.
• Du papier alimentaire sulfurisé.
• Un plan de travail lisse et bien plat.
• Une petite tôle d’aluminium 120 X 100mm.
• Un réchaud à gaz.
• Un récipient large et de faible profondeur.
• Des moules à pâté en aluminium.
• De la graisse à balles.
LA FABRICATION DU PETIT OUTILLAGE.
Le moule démontable :
Au magasin de bricolage, se procurer une barre de fer plat d’une section 10 X 4 mm et d’une longueur de 50 cm. Débiter cette barre en 4 tronçons de 10cm et 1 tronçon de 8cm.
Le mode d’assemblage et le positionnement de ces tronçons va nous permettre de mouler des galettes de graisse de dimensions différentes : soit 1 galette de 10 X 8cm, soit 2 galettes de 8 X 4,5cm. et toutes d’une épaisseur de 4mm.
Suivant l’usage envisagé et en fonction des besoins, il est bien sûr possible de fabriquer plusieurs moules et même d’augmenter leurs dimensions afin d’accélérer la vitesse de la fabrication des galettes de graisse en remplissant plusieurs moules à chaque coulée.
L’emporte-pièce spécial avec poussoir :
Cet emporte-pièce est fabriqué à partir d’un étui réformé, du même calibre que la cartouche à recharger.
Cet étui est recalibré extérieurement, puis les lèvres du collet sont ébavurées intérieurement et extérieurement, de manière à rendre ce collet coupant comme un emporte-pièce. (grâce à ce recalibrage, le diamètre de la rondelle de graisse découpée avec cet outil sera légèrement inférieur à celui du collet de l’étui à recharger, ce qui facilitera son positionnement).
Le culot de l’étui est supprimé à la scie à métaux et la tranche du cylindre est ensuite dressée proprement à la lime douce ou à la meule.
Un poussoir (ou piston) est réalisé avec un morceau de baguette de bois rond de 11mm de diamètre et de longueur suffisante. Ce poussoir doit coulisser librement dans le collet de notre emporte-pièce. Des repères tracés sur le poussoir permettent de contrôler facilement l’enfoncement du grease-cookie dans le collet de l’étui et d’éviter ainsi tout vide entre la poudre et la base du projectile Voici notre outil terminé. Il fonctionnera à la manière d’un emporte-pièce pour découper proprement la rondelle de graisse, et à la manière d’une seringue pour injecter cette même rondelle dans le collet de l’étui à recharger.
LA GRAISSE UTILISEE.
Pour la fabrication des grease-cookie, il est possible d’utiliser la graisse à balle qui vous donne satisfaction pour le tir à la poudre noire dans les armes se chargeant par la bouche, sous réserve que celle-ci soit assez dure pour permettre son découpage à l’emporte-pièce. Si cette graisse est trop molle, il sera possible de la durcir en y incorporant davantage de cire d’abeille ou de paraffine.
Vous pouvez également utiliser un mélange de 25% de suif et 75% de cire d’abeille, c’est la graisse la moins onéreuse pour cet usage.
Vous pouvez enfin fabriquer une graisse dont la composition est donnée ci-après. Cette graisse a une très bonne tenue dès qu’elle est refroidie et peut être utilisée également pour le graissage des projectiles en plomb nu :
• 25% de lanoline (vendue en pharmacie).
• 25% de graisse de vaseline.
• 30% de cire d’abeille.
• 20% de paraffine.
La lanoline et la graisse de vaseline peuvent être remplacées par un produit appelé « lano-vaseline » acheté directement en pharmacie. Ce produit est composé de 50% de lanoline et 50% de graisse de vaseline. C’est une solution pratique mais assez onéreuse.
Les composants sont mis à fondre très doucement et sont bien mélangés. Surtout ne pas faire fumer la graisse en la chauffant à une température trop élevée, ce qui aurait pour conséquence d’altérer ses propriétés. Le point de fusion de cette graisse se situe aux environs de 60°C. La fusion est donc très rapide !
La graisse à l’état liquide est versée dans des moules à pâté en aluminium dans lesquels elle va refroidir et se figer. Elle pourra éventuellement être conservée dans ces moules pendant de nombreuses années sans aucun risque de dégradation. Ce conditionnement permet en outre de la refondre à nouveau au bain marie autant de fois que nécessaire, sans altérer ses propriétés.
MOULAGE DES GALETTES DE GRAISSE.
Nous disposons maintenant de tout le matériel et des ingrédients nécessaires. Nous pouvons commencer à mouler des galettes de graisse en quantité suffisante pour le chargement de nos cartouches en procédant de la manière suivante.
Sur un plan de travail propre et bien plat, poser un carré de papier sulfurisé d’environ 15 X 15cm. Sur ce papier, les petits tronçons de fer plat sont disposés pour délimiter le volume à remplir de graisse liquide.
Notre moule est prêt.
La graisse est fondue au bain-marie jusqu’à sa complète liquéfaction, puis à l’aide de la petite louche le moule est rempli de graisse liquide jusqu’à son bord supérieur. Un peu d’expérience est nécessaire pour obtenir des galettes d’une épaisseur régulière de 4mm.
Laisser la graisse refroidir et se figer avant de retirer les petits tronçons de fer plat du moule.
Voilà une première galette de graisse parfaitement moulée. Il ne reste qu’à disposer à nouveau le moule sur un autre carré de papier sulfurisé et refaire une nouvelle coulée. C’est tout simple !
Afin de hâter le refroidissement de la graisse et augmenter sa dureté, il est bien sûr possible de placer les galettes au réfrigérateur pendant 15 minutes environ. Dès que la graisse est parfaitement solidifiée, la galette est décollée de son papier sulfurisé et stockée dans un endroit frais en attendant son utilisation.
Il suffit de démouler après refroidissement!
DECOUPAGE DES RONDELLES DE PAPIER.
Des rondelles de papier sulfurisé en nombre suffisant sont découpées à l’aide de l’emporte pièce de 11mm.
DECOUPAGE DES GREASE-COOKIE.
Une galette de graisse de 4mm d’épaisseur est posée sur une surface plane, dure et sèche (la petite tôle d’aluminium).
L’emporte-pièce spécial est présenté au dessus de la galette de graisse et y est ensuite enfoncé bien verticalement. Lorsque l’emporte-pièce vient au contact de la tôle d’aluminium, il est tourné à droite et à gauche pour bien découper la rondelle, puis retiré verticalement vers le haut.
Une rondelle de graisse de 4mm d’épaisseur se trouve dans le collet de l’emporte-pièce, comme le serait une rondelle de carton dans un emporte-pièce classique.
Le poussoir en bois est introduit par l’orifice du haut de l’emporte-pièce et sa base est amenée au contact de la rondelle de graisse.
Notre grease-cookie est prêt à être injecté dans le collet de l’étui à recharger.
INJECTION DU GREASE-COOKIE DANS LE COLLET DE L’ETUI.
Une rondelle de papier sulfurisé est posée à la surface de la poudre dans l’étui en cours de rechargement. Cette rondelle à pour but d’éviter le contact direct de la graisse avec la poudre.
Tenu bien verticalement, l’emporte-pièce est présenté au dessus de l’étui, puis posé sur les lèvres du collet. Une pression régulière sur le poussoir introduit alors la rondelle de graisse dans le collet de l’étui jusqu’au contact de la rondelle de papier sulfurisé sur la poudre.
Si un peu d’air est emprisonné entre la poudre et la graisse, la rondelle de graisse ne descendra pas complètement sur la poudre. Cela sera ressenti au moment de l’introduction de la rondelle dans le collet de l’étui, par une légère remontée du poussoir. Il suffit alors de percer le papier et la rondelle de graisse avec une aiguille pour laisser l’air s’échapper et de pousser ensuite la rondelle à fond à l’aide du poussoir de l’emporte-pièce.
Faire tourner le poussoir de quelques tours sur lui-même, de manière à le décoller de la rondelle de graisse, puis l’extraire en continuant de le faire tourner.
Retirer le corps de l’emporte-pièce.
Poser une rondelle de papier sulfurisé sur la rondelle de graisse.
La présence du grease-cookie dans le collet de l’étui améliore sensiblement l’étanchéité des cartouches ainsi chargées, mais ne les exposez pas en plein soleil car la graisse risquerait alors de fondre et de couler vers la charge de poudre. Il est de toute façon conseillé de conserver ses munitions à l’ombre et au frais.
Il ne reste plus maintenant qu’à siéger le projectile au contact de la rondelle de papier sulfurisé et de sertir très légèrement le collet de l’étui.
ET POUR D’AUTRES CALIBRES ?
C’est tout aussi facile. Pour fabriquer et poser des grease-cookie dans un calibre différent du 11 mm Gras, il suffit de fabriquer un emporte-pièce spécial avec son poussoir pour le calibre à recharger, de découper des rondelles de papier sulfurisé au diamètre correspondant et de procéder comme indiqué ci-dessus. Le principe reste le même.
COMMENT FABRIQUER DES « GREASE-COOKIE ».
Par Jean-Pierre SEDENT
COMME AU XIXème SIECLE.
Les cartouches anciennes à poudre noire comportaient bien souvent une bourre de graisse qui surmontait la charge de poudre, comblant ainsi l’espace entre la poudre et la base du projectile. Cette bourre avait pour principal objectif de ramollir les résidus laissés dans le canon par la combustion de la poudre noire et de faciliter de ce fait la rotation du projectile suivant. Elle permettait d’empêcher une fuite de gaz entre la circonférence de la balle et la paroi du canon avant que la balle ne soit complètement « gonflée » et en mesure d’assurer ainsi efficacement cette fonction. Judicieusement comprimée dans le collet de l’étui, elle permettait également d’obtenir une bonne étanchéité de la cartouche.
Les américains appellent cette bourre « grease-cookie » (gâteau de graisse). Sa composition était généralement à base de suif et de cire d’abeille, voire uniquement de cire (Pour le fusil Gras, c’est une bourre de 4mm d’épaisseur en cire pure jaune qui a été officiellement adoptée en 1887).
Comment fabriquer facilement des «grease-cookie» ?
Voici une méthode pour fabriquer très facilement cette bourre de graisse et l’insérer sans aucun problème dans le collet de l’étui de la cartouche. C’est cette technique que j’utilise depuis plusieurs années, lorsque je confectionne des cartouches à balles calepinées pour le tir dans un fusil Gras.
LE MATERIEL ET LES INGREDIENTS NECESSAIRES.
• Un moule démontable.
• Un emporte-pièce spécial muni d’un poussoir.
• Un emporte-pièce de 11mm pour la découpe de rondelles en papier.
• Un marteau.
• Une petite louche à sauce avec bec verseur.
• Du papier alimentaire sulfurisé.
• Un plan de travail lisse et bien plat.
• Une petite tôle d’aluminium 120 X 100mm.
• Un réchaud à gaz.
• Un récipient large et de faible profondeur.
• Des moules à pâté en aluminium.
• De la graisse à balles.
LA FABRICATION DU PETIT OUTILLAGE.
Le moule démontable :
Au magasin de bricolage, se procurer une barre de fer plat d’une section 10 X 4 mm et d’une longueur de 50 cm. Débiter cette barre en 4 tronçons de 10cm et 1 tronçon de 8cm.
Le mode d’assemblage et le positionnement de ces tronçons va nous permettre de mouler des galettes de graisse de dimensions différentes : soit 1 galette de 10 X 8cm, soit 2 galettes de 8 X 4,5cm. et toutes d’une épaisseur de 4mm.
Suivant l’usage envisagé et en fonction des besoins, il est bien sûr possible de fabriquer plusieurs moules et même d’augmenter leurs dimensions afin d’accélérer la vitesse de la fabrication des galettes de graisse en remplissant plusieurs moules à chaque coulée.
L’emporte-pièce spécial avec poussoir :
Cet emporte-pièce est fabriqué à partir d’un étui réformé, du même calibre que la cartouche à recharger.
Cet étui est recalibré extérieurement, puis les lèvres du collet sont ébavurées intérieurement et extérieurement, de manière à rendre ce collet coupant comme un emporte-pièce. (grâce à ce recalibrage, le diamètre de la rondelle de graisse découpée avec cet outil sera légèrement inférieur à celui du collet de l’étui à recharger, ce qui facilitera son positionnement).
Le culot de l’étui est supprimé à la scie à métaux et la tranche du cylindre est ensuite dressée proprement à la lime douce ou à la meule.
Un poussoir (ou piston) est réalisé avec un morceau de baguette de bois rond de 11mm de diamètre et de longueur suffisante. Ce poussoir doit coulisser librement dans le collet de notre emporte-pièce. Des repères tracés sur le poussoir permettent de contrôler facilement l’enfoncement du grease-cookie dans le collet de l’étui et d’éviter ainsi tout vide entre la poudre et la base du projectile Voici notre outil terminé. Il fonctionnera à la manière d’un emporte-pièce pour découper proprement la rondelle de graisse, et à la manière d’une seringue pour injecter cette même rondelle dans le collet de l’étui à recharger.
LA GRAISSE UTILISEE.
Pour la fabrication des grease-cookie, il est possible d’utiliser la graisse à balle qui vous donne satisfaction pour le tir à la poudre noire dans les armes se chargeant par la bouche, sous réserve que celle-ci soit assez dure pour permettre son découpage à l’emporte-pièce. Si cette graisse est trop molle, il sera possible de la durcir en y incorporant davantage de cire d’abeille ou de paraffine.
Vous pouvez également utiliser un mélange de 25% de suif et 75% de cire d’abeille, c’est la graisse la moins onéreuse pour cet usage.
Vous pouvez enfin fabriquer une graisse dont la composition est donnée ci-après. Cette graisse a une très bonne tenue dès qu’elle est refroidie et peut être utilisée également pour le graissage des projectiles en plomb nu :
• 25% de lanoline (vendue en pharmacie).
• 25% de graisse de vaseline.
• 30% de cire d’abeille.
• 20% de paraffine.
La lanoline et la graisse de vaseline peuvent être remplacées par un produit appelé « lano-vaseline » acheté directement en pharmacie. Ce produit est composé de 50% de lanoline et 50% de graisse de vaseline. C’est une solution pratique mais assez onéreuse.
Les composants sont mis à fondre très doucement et sont bien mélangés. Surtout ne pas faire fumer la graisse en la chauffant à une température trop élevée, ce qui aurait pour conséquence d’altérer ses propriétés. Le point de fusion de cette graisse se situe aux environs de 60°C. La fusion est donc très rapide !
La graisse à l’état liquide est versée dans des moules à pâté en aluminium dans lesquels elle va refroidir et se figer. Elle pourra éventuellement être conservée dans ces moules pendant de nombreuses années sans aucun risque de dégradation. Ce conditionnement permet en outre de la refondre à nouveau au bain marie autant de fois que nécessaire, sans altérer ses propriétés.
MOULAGE DES GALETTES DE GRAISSE.
Nous disposons maintenant de tout le matériel et des ingrédients nécessaires. Nous pouvons commencer à mouler des galettes de graisse en quantité suffisante pour le chargement de nos cartouches en procédant de la manière suivante.
Sur un plan de travail propre et bien plat, poser un carré de papier sulfurisé d’environ 15 X 15cm. Sur ce papier, les petits tronçons de fer plat sont disposés pour délimiter le volume à remplir de graisse liquide.
Notre moule est prêt.
La graisse est fondue au bain-marie jusqu’à sa complète liquéfaction, puis à l’aide de la petite louche le moule est rempli de graisse liquide jusqu’à son bord supérieur. Un peu d’expérience est nécessaire pour obtenir des galettes d’une épaisseur régulière de 4mm.
Laisser la graisse refroidir et se figer avant de retirer les petits tronçons de fer plat du moule.
Voilà une première galette de graisse parfaitement moulée. Il ne reste qu’à disposer à nouveau le moule sur un autre carré de papier sulfurisé et refaire une nouvelle coulée. C’est tout simple !
Afin de hâter le refroidissement de la graisse et augmenter sa dureté, il est bien sûr possible de placer les galettes au réfrigérateur pendant 15 minutes environ. Dès que la graisse est parfaitement solidifiée, la galette est décollée de son papier sulfurisé et stockée dans un endroit frais en attendant son utilisation.
Il suffit de démouler après refroidissement!
DECOUPAGE DES RONDELLES DE PAPIER.
Des rondelles de papier sulfurisé en nombre suffisant sont découpées à l’aide de l’emporte pièce de 11mm.
DECOUPAGE DES GREASE-COOKIE.
Une galette de graisse de 4mm d’épaisseur est posée sur une surface plane, dure et sèche (la petite tôle d’aluminium).
L’emporte-pièce spécial est présenté au dessus de la galette de graisse et y est ensuite enfoncé bien verticalement. Lorsque l’emporte-pièce vient au contact de la tôle d’aluminium, il est tourné à droite et à gauche pour bien découper la rondelle, puis retiré verticalement vers le haut.
Une rondelle de graisse de 4mm d’épaisseur se trouve dans le collet de l’emporte-pièce, comme le serait une rondelle de carton dans un emporte-pièce classique.
Le poussoir en bois est introduit par l’orifice du haut de l’emporte-pièce et sa base est amenée au contact de la rondelle de graisse.
Notre grease-cookie est prêt à être injecté dans le collet de l’étui à recharger.
INJECTION DU GREASE-COOKIE DANS LE COLLET DE L’ETUI.
Une rondelle de papier sulfurisé est posée à la surface de la poudre dans l’étui en cours de rechargement. Cette rondelle à pour but d’éviter le contact direct de la graisse avec la poudre.
Tenu bien verticalement, l’emporte-pièce est présenté au dessus de l’étui, puis posé sur les lèvres du collet. Une pression régulière sur le poussoir introduit alors la rondelle de graisse dans le collet de l’étui jusqu’au contact de la rondelle de papier sulfurisé sur la poudre.
Si un peu d’air est emprisonné entre la poudre et la graisse, la rondelle de graisse ne descendra pas complètement sur la poudre. Cela sera ressenti au moment de l’introduction de la rondelle dans le collet de l’étui, par une légère remontée du poussoir. Il suffit alors de percer le papier et la rondelle de graisse avec une aiguille pour laisser l’air s’échapper et de pousser ensuite la rondelle à fond à l’aide du poussoir de l’emporte-pièce.
Faire tourner le poussoir de quelques tours sur lui-même, de manière à le décoller de la rondelle de graisse, puis l’extraire en continuant de le faire tourner.
Retirer le corps de l’emporte-pièce.
Poser une rondelle de papier sulfurisé sur la rondelle de graisse.
La présence du grease-cookie dans le collet de l’étui améliore sensiblement l’étanchéité des cartouches ainsi chargées, mais ne les exposez pas en plein soleil car la graisse risquerait alors de fondre et de couler vers la charge de poudre. Il est de toute façon conseillé de conserver ses munitions à l’ombre et au frais.
Il ne reste plus maintenant qu’à siéger le projectile au contact de la rondelle de papier sulfurisé et de sertir très légèrement le collet de l’étui.
ET POUR D’AUTRES CALIBRES ?
C’est tout aussi facile. Pour fabriquer et poser des grease-cookie dans un calibre différent du 11 mm Gras, il suffit de fabriquer un emporte-pièce spécial avec son poussoir pour le calibre à recharger, de découper des rondelles de papier sulfurisé au diamètre correspondant et de procéder comme indiqué ci-dessus. Le principe reste le même.
Duncan OXBURRY- Messages : 1346
Date d'inscription : 13/05/2011
Age : 82
Localisation : Ile de France -Val de Marne
Des matières grasses animales ou végétales...
... A l'exclusion de toute matière grasse d'origine pétrochimique ou carbochimique.
Il ne s'agit pas de ma part d'une quelconque prise de position anti-pétrolière mais simplement du rappel d'une vérité chimique.
La graisse d'origine minérale chauffée réagit sur la suie de poudre noire pour donner un composé sec et compact fait d'une sorte de goudron dur très difficile à enlever au nettoyage, même avec de l'eau savonneuse très chaude.
En outre, au cours du tir, se produit une suie sèche qui se colle dans les fonds de rayures et érode les projectiles ce qui accroît l'emplombage. Donc, très rapidement, on se trouve avec un canon devenu lisse et sous-calibré.
Avant de découvrir les propriétés des graisses et huiles non minérales, je tirais avec un seau d'eau à côté de moi pour y tremper le canon de mon .36 Reb. Et tout les deux barillets, je démontais, trempais le barillet et le séchais. Comme je tirais à poudre noire dans un stand où les autres tiraient aux PSF, personne ne m'avait indiqué comment lubrifier mon arme de façon logique. Car en bonne logique, les gens qui tiraient beaucoup - au combat, par exemple - ne devaient pas avoir ce problème...
J'ai essayé un type de graisse nouveau pour moi. A court de graisse de porc ou de bœuf et comme il me restait pas mal de cire d'abeille, j'en ai fait fondre à feu doux et j'y ai ajouté de l'huile de vaseline. J'ai éteint le feu et bien mélangé les deux produits jusqu'à homogénéisation du mélange. Ensuite j'ai laissé refroidir.
J'ai obtenu une graisse qui reste molle et me permet de facilement graisser des tampons de feutre, ou de fermer l'avant des chambres d'un barillet chargé. Il semble que les balles soient suffisamment bien graissées pour éviter l’encrassement et l'emplombage, au moins jusqu'à quatre barillets. Après, je ne sais pas.
Pour les tampons de feutre, il faut les découper à l'emporte-pièce et ensuite les poser sur la graisse. On les enfonce dans la graisse et on y pose une noisette de la même graisse dessus, graisse qu'on presse du pouce pour lui faire pénétrer le feutre ; ne pas écraser trop. Évidemment, on se graisse les doigts. Mais je préfère cela à utiliser un gant de cuisine, même fin.
Pour le canon central de mon LeMat, cette graisse permet le tir de balles empennées en bois, faites à l'imitation de celles qui sont dans la collection de ma famille antillaise. J'ai même trouvé que la précision est meilleure que lors de mes essais précédents, mais peut être est-ce dû à une meilleure réalisation de mes projectiles.
La limite de mon expérience est de taille : je n'ai pas tiré une grande quantité de "cartouches". Loin de ce que l'on peut tirer en pratiquant le CBAS en Caroline du Sud, par exemple.
Si l'un d'entre vous a essayé la même graisse avant moi et qu'il en connaît les défauts, je suis preneur.
Ah si, encore quelque chose, je me suis mis à huiler mes "PN" à la l'huile de vaseline que j'achète moins cher que le balistol.
Il ne s'agit pas de ma part d'une quelconque prise de position anti-pétrolière mais simplement du rappel d'une vérité chimique.
La graisse d'origine minérale chauffée réagit sur la suie de poudre noire pour donner un composé sec et compact fait d'une sorte de goudron dur très difficile à enlever au nettoyage, même avec de l'eau savonneuse très chaude.
En outre, au cours du tir, se produit une suie sèche qui se colle dans les fonds de rayures et érode les projectiles ce qui accroît l'emplombage. Donc, très rapidement, on se trouve avec un canon devenu lisse et sous-calibré.
Avant de découvrir les propriétés des graisses et huiles non minérales, je tirais avec un seau d'eau à côté de moi pour y tremper le canon de mon .36 Reb. Et tout les deux barillets, je démontais, trempais le barillet et le séchais. Comme je tirais à poudre noire dans un stand où les autres tiraient aux PSF, personne ne m'avait indiqué comment lubrifier mon arme de façon logique. Car en bonne logique, les gens qui tiraient beaucoup - au combat, par exemple - ne devaient pas avoir ce problème...
J'ai essayé un type de graisse nouveau pour moi. A court de graisse de porc ou de bœuf et comme il me restait pas mal de cire d'abeille, j'en ai fait fondre à feu doux et j'y ai ajouté de l'huile de vaseline. J'ai éteint le feu et bien mélangé les deux produits jusqu'à homogénéisation du mélange. Ensuite j'ai laissé refroidir.
J'ai obtenu une graisse qui reste molle et me permet de facilement graisser des tampons de feutre, ou de fermer l'avant des chambres d'un barillet chargé. Il semble que les balles soient suffisamment bien graissées pour éviter l’encrassement et l'emplombage, au moins jusqu'à quatre barillets. Après, je ne sais pas.
Pour les tampons de feutre, il faut les découper à l'emporte-pièce et ensuite les poser sur la graisse. On les enfonce dans la graisse et on y pose une noisette de la même graisse dessus, graisse qu'on presse du pouce pour lui faire pénétrer le feutre ; ne pas écraser trop. Évidemment, on se graisse les doigts. Mais je préfère cela à utiliser un gant de cuisine, même fin.
Pour le canon central de mon LeMat, cette graisse permet le tir de balles empennées en bois, faites à l'imitation de celles qui sont dans la collection de ma famille antillaise. J'ai même trouvé que la précision est meilleure que lors de mes essais précédents, mais peut être est-ce dû à une meilleure réalisation de mes projectiles.
La limite de mon expérience est de taille : je n'ai pas tiré une grande quantité de "cartouches". Loin de ce que l'on peut tirer en pratiquant le CBAS en Caroline du Sud, par exemple.
Si l'un d'entre vous a essayé la même graisse avant moi et qu'il en connaît les défauts, je suis preneur.
Ah si, encore quelque chose, je me suis mis à huiler mes "PN" à la l'huile de vaseline que j'achète moins cher que le balistol.
Dernière édition par Cobravif le Mer 5 Sep 2012 - 8:42, édité 1 fois (Raison : Complément d'expérience et demande d'informations.)
Re: Grease-cookies
J'espère que la recette n'a pas changé
On va essayé de changer l'habituelle semoule
On va essayé de changer l'habituelle semoule
Oliviier- Messages : 228
Date d'inscription : 06/09/2014
Age : 55
Localisation : 30
Re: Grease-cookies
Bons tirs et donne-nous tes impressions !
Duncan OXBURRY- Messages : 1346
Date d'inscription : 13/05/2011
Age : 82
Localisation : Ile de France -Val de Marne
Re: Grease-cookies
J'adore le tir avec les grease cookies et j'ai fait plusieurs adeptes au stand aussi. Tu ne seras pas déçu
TRINITA- Messages : 1120
Date d'inscription : 12/12/2015
Age : 51
Localisation : Pays Noyonnais
Re: Grease-cookies
Je ne manquerais pas de vous tenir au courant
Oliviier- Messages : 228
Date d'inscription : 06/09/2014
Age : 55
Localisation : 30
Re: Grease-cookies
Moi aussi j'adore les cookies , mais je tire pas avec , je les tire en bas ..
TEX
TEX
_________________
L'herbe est toujours plus verte de l'autre coté de la clôture
http://www.armes-ufa.com/
Re: Grease-cookies
Parait il qu'il est préférable de mettre un cookies de graisse derrière la balle plutôt que de graisser le devant ?
Partagez vous cet avis et si oui , quelles sont les avantage ou inconvénients ?
Partagez vous cet avis et si oui , quelles sont les avantage ou inconvénients ?
Bacott 51- Messages : 14
Date d'inscription : 16/01/2017
Age : 68
Localisation : Vitry le François
Re: Grease-cookies
Autre question pour Cobravif .
Pour graisser , mélange de cire et de vaseline . La vaseline est issue du pétrole non ?
Pas de problème avec la poudre noire ?
Même question pour la paraffine que certains utilisent ?
Pour graisser , mélange de cire et de vaseline . La vaseline est issue du pétrole non ?
Pas de problème avec la poudre noire ?
Même question pour la paraffine que certains utilisent ?
Bacott 51- Messages : 14
Date d'inscription : 16/01/2017
Age : 68
Localisation : Vitry le François
Re: Grease-cookies
Attention à ne pas confondre les grease-cookies ou bourres-grasse avec le graissage de la chambre. La bourre doit être entre la poudre et le projectile alors que le graissage de la chambre se fait sur le projectile obligatoire en concours et dans certains stands de tir. la vaseline est un des rares produit pétrochimique que l'on peut utiliser dans nos répliques sans soucis. On l'utilise aussi en huile pour les pièces internes et l'axe de barillet. Personnellement je n'utilise la vaseline que pour le nez de mon chien ^^ Je fais un mélange de cire d'abeille, graisse d'oie, paraffine et végétaline pour mes grease cookies et je "graisse" mes chambres au savon de Marseille en pâte et huile de lin.
TRINITA- Messages : 1120
Date d'inscription : 12/12/2015
Age : 51
Localisation : Pays Noyonnais
Re: Grease-cookies
Bacott 51 a écrit:Autre question pour Cobravif .
Pour graisser, mélange de cire et de vaseline . La vaseline est issue du pétrole non ? Pas de problème avec la poudre noire ?
Même question pour la paraffine que certains utilisent ?
La vaseline se présente sous deux formes : l'huile et la gelée.
Comme je l'ai déjà expliqué ailleurs sur ce forum et un autre, l'huile de vaseline découverte en Allemagne en 1870 et commercialisée dès 1872 a exactement les mêmes propriétés hydrofuges et la même neutralité chimique que l'huile de baleine alors irremplaçable en mécanique de précision et pour la fabrication de kérosène pour la parfumerie.
Issue du distillat complémentaire de la paraffine de pétrole et découverte par un chimiste allemand qui travaillait sur la question du remplacement de l'huile de cachalot, elle est très adaptée à la lubrification des mécanismes de précision.
Elle n'a aucune réaction chimique sur aucun produit - notamment les goudrons de poudre noire - hormis sur l'eau qu'elle repousse.
Sous sa forme de gelée elle contient encore des paraffines aux propriétés pharmaceutiques et cosmétiques mais ces paraffines, elles, ne sont pas inertes et ont sur les calamines de poudre noire les mêmes inconvénients que les autres graisses minérales ou aux silicones.
L'huile de vaseline présente une propriété physique intéressante, elle est très stable en fluidité devant les changements de température.
Si la vaseline en gelée (gelée de pétrole) doit sa popularité à un chimiste anglais qui l'a largement diffusée aux États-Unis dès 1872, l'huile qui en dérive a servi très vite à fabriquer de la graisse pour armes à feu. On utilisait encore la poudre noire de préférence aux premières poudres "Vieille" encore assez mal maîtrisables.
Le nom de Vaseline a une histoire. Créé par le chimiste allemand qui a découvert l'huile de gelée de pétrole, cet homme a allié trois langues, la sienne, le grec très utilisé en science au côté du latin et le français qui donnait une touche culturelle. Cela a donné : Wasser (allemand) oleion (grec) line (français) Vasoline devenu Vaseline. Mais la marque aurait été déposée aux États-Unis par l'Anglais qui a brûlé la politesse à l'Allemand pour vendre la gelée de pétrole comme cosmétique.
Jusqu'à l'invention de l'huile de vaseline, on utilisait de la graisse de bœuf, de mouton ou de porc pour graisser les balles. Ce qui posait des problèmes de gestion aux Britanniques aux Indes compte tenu des convictions hindouistes (bœuf sacré), islamiques (porc) et donc imposait le graissage au suif de mouton. Mais l'odeur forte du suif imprégnait les uniformes et permettait la détection des tireurs.
C'est pourquoi l'huile de vaseline associée à une cire dont la récolte ne nuisait pas à la vie animale a été une solution technique idéale pour l'arsenal de Dumdum aux Indes lequel était chargé de la production des cartouches de l'Armée des Indes.
Compte tenu de la stabilité thermique de l'huile de vaseline et de sa densité très voisine de celle de la cire d'abeilles fondue au bain-marie, le mélange en question a aussi rapidement trouvé sa clientèle chez les États-uniens de l'époque qui nous intéresse.
Facile à préparer, elle est plus ou moins fluide en fonction de la quantité d'huile que l'on mélange à la cire. À la différence des graisses animales ou végétales qui servaient auparavant, le mélange cire vaseline ne contient pas d'eau ce qui explique le peu de sensibilité thermique de la graisse ainsi obtenue.
Comme je l'ai déjà expliqué ailleurs sur ce forum et un autre, l'huile de vaseline découverte en Allemagne en 1870 et commercialisée dès 1872 a exactement les mêmes propriétés hydrofuges et la même neutralité chimique que l'huile de baleine alors irremplaçable en mécanique de précision et pour la fabrication de kérosène pour la parfumerie.
Issue du distillat complémentaire de la paraffine de pétrole et découverte par un chimiste allemand qui travaillait sur la question du remplacement de l'huile de cachalot, elle est très adaptée à la lubrification des mécanismes de précision.
Elle n'a aucune réaction chimique sur aucun produit - notamment les goudrons de poudre noire - hormis sur l'eau qu'elle repousse.
Sous sa forme de gelée elle contient encore des paraffines aux propriétés pharmaceutiques et cosmétiques mais ces paraffines, elles, ne sont pas inertes et ont sur les calamines de poudre noire les mêmes inconvénients que les autres graisses minérales ou aux silicones.
L'huile de vaseline présente une propriété physique intéressante, elle est très stable en fluidité devant les changements de température.
Si la vaseline en gelée (gelée de pétrole) doit sa popularité à un chimiste anglais qui l'a largement diffusée aux États-Unis dès 1872, l'huile qui en dérive a servi très vite à fabriquer de la graisse pour armes à feu. On utilisait encore la poudre noire de préférence aux premières poudres "Vieille" encore assez mal maîtrisables.
Le nom de Vaseline a une histoire. Créé par le chimiste allemand qui a découvert l'huile de gelée de pétrole, cet homme a allié trois langues, la sienne, le grec très utilisé en science au côté du latin et le français qui donnait une touche culturelle. Cela a donné : Wasser (allemand) oleion (grec) line (français) Vasoline devenu Vaseline. Mais la marque aurait été déposée aux États-Unis par l'Anglais qui a brûlé la politesse à l'Allemand pour vendre la gelée de pétrole comme cosmétique.
Jusqu'à l'invention de l'huile de vaseline, on utilisait de la graisse de bœuf, de mouton ou de porc pour graisser les balles. Ce qui posait des problèmes de gestion aux Britanniques aux Indes compte tenu des convictions hindouistes (bœuf sacré), islamiques (porc) et donc imposait le graissage au suif de mouton. Mais l'odeur forte du suif imprégnait les uniformes et permettait la détection des tireurs.
C'est pourquoi l'huile de vaseline associée à une cire dont la récolte ne nuisait pas à la vie animale a été une solution technique idéale pour l'arsenal de Dumdum aux Indes lequel était chargé de la production des cartouches de l'Armée des Indes.
Compte tenu de la stabilité thermique de l'huile de vaseline et de sa densité très voisine de celle de la cire d'abeilles fondue au bain-marie, le mélange en question a aussi rapidement trouvé sa clientèle chez les États-uniens de l'époque qui nous intéresse.
Facile à préparer, elle est plus ou moins fluide en fonction de la quantité d'huile que l'on mélange à la cire. À la différence des graisses animales ou végétales qui servaient auparavant, le mélange cire vaseline ne contient pas d'eau ce qui explique le peu de sensibilité thermique de la graisse ainsi obtenue.
Dernière édition par Cobravif le Mar 17 Jan 2017 - 13:34, édité 1 fois
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Les hommes se répartissent naturellement en trois classes : les orgueilleux, les prétentieux et les autres.
Ne faisant pas partie de leur classe, je n'ai jamais rencontré les autres.
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Re: Grease-cookies
Merci pour vos réponses , très intéressantes et instructives .
Bacott 51- Messages : 14
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Re: Grease-cookies
Avec notre cher Cobra, on en apprend toujours plus qu’espéré =)
TRINITA- Messages : 1120
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Localisation : Pays Noyonnais
Re: Grease-cookies
Dans un revolver on peut utiliser une bourre devant la poudre et derrière le plomb mais pour le tir pour simplifier le chargement et trouver la bonne longueur de bourre on utilise à la place de la bourre qui a une longueur bien définie , une dose de semoule de blé que l'on pose par dessus la poudre noire . cette dose est fonction de la dose de poudre utilisée .. On essaie d'obtenir un chargement poudre et semoule qui obligera la balle a se trouver le plus possible à raz la sortie de chambre , et donc comme la poudre droit être compressée par la balle , il faut calculer précisément la dose de semoule à ajouter pour obtenir le remplissage idéal de la chambre .. Il est plus facile d'ajouter un volume de semoule que de trouver une bourre plus ou moins longue .
Mais pour en revenir à ta question Bacott51 , il ne faut pas mettre de graisse dans la chambre entre la poudre et la balle , je ne crois pas qu'il faille non plus mettre une bourre grasse qui pourrait fondre en partie lorsque la chambre est chaude et gâter la poudre . Une bourre feutre suffit si on veut utiliser une bourre .
Si certain utilisent une bourre grasse je suppose qu'ils tirent rapidement après le chargement , et bien sur on utilise des bourres grasses pour le chargement des cartouches ..
Quand à moi j'ajoute de la graisse de vaseline dans la boite des balles que je roule dedans , et je place la balle graissée sans tartiner par dessus puisque la balle est forcée dans la chambre avec cette graisse de vaseline .
TEX
Mais pour en revenir à ta question Bacott51 , il ne faut pas mettre de graisse dans la chambre entre la poudre et la balle , je ne crois pas qu'il faille non plus mettre une bourre grasse qui pourrait fondre en partie lorsque la chambre est chaude et gâter la poudre . Une bourre feutre suffit si on veut utiliser une bourre .
Si certain utilisent une bourre grasse je suppose qu'ils tirent rapidement après le chargement , et bien sur on utilise des bourres grasses pour le chargement des cartouches ..
Quand à moi j'ajoute de la graisse de vaseline dans la boite des balles que je roule dedans , et je place la balle graissée sans tartiner par dessus puisque la balle est forcée dans la chambre avec cette graisse de vaseline .
TEX
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L'herbe est toujours plus verte de l'autre coté de la clôture
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Re: Grease-cookies
Alors les grease cookies , on les met ou ?
Bacott 51- Messages : 14
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Re: Grease-cookies
Ma façon de recharger mon R&S :
TRINITA- Messages : 1120
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Re: Grease-cookies
Ha elle est bien entre la poudre et la balle mais isolée par une rondelle de carton et de feutre .
Parce que Tex Tone a écrit "Mais pour en revenir à ta question Bacott51 , il ne faut pas mettre de graisse dans la chambre entre la poudre et la balle"
Le croquis est parfait , comme quoi un dessin vaut 1000 mots .
Merci à tous pour vos réponses
Parce que Tex Tone a écrit "Mais pour en revenir à ta question Bacott51 , il ne faut pas mettre de graisse dans la chambre entre la poudre et la balle"
Le croquis est parfait , comme quoi un dessin vaut 1000 mots .
Merci à tous pour vos réponses
Bacott 51- Messages : 14
Date d'inscription : 16/01/2017
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Localisation : Vitry le François
Re: Grease-cookies
Je coule directement mon mélange de graisse sur le feutre. Tu peux voir mes empreintes de moulage sur la photo. Une fois refroidi l'ensemble tient bien et le feutre étant percé ça augment le maintient. On peut mettre le projectile directement sur le feutre mais je trouve que le groupement est plus large qu'avec un carton. Le sens du grease cookie a aussi son importance. En mettant le côté graisse vers l'avant, je retrouvé souvent la bourre dans la cible ou qui perce la cible. En mettant le feutre vers l'avant, le grease cookie se retrouve surement déséquilibré à la sortie du canon et je ne retrouve plus de trace dans mes cibles. Ce sont des petits trucs qui ont améliorés mes tirs sur cible =) Mais bon, avant tout, il faut prendre du plaisir et que le tir ne deviennent pas une contrainte. Chacun sa façon de faire.
TRINITA- Messages : 1120
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