Un Landais se met à la pn

La plupart des âneries se font avec des armes non déclarées et il est plus sûr pour l'ordre public que les armes de sport ou de collection soit détenues par des gens identifiés que par des voyous qui se gardent bien de les déclarer. Et je n'ai jamais vu de grosse ânerie commise avec des armes à percussion.

Snub 36, quoi que tu envisages de faire en cas de modification de la réglementation, ne montes pas sur tes hauts chéneaux.
Nombre d'armes de chasse ont passé cinq ans murées dans des conduits de cheminées en 1939 et 1945, mais cela n'a pu se faire que parce que les gendarmes n'ont pas fait de zèle. Le stockage de fusils de chasse à raison de deux ou trois par famille paysanne leur aurait posé de trop gros problèmes ainsi que le convoyage vers des dépôts gardés. Il valait mieux laisser les paysans cacher leurs armes et en assurer eux-mêmes la surveillance.
Si de nos jours ils se mettaient à vouloir mettre la main sur nos armes, ce serait perquisitions avec scanners et échographes, ciblées sur les gens qui ont tartarinesquement déclaré leurs intentions de résistance. Notamment en explorant les fora comme le nôtre qui sont une mine d'informations.
Mais il faut savoir que si les inventeurs des mesures politiques anti-armes croient pouvoir désarmer les gens décidés à s'armer, le hommes - et femmes - de terrain savent bien que n'importe qui peut fabriquer des arme -avec plus ou moins de succès, il est vrai - et que la prohibition déclenche les manœuvres occultes. Les gendarmes et policiers qui j'ai côtoyés pendant des années de carrière militaire restaient persuadés qu'ils vaut mieux savoir qui a des armes et où, plutôt que provoquer l'entrée dans la détention "catacombesque et résistante" des citoyens jusque là tranquilles. Pour nous tireurs ou chasseurs reconnus et identifiés, les gendarmes et les policiers sont souvent nos meilleurs alliés.