Mes couteaux de poche

Devant les "artisteries" de nos couteliers du ROW et dans le cadre des travaux du dimanche après-midi, j'ai fait cela hier. Ma tribu de Dalton ayant fait mouvement de retour chez eux, j'avais un peu de temps.

En partant de cette branche de cerf et en découpant le bois à l'endroit de la flèche

1) Couteau traditionnel de Nontron en Dordogne. 2) Couteau Pallares de Solsona Espagne. 3) Couteau "du dimanche" l'Ariégeois de chez Savignac à Foix. 4) Toujours de chez Savignac, toujours un "Ariégeois" mais un très rare à corne verte. Cette corne ne se trouve plus et lorsque j'ai acheté mon Savignac "du dimanche" le vendeur m'a recommandé de surtout ne jamais le vendre. 5) Véritable Laguiole. C'est moi qui ai bleui la lame pour réduire le risque de rouille. Je le fais pour toutes mes lames oxydables. 6) Véritable Opinel, offert par un ami très cher, dans un coffret avec étui de ceinture, certificat de chez Opinel. Merci T. T.  7) Ma production d'hier.  8 ) Couteau de berger, acheté en coutellerie à Bagnères de Bigorre où nous avons une résidence secondaire. 9) Véritable couteau Pradel destiné aux éleveurs de ruminants, avec le poinçon qui sert à percer la panse des vaches qui ont mangé trop de trèfle ou des pommes vertes ce qui provoque une génération de gaz qui peut conduire la vache à la  mort.
Je n'ai mis ici que les couteaux authentiques et non les imitations, même pas l'imitation de Laguiole que j'ai réalisée moi-même.

Ci dessous, présentation de la lame que j'ai forgée en feuilletant l'acier par mixage à la forge d'acier de lame_ressort et de l'acier de vieille lime en acier fondu. On devine les différences de réaction des deux aciers à la trempe à la japonaise. Non ce n'est pas du Damas c'est du Cobravif.

Tu vois le plus à droite ? Eh bien il ne m'a rien coûté.
C'est un couteau italien avec un manche en vraie corne et une lame en acier inoxydable. Je l'ai trouvé dans le ruisseau d'évacuation d'une source où je m'étais arrêté pour boire, à la fin d'un exercice de combat lorsque j'étais en stage au 7^e Bataillon de Chasseurs Alpins, à Bourg-Saint-Maurice. C'était pendant mon passage à Saint-Cyr où pendant nos études nous devions faire un stage comme sergent dans un régiment ou unité assimilée.
Mais ce qu'il y a de plus comique, c'est que même lame pliée, ce couteau reste encombrant. Et si je l'ai trouvé dans un ruisseau, c'est que quelqu'un l'y a perdu. Perdre un engin pareil, on devrait le sentir partir, non ?