Le Coureur de Prairie. The Prairie Traveler: A Hand-book for Overland Expeditions

Voici les premiers pas de la traduction du livre en question que je traduis à mes moments perdus. J'ai décidé de mettre en ligne gratuitement pour consultation ce document à la fois émouvant et documentaire. Émouvant parce qu'il date de 1859 et certaines connaissances, notamment en hygiène et physiologie montrent que nous ne sommes pas si loin d"une époque où ces savoirs avaient peu évolué depuis le moyen-âge.
La table des matières et celle des illustrations ne sont qu'en pagination partielle. Au fur et à mesure de la traduction des chapitres, je mettrai ces tables à jour et à terme, je mettrai des liens entre les tables et les chapitres et/ou les illustrations.
Comme ce serait un trop gros travail de tout numériser et comme la numérisation existe déjà, je me contente de scanner les dessins de mon exemplaire et de traduire le texte. Mais tout le texte y compris les tournures parfois bizarres si elles ne nuisent pas à la compréhension.
Pour le moment vous découvrirez les chapitres les uns après les autres. Sauf aujourd'hui où vous avez l'introduction et deux chapitres. Bonne lecture. J'ai tout lu bien sûr et j'ai trouvé cela intéressant. Très concret, en tout cas. J'espère que cela vous plaira aussi.

1859, rappelez-vous. L'année du départ de Pierre-Hubert de Berdeilhe pour les Antilles avant de se porter en Caroline du Sud.

Le Coureur de Prairie, introduction et préface

Le Coureur de Prairie, Chapitre Premier

Le Coureur de Prairie, Chapitre 2

Le Coureur de Prairie, Chapitre 3

Non, tu as raison. Je suis aussi chiant de mon côté. Mais c'est toujours bon d'avoir un relecteur. On a beau se relire soi-même, on en laisse toujours passer. C'est le seul intérêt que je trouve à avoir un éditeur plutôt que de publier à compte d'auteur : Il y a des correcteurs dont c'est le métier. Et des attachés de presse. Et des avances sur recette. Et des tas d'avantages, en fait. Pour avoir travaillé avec Éditions N°1 Hachette et avec Flammarion, j'ai pu apprécier l'intérêt d'un Éditeur.
Pour finir j'ai aussi corrigé un "le" en "la" deux lignes au-dessous de la faute que tu m'avais signalée.

Chapitre 4

Voici la suite de cette monographie qui date de 1859. Cette fois l'auteur y traite des armes de l'époque et de la façon de les porter, de les utiliser, comme armes, certes mais aussi comme... briquets !
Voici le détail des points abordés.
Les bivouacs. La tente d’abri. Le sac à dos-tente en  gutta-percha. La tente Comanche. La tente Sibley.  Le  mobilier  de  campement.  Les  civières.  Les  déplacements  rapides.  Le  combustible. Faire du feu. Les feux de prairie. La viande séchée. La fabrication des lassos. La constitution de caches. La disposition des armes à feu. Les revolvers Colt. Les accidents par armes à feu. Suivre une piste. L’astuce des Indiens.

L'auteur, dans ce chapitre, aborde des sujets liés à la guerre contre certaines tribus mais aussi la question des éclaireurs indiens. Rappelons-nous qu'il s'agit d'un texte du XIXe siècle. Certaines idées peuvent paraître surprenantes de nos jours. En particulier en matière de transmissions. La manœuvre militaire était plus lente à l'époque des trains de combat hippomobiles.
Il est intéressant de constater une fois de plus combien les États-uniens d'alors, surtout les militaires, suivaient de près les événements impliquant les forces françaises. Ici, les études portant sur la colonisation de l'Algérie ne manquent pas d'intérêt. De la même façon, il est intéressant de comparer les conceptions de l'action judiciaire de l'auteur, officier de l'armée régulière, et celles d'un pisteur blanc ayant vécu des décennies sur la "Frontier".

Voici le détail des sujets dont traite l'auteur dans ce chapitre :

Les guides et les chasseurs. Les Delaware et les Shawnees. Les Khebirs. Black Beaver. Anecdotes. Troubles internes. Les abris. Les similitudes entre les Indiens de la Prairie et les Arabes. Les modes de combat. Traquer et poursuivre les Indiens. Les modes d’action pour les prendre à partie. Les signaux de fumée.

Chapitre 6

Cette fois-ci le chapitre traite de la chasse dans la Prairie et aussi dans les Rocheuses. Il est intéressant de noter que déjà en 1859, l’excès de prélèvement dû à la chasse dans certaines régions pose questions. mais aussi que la chasse est considérée par l'auteur comme une excellente préparation à... la guerre contre les Indiens !
Voici le détail des points abordés.
La chasse. Ses Apports au Soldat. Le Bison. Le Daim. L’Antilope. L’Ours. Le Mouflon ou Mouton  des  Montagnes.  Leurs  Habitudes  et  les  Indications  sur  la  Meilleure  Méthode pour les Chasser.

Ces annexes portent sur les bateaux pliants, Les déplacements en zones enneigées et les signes de piste indiens. Ce sont des indications pratiques qui ne manquent pas d'intérêt, même si de nos jours les choses ont bien évolué.


En fin de ces annexes se trouve une carte de certains itinéraires.
Elle annonce la dernière partie qui présente un intérêt historique, à savoir la description des routes existantes en 1859 avec les distances et les points caractéristiques sur les itinéraires. Renseignements fort précieux pour les voyageurs de l'époque.
Ces itinéraires seront mes dernières traductions sur cette monographie très instructive. Je me suis rendu compte de ce que le document de Randolf B. Marcy a servi de base de documentation au géomètre français mis en scène sous le nom de Pierre-Hubert de Berdeilhe dans le roman feuilleton "Nouveaux Mondes".
Comme c'est en partant de ses notes sur plusieurs décennies que j'ai entrepris de rédiger le roman-feuilleton j'ai reconnu lors de mon travail de traduction que certains chapitres sont purement et simplement repris dans les documents que j'ai en ma possession.
Ces documents sont en français manuscrit et j'y ai noté toutefois de substantielles différences avec les données de la monographie de Marcy. En effet le géomètre (par moi renommé Berdeilhe) est intervenu en certains points le long du tracé de la voie transcontinentale de 1866 à 1869. Les choses avaient donc évolué entre temps. Et la propre expérience du terrain de "Berdeilhe" en tant qu'ancien militaire français l'a poussé à choisir d'autres solutions pratiques que celles exposées par Randolf B. Marcy dans sa monographie.

Voici les deux premiers itinéraires présentés par Randolf Marcy dans sa monographie, le premier de Fort Smith à Santa fé et Albuquerque et le second de Fort Leavenworth à Santa Fé en passant par Cimarron.
On remarquera que l'auteur a utilisé des itinéraires dont il a lui même réuni les éléments qu'il a présentés avec grande précision. Mais aussi d'autres itinéraires établis par d'autres voyageurs. On notera les différences de style et de précision des données. Ce genre de descriptif était indispensable à l'époque les pistes existantes n'étant pas renseignées par des panneaux qui de toute façon auraient rapidement disparu à cause des accidents climatiques et des pillages par les indigènes. Au fil des parutions de la traduction, on découvrira que Marcy a introduit quelques illustrations qui préfigurent les premiers guides routiers du XX^e siècle. On notera l'importance accordée à l'herbe, l'eau et au bois de chauffage.