Je réactive mon fusil Kentucky à silex.
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Je réactive mon fusil Kentucky à silex.
Je continue à sortir de la naphtaline mes armes à poudre noire. Je vous ai présenté succinctement le pistolet Kentucky pour lequel j'ai fait des écouvillons de canal lumière. Maintenant je mets en ligne un article sur un fusil Kentucky Armi Jäger en insistant sur ses marquages puisqu'ils sont une illustration du mémo sur la datation des passages au banc d'épreuve en Italie.
Un Pistolet et un Fusil Kentucky à Silex.
Re: Je réactive mon fusil Kentucky à silex.
Merci pour cet article Cobravif...
Toujours intéressant et bien écrit !
Toujours intéressant et bien écrit !
biker13- Messages : 626
Date d'inscription : 10/06/2013
Age : 60
Localisation : Lançon de Provence
Re: Je réactive mon fusil Kentucky à silex.
Mazette, ça c'est de la présentation, toujours aussi bien fait ! Bravo et merci.
DW.
DW.
Dan Wesson- Messages : 1944
Date d'inscription : 06/04/2012
Age : 74
Localisation : Derrière la Roche de Solutré
Re: Je réactive mon fusil Kentucky à silex.
Cobravif, lorsque tu parles de chasse "close", ce ne serait pas à Mourmelon le Grand, sur un certain terrain ?
Duncan OXBURRY- Messages : 1346
Date d'inscription : 13/05/2011
Age : 82
Localisation : Ile de France -Val de Marne
Chasse close.
Duncan OXBURRY a écrit:Cobravif, lorsque tu parles de chasse "close", ce ne serait pas à Mourmelon le Grand, sur un certain terrain ?
Non, ce n'était pas à Mourmelon.
C'était bien des années après mes affectations en Champagne Pouilleuse. C'était quelque part en Sologne dans le parc d'une grande propriété privée. Avec un mur complètement clos de huit kilomètres. Deux portails - oui ! pour moi aussi deux Porto - à doubles battants de fer forgé du XVIIIe siècle... de quoi rêver? Et la maison ! - chez ces gens-là, Monsieur, on ne dit pas le château - un "petit" château genre Moulinsart qui ne s'ouvrait que l'été. L'hiver, d'un coup de TGV "Atlantique" on venait avec des amis pour réguler le gibier. On campait dans deux pièces de la maison du gardien parce que là, c'était chauffé.
Il fallait que l'effectif du gibier reste dans des normes acceptables. Le seul problème, c’étaient les chevreuils. Ils proliféraient, faute de prédateurs. Il n'y avait pas d'autre "gros" gibier, et on ne pouvait tirer que les chevreuils. Parce qu'ils étaient indigènes du parc. De temps en temps, la famille achetait des jeunes pour réduire la consanguinité. Les plumes et les petits gibiers susceptibles de franchir les grilles, on n'avait le droit de les tirer qu'en période de chasse et avec permis. Mais les chevreuils étaient considérés comme gibier de chasse privée. Donc considérés comme libre à chasser. Ceci dit, les propriétaires respectaient les mêmes règles que celles de la société de chasse en terrain ouvert dont ils étaient actionnaires. On ne chassait pas par temps de neige, on ne tirait qu'en période d'ouverture etc. sauf pour le chevreuil. Mais nous ne sommes pas ici dans une tribune cynégétique.
Lorsque j'étais en garnison à Canjuers, il y avait une société de chasse. Mais on ne pouvait y utiliser que des armes de chasse à cartouches dans les normes de la réglementation de l'époque.
Je ne me servais de certaines de mes armes personnelles qu'au stand ou au champ de tir, et je n'ai pas tiré à poudre noire à Canjuers. En Lorraine oui, parce que j'étais maître des installations d'instruction et le colonel me laissait faire. Je tirais en compétition militaire et c'est moi qui, en tant que commandant du groupement d'instruction, avais en compte le stand de tir au P.A. et le stand de tir couvert à 200 m. Le champ de tir à longues distances à 300, 400, 600 et 800 m dépendait du directeur de l'instruction du Régiment. Parce qu'il collationnait les demandes d'utilisation par les autres unités militaires du coin, et la Gendarmerie. Donc j'évitais de trop sortir des armes bizarroïdes. J'y ai tiré au Kentucky, quand même. Mais pas comme à La Ferté-Gaucher. Là, ç'avait été la fêêêteu !
C'était bien des années après mes affectations en Champagne Pouilleuse. C'était quelque part en Sologne dans le parc d'une grande propriété privée. Avec un mur complètement clos de huit kilomètres. Deux portails - oui ! pour moi aussi deux Porto - à doubles battants de fer forgé du XVIIIe siècle... de quoi rêver? Et la maison ! - chez ces gens-là, Monsieur, on ne dit pas le château - un "petit" château genre Moulinsart qui ne s'ouvrait que l'été. L'hiver, d'un coup de TGV "Atlantique" on venait avec des amis pour réguler le gibier. On campait dans deux pièces de la maison du gardien parce que là, c'était chauffé.
Il fallait que l'effectif du gibier reste dans des normes acceptables. Le seul problème, c’étaient les chevreuils. Ils proliféraient, faute de prédateurs. Il n'y avait pas d'autre "gros" gibier, et on ne pouvait tirer que les chevreuils. Parce qu'ils étaient indigènes du parc. De temps en temps, la famille achetait des jeunes pour réduire la consanguinité. Les plumes et les petits gibiers susceptibles de franchir les grilles, on n'avait le droit de les tirer qu'en période de chasse et avec permis. Mais les chevreuils étaient considérés comme gibier de chasse privée. Donc considérés comme libre à chasser. Ceci dit, les propriétaires respectaient les mêmes règles que celles de la société de chasse en terrain ouvert dont ils étaient actionnaires. On ne chassait pas par temps de neige, on ne tirait qu'en période d'ouverture etc. sauf pour le chevreuil. Mais nous ne sommes pas ici dans une tribune cynégétique.
Lorsque j'étais en garnison à Canjuers, il y avait une société de chasse. Mais on ne pouvait y utiliser que des armes de chasse à cartouches dans les normes de la réglementation de l'époque.
Je ne me servais de certaines de mes armes personnelles qu'au stand ou au champ de tir, et je n'ai pas tiré à poudre noire à Canjuers. En Lorraine oui, parce que j'étais maître des installations d'instruction et le colonel me laissait faire. Je tirais en compétition militaire et c'est moi qui, en tant que commandant du groupement d'instruction, avais en compte le stand de tir au P.A. et le stand de tir couvert à 200 m. Le champ de tir à longues distances à 300, 400, 600 et 800 m dépendait du directeur de l'instruction du Régiment. Parce qu'il collationnait les demandes d'utilisation par les autres unités militaires du coin, et la Gendarmerie. Donc j'évitais de trop sortir des armes bizarroïdes. J'y ai tiré au Kentucky, quand même. Mais pas comme à La Ferté-Gaucher. Là, ç'avait été la fêêêteu !
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