22 Long Rifle PN

Tout a commencé avec la cartouche à percussion annulaire de 6 mm Bosquette mise eu point par Louis Nicolas Flobert en 1845. La balle de 1.8 gramme est propulsée par la seule amorce de fulminate de mercure. Flobert passe ensuite au 9 mm qui propulse à travers un canon foré à 8,6 mm une balle cylindro-conique ou cylindro-hémisphérique. Certaines balles sont chargées avec 0,3 grammes de poudre noire.
Les armuriers américains font connaissance avec ce système et Smith & Wesson adopte le 6 mm Bosquette sous le nom de 22 Bosquette et crée le calibre 22 court dont le calibre nominal devrait être de 5,6 mais est en fait à 5,8 mm. Cette munition toujours amorcée au fulminate de mercure est chargée à 0,18 grammes de poudre noire et pousse une balle de 1,8 grammes à 220 m/s. Parue en 1855, elle alimente les premiers revolvers de la marque dès 1857.
L'évolution des poudres fait que dès 1838 on sait fabriquer de la nitrocellulose qui permet ensuite la mise au point des poudres B dès 1868. Ce type poudre assez vive permet de charger de petits revolvers (comme le Le Bossu d Pierre-Hubert de Berdeilhe, par exemple). Pourtant elle n'emporte pas tous les suffrages parce qu'elle est sensible à la température et donc irrégulière, et il faut donc attendre les poudres "Vieille" T pour les armes longues et T Bis pour les armes de poing pour voir les PSF remplacer les poudres noires.
Mais il est vrai que les cartouches 22 et 22 long on été d'abord chargées à poudre noire. Les cartouches de 32 annulaire des Smiyh & Wesson étaient aussi chargées à poudre noire.
En ce qui concerne la composition d’amorçage, les chlorates de soude et de potassium peuvent servir à en fabriquer mais pas seuls. Il faut y associer autre chose que je ne diffuse pas.
J'ai personnellement "rechargé" des amorces pour arme à percussion et cela marche mais c'est vraiment trop de travail. J'ai retrouvé dans les archives familiales la recette qu'employait un pharmacien sud-carolinien pour recharger des cartouches de Henry pendant la guerre civile. De ces fusils étaient tombés entre les mains de miliciens confédérés mais il était difficile de se procurer des munitions neuves.
Mais le procédé de rechargement des cartouches annulaires est long et aléatoire. En particulier il est difficile de poser correctement la pâte et ensuite d'obtenir un séchage uniforme. L'amorçage actuel est fait à la penthrite, explosif particulièrement sensible et difficile à manipuler mais totalement sans mecure.

J'ai commandé le "kit" d'essai et maintenant c'est mon adresse qui apparaît sur le lien Naturabuy.
J'ai aussi commandé un ensemble complet à 6 cheminées chez H C. Ensuite je ferai trois cheminées de plus pour mon LeMat et je reviendrai sur le forum pour un retour d'expérience en 44 et calibre 20. J'ai déjà fait du tir réduit avec des balles sphériques en silicone, mais à poudre noire. Là ce sera une nouvelle expérience. Comme quoi on a toujours quelque chose à apprendre.