La Henry 1860
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La Henry 1860
Il en a déjà été question sur le forum, mais c'est toujours un plaisir de parler de nos armes préférées
Ma Henry 1860 (réplique Uberti)
J'en ai eu une entre les mains lors d'un "Guns Show" à LA mais elle ne coûtait que 20.000 dollars US ........(et j'avais oublié ma licence d'importation dde
Le concepteur du fusil Henry était Benjamin Tyler Henry : autour de 1850 il améliora le "Volcanic Repeating Rifle", un fusil à répétition manuelle, dont le mécanisme était semblable à celui du Henry, mais qui utilisait des munitions sans douille (la poudre et l'amorce se trouvant dans le culot de la balle), aux propriétés balistiques insuffisantes.
À l'automne 1862 la firme "New Haven Arms Company" avait fabriqué 900 de ces nouveaux fusils. En 1864, elle en produisait 290 par mois. Quand la production du fusil Henry cessa en 1866, environ 14 000 unités avaient été produites.
Au cours de la guerre de Sécession, le fusil Henry (qui ne fut pas officiellement adopté par le gouvernement unioniste) acquit la réputation d'une arme très efficace mais chère, qui assurait une puissance de feu écrasante, mais dont la munition ne se trouvait pas facilement. On voyait le fusil Henry plutôt entre les mains de soldats appelés à combattre isolément : éclaireurs, raiders, tirailleurs, flanc-gardes - plutôt que dans de grosses unités.
Pour les Confédérés armés de fusils se chargeant par la gueule et devant faire face au nouveau "sixteen-shooter" ("seize-coups"), le fusil Henry était « ce damné fusil des Yankees, qu'ils chargent le dimanche, et avec lequel ils tirent toute la semaine »[réf. souhaitée].
Les Confédérés utilisèrent très peu le fusil Henry, car lorsqu'ils arrivaient à en capturer, ils se trouvaient vite à court de munitions : ils ne pouvaient fabriquer cet étui spécifique d'une façon suivie car ils manquaient de cuivre. Le Henry fut cependant utilisé sporadiquement par différentes unités de la cavalerie sudiste en Louisiane, au Texas, et en Virginie, de même que par les gardes du corps du président Jefferson Davis3.
Le Henry ne fut pas utilisé à grande échelle, mais s'avéra très utile lorsqu'un feu intense et rapide, et à courte distance, permettait d'emporter la décision.
Ainsi lors de la guerre de Sécession, à la bataille de Franklin (Tennessee), le 30 novembre 1864, 2 régiments unionistes armés de Henrys brisèrent l'assaut frontal en masse des 20 000 hommes de John Bell Hood, et les Confédérés connurent là une de leurs pires défaites, qui précéda celle de Nashville.
Lors des guerres indiennes, le feu roulant de petits détachements de l'Armée de terre des États-Unis munis de fusils Henry fut décisif contre des masses de guerriers amérindiens, en particulier lors de la guerre de Red Cloud (bataille de Hayfield le 1er août 1867, et bataille de Wagon Box le lendemain, près du Fort Phil Kearney, Wyoming4).
Le succès écrasant des Sioux et des Cheyennes lors de la bataille de Little Big Horn (25 juin 1876) a été attribué au fait qu'ils étaient armés de quelques fusils à tir rapide Henry (et aussi Spencer et Winchester), alors que les soldats du 7e de cavalerie n'avaient que des carabines Springfield Modèle 1873 "Trap-door" à un coup, (de plus défectueuses, a-t-il été dit) et des revolvers.
Bien que n'étant pas officiellement adoptée par l'armée, elle à servi dans certaine unités
157 ans après...elle est toujours aussi belle !
Ma Henry 1860 (réplique Uberti)
J'en ai eu une entre les mains lors d'un "Guns Show" à LA mais elle ne coûtait que 20.000 dollars US ........(et j'avais oublié ma licence d'importation dde
Le concepteur du fusil Henry était Benjamin Tyler Henry : autour de 1850 il améliora le "Volcanic Repeating Rifle", un fusil à répétition manuelle, dont le mécanisme était semblable à celui du Henry, mais qui utilisait des munitions sans douille (la poudre et l'amorce se trouvant dans le culot de la balle), aux propriétés balistiques insuffisantes.
À l'automne 1862 la firme "New Haven Arms Company" avait fabriqué 900 de ces nouveaux fusils. En 1864, elle en produisait 290 par mois. Quand la production du fusil Henry cessa en 1866, environ 14 000 unités avaient été produites.
Au cours de la guerre de Sécession, le fusil Henry (qui ne fut pas officiellement adopté par le gouvernement unioniste) acquit la réputation d'une arme très efficace mais chère, qui assurait une puissance de feu écrasante, mais dont la munition ne se trouvait pas facilement. On voyait le fusil Henry plutôt entre les mains de soldats appelés à combattre isolément : éclaireurs, raiders, tirailleurs, flanc-gardes - plutôt que dans de grosses unités.
Pour les Confédérés armés de fusils se chargeant par la gueule et devant faire face au nouveau "sixteen-shooter" ("seize-coups"), le fusil Henry était « ce damné fusil des Yankees, qu'ils chargent le dimanche, et avec lequel ils tirent toute la semaine »[réf. souhaitée].
Les Confédérés utilisèrent très peu le fusil Henry, car lorsqu'ils arrivaient à en capturer, ils se trouvaient vite à court de munitions : ils ne pouvaient fabriquer cet étui spécifique d'une façon suivie car ils manquaient de cuivre. Le Henry fut cependant utilisé sporadiquement par différentes unités de la cavalerie sudiste en Louisiane, au Texas, et en Virginie, de même que par les gardes du corps du président Jefferson Davis3.
Le Henry ne fut pas utilisé à grande échelle, mais s'avéra très utile lorsqu'un feu intense et rapide, et à courte distance, permettait d'emporter la décision.
Ainsi lors de la guerre de Sécession, à la bataille de Franklin (Tennessee), le 30 novembre 1864, 2 régiments unionistes armés de Henrys brisèrent l'assaut frontal en masse des 20 000 hommes de John Bell Hood, et les Confédérés connurent là une de leurs pires défaites, qui précéda celle de Nashville.
Lors des guerres indiennes, le feu roulant de petits détachements de l'Armée de terre des États-Unis munis de fusils Henry fut décisif contre des masses de guerriers amérindiens, en particulier lors de la guerre de Red Cloud (bataille de Hayfield le 1er août 1867, et bataille de Wagon Box le lendemain, près du Fort Phil Kearney, Wyoming4).
Le succès écrasant des Sioux et des Cheyennes lors de la bataille de Little Big Horn (25 juin 1876) a été attribué au fait qu'ils étaient armés de quelques fusils à tir rapide Henry (et aussi Spencer et Winchester), alors que les soldats du 7e de cavalerie n'avaient que des carabines Springfield Modèle 1873 "Trap-door" à un coup, (de plus défectueuses, a-t-il été dit) et des revolvers.
Bien que n'étant pas officiellement adoptée par l'armée, elle à servi dans certaine unités
157 ans après...elle est toujours aussi belle !
tranter- Messages : 299
Date d'inscription : 28/12/2012
Age : 79
Localisation : Pas loin du chateau de la Duchesse Anne
Re: La Henry 1860
Hello Tranter !
C'est sur que le Henry est superbe ! Une bien belle arme ! mais le fit de ne pas avoir de fut cela devait chauffer un peu après quelques tirs ? !
Merci pour l'historique ! Très intéressant !
C'est sur que le Henry est superbe ! Une bien belle arme ! mais le fit de ne pas avoir de fut cela devait chauffer un peu après quelques tirs ? !
Merci pour l'historique ! Très intéressant !
Marshal Carter- Messages : 1071
Date d'inscription : 24/02/2016
Age : 75
Localisation : BZH Phare Ouest
Re: La Henry 1860
Bonsoir Marshal
Je n'ai pas connaissance d'une chauffe du canon suite à un tir intensif
Par contre avec son magasin fendu, la Henry était sensible aux cailloux, graviers etc qui pouvaient s'y introduire
Cordialement
Je n'ai pas connaissance d'une chauffe du canon suite à un tir intensif
Par contre avec son magasin fendu, la Henry était sensible aux cailloux, graviers etc qui pouvaient s'y introduire
Cordialement
tranter- Messages : 299
Date d'inscription : 28/12/2012
Age : 79
Localisation : Pas loin du chateau de la Duchesse Anne
Re: La Henry 1860
Le Henry d'origine tire des cartouches à percussion annulaire en cuivre. Il y a d'ailleurs un double percuteur parce que l'amorçage était parfois aléatoire. Le besoin de pouvoir écraser le bourrelet entraînait nécessairement une faiblesse de résistance de l'étui. Ce qui limitait la puissance de la cartouche. Ce qui fait que, même en tirant beaucoup, le magasin tubulaire ne chauffait pas ce qui aurait d'ailleurs été dangereux pour les cartouches. Si le Henry par sa forme et sa capacité a été assez populaire, beaucoup lui ont préféré la Spencer dont la cartouche était plus puissante. C'est avec l’adoption des cartouches à percussion centrale que les armes à levier de sous-garde ont pu donner leur juste mesure.
Le Henry avait en outre un inconvénient majeur : il n'avait pas de cran de sûreté sur son chien. En conséquence, on devait le transporter chien à l'abattu sur une chambre vide. On ne disposait donc en cours de déplacement que des cartouches contenues dans le tube en carton inséré dans le magasin. Avec les nouvelles armes de ce système, Winch 66 à partir de 1868, il y avait un cran de sûreté ce qui permettait de transporter l'arme chargée -c'est à dire avec une cartouche dans le canon - et donc de disposer d'un coup de plus. Il faut avoir vécu les situations de combat pour comprendre le poids psychologique de ce "coup de plus". Mon MAC 50 avait toujours une cartouche dans le canon et un chargeur plein, en particulier en Somalie et en Bosnie, et les commandos du COS avec qui je travaillais et qui avaient un Beretta 92F comme deuxième arme avaient eux aussi adopté ce principe. C'est con, mais ça rassure.
Une mise en situation d'un fusil Henry se trouve au lien ci-dessous aux pages 64 et 65 :
Retombées délétères.
Le Henry avait en outre un inconvénient majeur : il n'avait pas de cran de sûreté sur son chien. En conséquence, on devait le transporter chien à l'abattu sur une chambre vide. On ne disposait donc en cours de déplacement que des cartouches contenues dans le tube en carton inséré dans le magasin. Avec les nouvelles armes de ce système, Winch 66 à partir de 1868, il y avait un cran de sûreté ce qui permettait de transporter l'arme chargée -c'est à dire avec une cartouche dans le canon - et donc de disposer d'un coup de plus. Il faut avoir vécu les situations de combat pour comprendre le poids psychologique de ce "coup de plus". Mon MAC 50 avait toujours une cartouche dans le canon et un chargeur plein, en particulier en Somalie et en Bosnie, et les commandos du COS avec qui je travaillais et qui avaient un Beretta 92F comme deuxième arme avaient eux aussi adopté ce principe. C'est con, mais ça rassure.
Une mise en situation d'un fusil Henry se trouve au lien ci-dessous aux pages 64 et 65 :
Retombées délétères.
Dernière édition par Cobravif le Dim 11 Juin 2017 - 3:23, édité 1 fois (Raison : Correction de coquilles.)
_________________
Les hommes se répartissent naturellement en trois classes : les orgueilleux, les prétentieux et les autres.
Ne faisant pas partie de leur classe, je n'ai jamais rencontré les autres.
Ne faisant pas partie de leur classe, je n'ai jamais rencontré les autres.
Re: La Henry 1860
Toute une histoire !
TRINITA- Messages : 1120
Date d'inscription : 12/12/2015
Age : 50
Localisation : Pays Noyonnais
Re: La Henry 1860
qu’esse quelle est belle cette carabine!!!!!!!!
earp45- Messages : 56
Date d'inscription : 20/03/2017
Age : 64
Localisation : bord 2 mer
Re: La Henry 1860
La Henry avec sa boite de munitions refaite « à l’identique »
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tranter- Messages : 299
Date d'inscription : 28/12/2012
Age : 79
Localisation : Pas loin du chateau de la Duchesse Anne
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